Etant en attente de la saison 9 de Doctor Who et n’ayant pas encore la motivation de reprendre celui de 63 à la saison 21, j’étais en manque, le mois dernier, de tout cet univers. Et après avoir revu plusieurs fois Sarah Jane Smith dans le reboot de 2005, j’étais un peu nostalgique de cette époque où la jeune journaliste accompagnait le Doctor dans ses aventures.
C’est donc naturellement que j’ai décidé de laisser leur chance aux deux saisons des aventures de Sarah Jane qui trainaient chez moi depuis un certain temps.
The Sarah Jane’s Adventure est avant tout une série pour adolescent. Le genre de série que j’aurai probablement adoré à quatorze ans. Sarah Jane, reboostée par ses retrouvailles de 2006 avec le Doctor, est restée la même journaliste têtue et impétueuse que l’on a connu dans les années 70. La différence, c’est que la jeune femme s’est transformée en femme d’âge mûr pleinement conscience des dangers que l’on encourt lorsque l’on traine un peu trop avec les extra-terrestres et que l’on s’attache un peu trop aux humains.
Elle se retrouve donc avec une ado,, Maria sa nouvelle voisine, lui collant aux basques après avoir surprit la détective en pleine discussion avec un Alien.
Prise dans une nouvelle enquête, elle fait la connaissance d’un autre ado créé par des entités extra-terrestres et doté d’un QI exceptionnel, qu’elle se décide à adopter.
Un copain de classe des deux nouveaux venu finit de constituer l’équipe de base.
Une journaliste pleine d’énergie offrant la perspective de découvrir les merveilles de l’univers à un trio d’adolescents un peu particulier, tel est donc la base de la série. Chaque épisode constitue une occasion pour la petite bande de sauver soit le monde, soit la galaxie.
Comme je le disais, un bon programme pour adolescents avec aventures, courage et personnages attachants.
Mais les fan du bon Doctor y trouveront aussi leur compte pour peu qu’ils soient en manque. Passé le côté ado de la série, celle ci nous permet de retrouver avec délice des personnages qui ont rythmé la série depuis les années 70.
K9 nous fait ainsi un petit coucou ou deux lors de ces deux premières saisons. Il reste toujours the good dog qu’il était, sauveur de mondes, même s’il n’apparaît que très peu.
Côté aliens, on retrouve les Slitheens, toujours aussi casse pieds et entétés, mais aussi les Sontarians, et autres créatures fantastiques de l’univers du Doctor. La série nous offre même le luxe d’un petit voyage dans le temps !
Et du côté des humains, les fans de la série originale retrouveront avec bonheur…. Le Brigadier Lethbridge Stewart !! Et oui, ce même brigadier qui avait accompagné les Doctor Troughton (brièvement), Pertwee (lors de son bannissement sur terre par les Time Lord), et Baker. Le militaire quadra a prit, lui aussi, 45 ans dans les dents, mais Nicholas Courtney (malheureusement décédé deux mois avant Elisabeth Sladen en 2011) est bel et bien de retour aux côtés de Sarah Jane lorsqu’il s’agit de rendre une petite visite aux archives de UNIT. 45 ans, ça fait beaucoup pour un homme, mais ce regard, cette attitude générale, tout ce qui faisait le charme du personnage est resté intact pour cette apparition sur deux épisodes.
Alors certes, l’adulte que je suis pourrait trouver à redire à la série du point de vue de la crédibilité. Mais l’adolescente en moi a trouvé un réel plaisir à ressurgir tout au long de ces deux saison et se languit de voir les suivantes.
Un vrai petit plaisir avec des retrouvailles touchantes pour les fans du Doctor, spécialement celles et ceux qui se sont fait l’original, mais aussi un moment agréable pour un public plus jeune qui ne connaîtrait pas encore le Doctor.