Alors bonjours à toute et a tous ont va parler du truck avec gnagnagna je sui une ghoul woaw du sang olololol !
mais dabord quesque un ghoul ?
La goule (de l'arabe الغول, al-ghoûl (féminin al-ghoûla), « l'ogre »), est une créature monstrueuse du folklore arabe1 et perse2 qui apparaît dans les contes des Mille et Une Nuits. Elles forment une classe de djinns, comme les éfrits par exemple, et sont donc à ce titre l'engeance du diable, Iblis. Les goules changent de forme, prenant le plus souvent l'apparence d'une hyène ou celle d'une femme, mais elles sont reconnaissables à leurs pieds fourchus, seul élément constant de leur apparence1. La ghoûla, féminisation du mot arabe, est l'équivalente perse de Lilith (Lamia)2. On retrouve ses homologues dans la mythologie hindoue, Yogni et Dakini, chaldéenne, Utug et Gigim (démons du désert) et slave, Baba Yaga2. Le poète préislamique Ta'abbata Charrane décrit dans l'un de ses poèmes1 sa rencontre et sa lutte contre une goule.
La goule affectionne les cimetières, où elle déterre les cadavres pour s'en nourrir. La goule hante aussi le désert sous les traits d'une jeune femme et elle dévore les voyageurs qui succombent à ses appels, non sans rappeler les sirènes du récit de l’Odyssée. Dans les pays du Maghreb, de nombreux récits terrifiants destinés aux enfants ont pour personnage principal une goule, qui y joue souvent un rôle équivalent à celui du grand méchant loup1.
Passage dans la mythologie occidentale[modifier | modifier le code]
Ce personnage a été repris dans la mythologie occidentale, avec une attraction probable du latin gula, « gueule », et de ses dérivés « goulu », « goulûment ».
Il est popularisé dans la littérature fantastique, puis le jeu de rôles Donjons et Dragons. De nouvelles caractéristiques sont apparues. Cette créature descend de la lamie et de l'empuze ou empousa ; elle possède le pouvoir de paralysie.
Le romancier populaire du xixe siècle Paul Féval fait de la goule la femelle du vampire. Dans son livre La Vampire (1856), un vampire femelle hante le Paris de 1804, où elle est mêlée au complot de Georges Cadoudal contre le Premier Consul. Dans un épisode comique, le secrétaire général de la préfecture de la Seine étale sa science et précisant que la femelle du vampire n'est pas appelée une vampire, mais une « oupire » ou une « goule »[citation nécessaire]. Toujours en France, cette créature apparait en 1905 dans Les Goules un drame en deux actes de Jean Lorrain et Charles Esquier.
L'auteur de récits fantastiques H. P. Lovecraft et le jeu de rôles tiré de ses œuvres, L'Appel de Cthulhu, en font des nécrophages capables d'absorber les souvenirs de leur « repas » et de prendre son aspect pour un temps limité. On trouve donc des humains qui louent des goules pour ressusciter les morts et les interroger ou revivre une dernière fois avec elles. De surcroît, trop fréquenter les Goules peut mener un humain à devenir Goule lui-même. Il s'agit d'une sorte d'humanité parallèle qui vit principalement dans les grottes des « Contrées du Rêve ». Un ouvrage fictif de l'univers lovecraftien tourne même autour des goules : le Culte des Goules. Prétendument écrit en 1702 par le Comte d'Erlette, ce traité de magie noire est censé proposer, entre autres hérésies, des rituels pour commander aux goules.
Selon les œuvres d'Edgar Allan Poe, la goule se transforme en femme afin d'attirer ses victimes. Elle n'est cependant ni homme, ni femme, ni bête, ni humaine.
Le surnom de « la Goule » est celui qui est souvent donné à la comtesse Báthory.