Résumé des épisodes précédents


1 - "Fuck you, buddy !"


un paranoiaque a toujours raison
Sur le marché du prêt-à-penser des idées d'après-guerre, future inspiration de Milton friedman et Margareth Thatcher, l'économiste Friedrich Hayek soutenait le credo d'une main invisible et bienveillante. Adam Curtis : "Le seul moyen d'échapper à l'esclavage consistait à retourner à l'âge d'or du marché libre, où les individus suivaient leur intérêt personnel, et où les gouvernements ne jouaient qu'un rôle minimal voire aucun rôle. Hayek croyait en un "système automatique de direction", un ordre spontané créé par des millions de gens poursuivant leur propre gain."


L'autre penseur du libéralisme contemporain au centre de ce documentaire, son versant politique, le philosophe Isaiah Berlin opposait liberté positive et négative, la première correspondant au totalitarisme (allez comprendre) bolchevik, la seconde à la démocratie de marché, où la liberté des individus atomisés n'est limitée que par celle d'autrui - aucune illusion de volonté politique commune, aucun guide suprême sur lequel modeler ses buts et convictions.


Outre Adam Smith, Hayek avait adapté à sa sauce la philosophie des rapports sociaux sur laquelle se basaient les stratégies de la guerre froide. Un ordre social, et un équilibre géopolitique, devaient émerger de l'intérêt bien compris des acteurs impliqués.
"La théorie des jeux avait été créée comme un moyen d'analyse mathématique du jeu de poker, conçu comme un système où les joueurs sont coincés ensemble, chacun tentant de deviner ce que les autres pensent qu'il va faire. Elle en concluait quels étaient les meilleurs coups pour chacun des joueurs."
"La stratégie nucléaire qui fut développée dans le think tank militaire de la Rand corporation utilisait la théorie des jeux, pour créer des modèles mathématiques prédisant comment les soviétiques se comporteraient en réponse à ce qu'ils verraient faire les Américains. Il en résulta la structure fondamentale de l'ère nucléaire. Des centaines de missiles protégés dans des silos souterrains. Des flottes de bombes dans le ciel 24/24. Comme dans un jeu, c'étaient des mouvements stratégiques chargés de convaincre les soviétiques que s'ils attaquaient, l'Amérique aurait toujours assez de missiles pour les détruire en retour."


"Friedrich Hayek also mentions cybernetics as a discipline that could help economists understand the "self-organizing or self-generating systems" called markets.[56] Being "complex phenomena",[57] the best way to examine market functions is by using the feedback mechanism, explained by cybernetic theorists. That way, economists could make "pattern predictions".[58]
Therefore, the market for Hayek is a "communication system", an "efficient mechanism for digesting dispersed information""
"In political science, Project Cybersyn attempted to introduce a cybernetically controlled economy during the early 1970s."
https://en.wikipedia.org/wiki/Cybernetics


2 - "the lonely robot"


faire du chiffre
"Les politiciens ne poursuivaient que leur intérêt personnel , car l'idée qu'ils puissent interpréter et exprimer la volonté générale du peuple était logiquement impossible. (...) Les individus vivaient leurs vies comme un jeu, ne poursuivant que leur intérêt personnel, s'ajustant constamment aux stratégies des autres. Si c'était vrai, arguèrent les économistes, l'idée même d'une volonté générale du peuple était mathématiquement impossible. On ne pouvait simplement pas cumuler les millions de désirs individuels en un but cohérent. Ils l'appelèrent "the impossibility theory". Et le seul système qui pouvait répondre à ce que les individus voulaient dans un monde aussi atomisé, était le marché libre, pas la politique."


En 1992, Walter B. Wriston, membre de City Corp, la plus grosse banque au monde, théorisa la "démocratie de marché" dans "Twilight of sovereignty". "Les marchés étaient les seules véritables machines à voter. S'ils étaient gardés à l'abri des régulations et des politiciens, ils réaliseraient la volonté du peuple." Quelques années plus tard, Clinton se soumit aux restrictions budgétaires suggérées par les banquiers et démantela le welfare state, abandonnant ses projets de réforme du système de santé, et dérégulant le business (abolissant notamment la séparation entre banque d'épargne et banque d'affaires).


Arthur Levitt, directeur de la securities and exchange commission, 1993-2001, témoigne que les comptes des sociétés étaient faussés de manière généralisée, afin de complaire aux exigences de la bourse, d'accroître les bonus des dirigeants... Les politiciens, les membres de comités du congrès, recevaient des millions en contributions de campagnes pour s'assurer qu'aucune mesure de contrôle véritable ne fut prise.


John Nash, auteur de la version paranoiaque de la théorie des jeux, influença James Buchanan, économiste qui disqualifia l'idée de "public interest" pour la remplacer par celle de "public choice", dénonçant l'inévitable poursuite de l'intérêt personnel par les politiciens au détriment de la société. Anthony Jay, l'un des membres du think tank qui introduisit ses idées à Thatcher, les propagea avec la série "Yes minister".
Thatcher fit également appel à l'un des stratèges américains de la Rand, Alain Enthoven. Sur ses conseils, Robert McNamara avait décidé que le patriotisme importerait moins dans la guerre au Vietnam, que la poursuite de résultats quantifiables. Les soldats fournirent des chiffres erronés, ou se contentèrent de tuer des civils, et McNamara démissionna.
Continuant sur sa lancée, Enthoven se vit assigner la tâche de réformer le système de santé US. Ensuite, Thatcher fit appel à lui pour appliquer ses méthodes en 1986. Les fonctionnaires anglais employèrent des manières créatives de parvenir aux résultats attendus. Les listes d'attente des hôpitaux furent traitées efficacement en donnant la priorité aux soins rapides et non aux maladies les plus graves, ou en imposant aux patients des rendez-vous spécifiquement pendant leurs vacances. La "hello nurse" se contentait de dire bonjour aux personnes qui attendaient aux urgences, ce qui les rayait de la liste d'attente. Quand le gouvernement fixa des objectifs visant à réduire le nombre de personnes attendant sur des chariots d'être soignées, les chefs d'établissements en firent retirer les roues et les rebaptisèrent lits.

La police réduisit le nombre des crimes en les reclassifiant en simples "événements suspects".


Quand les décideurs eurent vent de ces fraudes, ils complexifièrent les outils d'évaluation et intensifièrent les contrôles.


Lorsqu'une liste classant les établissements d'enseignement fut établie, supposément pour induire les plus mal situés à améliorer leurs résultats, les parents riches déménagèrent pour envoyer leurs enfants dans les mieux classés, entraînant une hausse de l'immobilier qui maintint les pauvres à l'écart ; et les écoles se mirent à n'enseigner que les réponses aux questionnaires d'évaluation, rien de plus.
Les inégalités se creusèrent et la mobilité sociale devint encore moins grande sous le New Labour que sous Thatcher.


Après le krach de 1929 et la dépression économique des années 30, l'intervention de l'Etat dans l'économie était devenue la solution. Lorsque le boom économique prit fin, que la hausse du coût de l'énergie pétrole ralentit la croissance, les Etats et les institutions se retrouvèrent soumis à des restrictions budgétaires. En Grande-Bretagne, John Major décida que le temps était venu pour les doctrines économiques et les méthodes de management de se substituer à l'organisation bureaucratique rigide de l'administration.
Le "Laissez-faire" économique se traduisit par une contrainte accrue. L'intériorisation de celle-ci, comme dans l'Allemagne d'Hitler (admirateur de Ford et inspiré par sa division du travail, selon Chapoutot), étant supposée faire appel à l'implication et la responsabilité individuelle, on adopta des méthodes quantitatives dans les services publics : il s'agissait d'optimiser les performances, d'assigner des objectifs de résultats de la même manière que dans le secteur privé, et de mesurer par divers indices la satisfaction des citoyens-usagers envisagés comme des consommateurs passifs des services et de la vie publique. Tous les aspects de la vie se voyaient attribuer un équivalent numérique, comme la valeur dans le domaine marchand. Mais dans le public comme dans le privé, tout le monde tricha avec les chiffres.


"Dans les années 90, des politiciens de droite comme de gauche ont tenté d'étendre à toutes les autres parties de la société une idée de la liberté modelée sur la liberté du marché. C'est une chose que jusqu'ici personne, pas même le grand prêtre du capitalisme Adam Smith, ne pensait possible ou appropriée. Mais désormais, c'était vu comme inévitable. C'était sous-tendu par un modèle scientifique de nos êtres, simplifiés comme des robots. Des êtres rationnels et calculateurs dont le comportement, et même les émotions pouvaient être analysés et contrôlés par des nombres.
Mais ce qui en résulta fut l'exact opposé de la liberté. Les nombres prirent le pouvoir, créant de nouvelles formes de contrôle, de plus grandes inégalités, et le retour de structures de classes rigides, basées sur le pouvoir de l'argent."


Comme leurs ennemis bolcheviks, ils succombaient à un mode de pensée qui réduisait le tout à l'une de ses parties ; qui expliquait le monde avec un concept fourre-tout, et en tirait des préconisations ; une idéologie.


3- "We will force you to be free"


Freedom is slavery (les aventures de la dialectique)
*"Les deux idées seraient nées en même temps en France à la révolution, lorsque les individus voulaient se libérer des tyrans et des despotes. La liberté positive naquit de la croyance de ceux qui menaient ces révolutions, que pour être vraiment libres, les gens devaient être transformés, devenir des êtres rationnels. Et seuls les chefs savaient ce que cet humain idéal devait être, et comment le créer. Cela conduisit à une terrible logique dans toutes les révolutions. Les masses, qui ne réalisaient pas ce qu'était la vraie liberté, devaient être contraintes.
Au faîte de la révolution, le chef jacobin Robespierre expliqua ceci : la terreur d'un gouvernement révolutionnaire était très différente de la terreur utilisée par les tyrans du passé, car désormais, elle était conçue pour détruire ceux dont la corruption morale barrait le chemin vers une nouvelle société de vertu. La terreur est devenue le despotisme de la liberté contre la tyrannie." 
"St-Just l'exprima de manière plus simple : il s'agissait de forcer le peuple à être libre.
De la terreur française, (...) aux exécutions de masse de l'union soviétique, cette logique menait toujours, disait Berlin, à une horreur exactement opposée à la liberté. La liberté positive échouerait toujours, car elle était conduite par la croyance erronée, qu'il y avait une seule vraie solution à tous les maux humains : "Une fois que vous croyez que vous avez la réponse finale à tous les maux, aucun sacrifice n'est trop grand pour elle, même s'il faut tuer des gens pour elle. C'est le but, le bonheur permanent de l'humanité qu'elle assurera."
"La liberté négative, disait-il, était la liberté pour tous les individus de faire tout ce qu'ils voulaient, et rien de plus. Il devrait y avoir des gouvernements et des lois pour s'assurer que ces actes individuels n'interfèrent pas avec les libertés de chacun, mais partout ailleurs, le pouvoir devrait être restreint. La liberté négative était une société délibérément sans idéaux autres que les désirs individuels. C'était une conception similaire à celle des économistes et des technocrates de la guerre froide (...)qui devait, selon leurs calculs, conduire automatiquement à l'ordre et à la stabilité."
"Mais Isaiah savait qu'il serait difficile d'accomplir et de maintenir cette idée négative de la liberté, et dans ses conférences et tout au long de sa vie, il mit en garde contre ses dangers. Ceux qui promeuvent la liberté négative ne doivent jamais en arriver à croire qu'il s'agit d'une idée absolue. Car cette croyance en une idée finale unique, conduit toujours à la contrainte, à l'opposé de la liberté. Et c'est exactement ce qui allait se produire. La mise en garde de Berlin devint une prophétie''


Jim Howard d'Oxfam relate comment les Cambodgiens (intellectuels, profs, médecins...) réfugiés en France, invités par Pol Pot à revenir dans leur pays, furent massacrés à l'arrivée dans l'aéroport, tués comme 3 millions de membres des classes moyennes.


Selon Curtis, l'arrivée des néo-conservateurs (témoignage de Michael Ledeen) au pouvoir avec Reagan dans les années 80 entraîna l'abandon de la realpolitik de Kissinger, qui justifiait le soutien des régimes fascistes combattant le "socialisme" et les révolutions du tiers-monde - ainsi non seulement Pinochet, Marcos, durent-ils laisser la place à des élections aboutissant à une forme limitée de démocratie défendue par Samuel Huntington (qui se rappelait la mise en garde de Berlin contre la coercition). Mais les USA adoptèrent aussi une politique agressive de "libération" du monde, "Project Democracy" (le général Alexander Haig nouveau secrétaire d'état exposant la nouvelle croisade morale des USA, Elliot Abrams assistant du secrétaire d'état de 81 à 89 menaçant les sandinistes du Nicaragua). The Office of Foreign Diplomacy fut créée, disséminant la "white propaganda", des dossiers fournis aux journaux, qui annonçaient la présence d'avions de combat et d'armes chimiques bolcheviks au Nicaragua. Reagan lui-même fit un exposé avec des cartes video montrant la trajectoire des avions imaginaires à la télévision (un peu comme le nuage magique de Tchernobyl), pour mettre en garde contre une future attaque sur le territoire US. Il inclut le Nicaragua, l'Iran et la Corée du nord dans un "axis of rogue states" terroristes (20 ans plus tard, ce serait l'"axe de la terreur" et l'anthrax irakien...).


Puis l'URSS s'effondra et Jeffrey Sachs supervisa la "shock therapy", sous l'égide du "Freedom Support Act" qui offrait un soutien financier à la Russie, contre la privatisation immédiate de l'industrie. Du jour au lendemain, la rouble perdit toute valeur. Pour manger, les gens revendirent leurs parts dans des sociétés qui furent rachetées par des businessmen entreprenants, les futurs oligarques, dont Ieltsine fut la créature, qui leur fit cadeau du reste des entreprises à prix bradé.
De cette gabegie résulta l'élection de Poutine, qui arrêta ou fit exiler de nombreux oligarques, et annula les libertés récemment acquises.


Simultanément, Tony Blair se sentit possédé d'une mission : apporter la liberté au monde. Il pensait pouvoir fusionner les deux modèles de liberté opposés par Isaiah Berlin, et dans cet esprit, incita les USA à intervenir en Serbie en 1998. Clinton n'était paraît-il pas complètement converti à cette idée de liberté par les bombes. Mais un peu après, les attentats sur le World Trade Center relancèrent la croisade des neo-conservateurs revenus au pouvoir avec Bush jr.


Mais cette "libéralisation" du monde par les armes en Irak accomplit l'inverse de ses objectifs politiques affichés (si ce n'est le but accessoire de s'en mettre plein les poches sans souci d'instaurer une démocratie).
En 1980, l'enseignant Ali Shariati avait fusionné l'islam apolitique et pacifique chiite, les idées de Frantz Fanon et de Sartre, dans une doctrine de libération défendue par Khomeiny.

20 ans plus tard, la "libération" de l'Irak renforça la radicalisation de l'islam politique. Que ce fut au nom de la forme ”positive” de la liberté ou de sa forme ”négative” deux décennies après, le résultat était un régime autoritaire, en tout cas pas la démocratie libérale.


Curtis nous a donc expliqué qu'il avait fallu l'avènement de la société de consommation pour que les intellectuels de cette société réalisent ce que Proudhon avait exprimé un siècle plus tôt : le suffrage individuel n'aboutit à aucune volonté commune, celle-ci n'est que le mensonge utilsé par les politiciens pour justifier leur pouvoir.

Et à la même époque qui avait succombé aux atours de l'industrie lourde et des sciences dures dures, les salariés des sciences humaines, toujours en quête de reconnaissance, adoptèrent promptement une théorie dont le formalisme mathématique donnait à leur discipline une légitimité certes inférieure, dérivative, mais suffisante pour obtenir des bourses et convertir des adeptes comme l'élite d'abrutis endogames à la tête de la Grande Bretagne. Pour ne rien gâcher, la théorie des jeux sur laquelle ils se ruèrent comme des chacals affamés, était le produit des stratèges US de la guerre froide, donc validée par le pouvoir, ce qui devait convenir parfaitement à une carpette comme l'économiste béni oui oui Hayek et à un pervers comme Napoleon (!) Chagnon, anthropologue/guignol/touriste sexuel.
(les belles têtes de la "french theory" suivirent le modèle en adaptant à leur sauce diverses théories scientifiques).
Il semble que la démocratie échoue à tous les coups.


La version de la théorie des jeux issue de l'esprit paranoiaque de John Nash a influencé R.D. Laing, pape de l'antipsychiatrie, pour interpréter les relations familiales comme des calculs pour dominer le partenaire. Laing soutenait que les catégories de santé et de maladie mentale étaient des moyens de contrôle sans réalité objective. David Rosehan mit son affirmation à l'épreuve et démontra que les internements décidés par les psychiatres étaient arbitraires. Un questionnaire fut ensuite mis au point afin de parvenir à des diagnostics objectifs. Il en résulta que la moitié de la population américaine était affligée de souffrances psychiques, et le public utilisant le questionnaire pour se diagnostiquer lui-même, devint demandeur de soins et traitements afin de rentrer dans la norme des "sains". Dans les années 90, une nouvelle molécule rencontra le succès sous le nom de prozac.
Curtis ne savait alors pas que les USA connaîtraient une "épidémie" d'oxycontin, dérivé de l'opium que le lumpenproletariat consomma en masse, accélérant déchéance et mort de centaines de milliers de personnes.


La drogue, solution définitive à tous les maux, disponible chez tous les bons pharmaciens.


La théorie des jeux était le niveau zéro de la stratégie. Et l'équilibre de la terreur, ou course à l'armement, aurait pu s'appeler la stratégie de la grosse bite - le piège dans lequel l'humanité s'est enfermée depuis longtemps, la quête de domination totale. Le contrôle reste pourtant une chimère. Mais les masses font une variable d'ajustement appréciable.

ChatonMarmot
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le 3 nov. 2021

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