Quand j'ai regardé la saison 1, j'étais seule, posée pépouze sur ma chaise, dans ma maison qui part en miette, où je dois économiser le chauffage car "wesh l'électricité ça augmente d'année en année".
Et j'ai kiffé. J'ai adoré voir ces petits richous venir s'échouer comme des larves sur le soleil et l'œil de Mike White.
Quelle plaisir de voir que les riches ont des problèmes de riches, qui sont tellement sales et vicieux, qu'à côté, ma vie à économiser sur ma facture EDF me parait si simple.
Je me suis posée une question, comment rendre gênant, malaisant, un lieu dans lequel les personnages viennent se reposer ?
The White Lotus sait parfaitement doser ce malaise.
La recette ? Des conversations banales, entrecoupés de long silence, et de regard en biais. Une musique énigmatique, un générique lubrique.
Perso, je me suis bien marrée. Et grosse préférence pour la saison 2. On adore la Sicile ici.