Les environnements ambivalents me déplaisent le plus souvent sauf que dans "the Shield", le traitement est si bien foutu que j'ai pris un vrai plaisir à trembler pour cette ordure de Vic et son équipe.
Quand j'y repense, j'ai soutenu une bande d'enculés qui butent un flic honnête (lui!) dès le premier épisode (d'où l'inutilité du spoiler)! Il faut quand même le faire pour qu'ensuite on en vienne à espérer que le quatuor de salopards passe au travers des mailles du filet mais c'est bien pourtant ce qui nous collera devant l'écran durant plus de 80 épisodes palpitants.
Les saisons qui s’enchainent ensuite prennent des accents de tragédie grecque (oui bon je suis d'humeur lyrique ce week-end, lâchez moi ;-)) : unité de lieu, de temps et d'action, tout est resserré, sombre et poisseux ! Plus ces salauds qu'on finit par vraiment aimer tentent de s'en sortir et plus ils se mettent dans le jus.
Je n'ai jamais revu une série policière aussi intense.
Même "les Sopranos" - que j'ai vraiment adoré - est un poil derrière.
Et elle m'aura permis de découvrir une pléthore d'acteurs plus incroyables les uns que les autres (sans compter toutes les stars affirmées qui traverseront la série en donnant elles aussi le meilleur).
Incontournable !