Bon alors passons les critiques chouinant au wokisme, oui il y a des femmes, oui elles ont des rôles forts. Personnellement, cela m'indiffère, tant que l'écriture des personnages est bonne, et c'est le cas ici, et que la fonction liée au sexe soit intégré dans la trame historique. Les cinq premiers épisodes sont plutôt rythmés, avec plusieurs destins se carambolant dans une Rome en paix, terrain de jeu de différentes factions se déchirant autour des courses de chars - ces dernières sont bien fichues, mais deviennent rapidement lassantes - on trouve l'habituelle galerie d'archétypes pour le style du péplum, et quelques maladroites tentatives de copier la série Spartacus - des geysers de sauce tomate et des visites guidées de bordels - ce qui apparaît comme trop différent du ton dramatique de la série.
En réalité, on voit là un assemblage de tout ce qui est cool dans le genre péplum, et lorsque c'est Roland Emmerich qui est aux manettes, ça passe, mais autrement, c'est plutôt fouillis, même pénible à regarder.
Pas désagréable du tout à regarder, certains personnages sont sympas, mais tout le monde aura déjà vu tout ça ailleurs.