Je ne me suis pas encore totalement remis. Autant le reconnaître sans attendre, j’ai versé une larme pendant l’ultime épisode. Faisons un bref flash-back.
Un certain mercredi soir de l’an 2018, 22h00. Ça fait longtemps que je n’ai pas vu d’animes. En manque terrible d’inspiration, j’ouvre mon ordinateur et file sur Oricon voir quelles ont été les meilleures ventes de l’année précédente.
Primero : One Piece, évidemment.
Secundo : Shingeki no Kyojin, ça coule de source, mais je me le garde pour plus tard.
Tercero et quatro : Kingdom et My Hero Academia, pas envie pour le moment.
Quinto : Tokyo Ghoul : re. 5 303 514 copies vendues au cours de du dernier exercice.
Une ambiance sombre et un protagoniste à priori badass, le tout avec un petit air de déjà vu. Et si je commençais par visionner le début du manga ?
Jeudi matin. 05h00. Je lance le téléchargement de la première saison, Tokyo Ghoul.
05h15. Mon instinct me dit que cet anime est fait pour moi. Je démarre le téléchargement de la seconde saison, Tokyo Ghoul √A.
Samedi. 17h50. J’ai enfin trouvé le temps de dévorer le premier épisode.
18h10. Je suis mitigé. Les premières minutes ne m’attirent pas vraiment. Une histoire dans un Tokyo moderne où cohabitent contre leur gré humains et goules, ces dernières avalant les premiers. Je poursuis tout de même, il ne faut pas être mauvaise langue.
18h40. Au milieu du troisième épisode, je pense être atteint. Par quoi ? Je ne saurais le dire précisément. Pour le moment, je me contente de prendre mon pied.
Dimanche. 21h30. Je viens à l’instant d’achever la première saison. C’était donc ça. L’intrigue, à première vue, ne paraît pas exceptionnelle. Mais les actes qu’elle provoque et les émotions qui en découlent sur les personnages nous touchent à un plus haut point.
Ajoutez à ça une bande-originale tantôt mélodramatique, tantôt électrique pour les scènes de combat. Une bande-son plus qu’appréciable qui vous tirera les larmes aux yeux quand vous repenserez aux moments clés de l’anime.
Ces combats justement – bien qu’ils soient irrésistibles – m’ont quelque peu déçu.
Surtout lorsque l’on voit le potentiel exponentiel de personnages badass qui apparaissent tout au long des épisodes qu’il y avait à exploiter. J’estime que ces derniers auraient pu être bien plus attrayants dans la mise en scène et explosifs, à l’image d’un One Punch Man par exemple.
Mais cet aspect négatif, un des seuls de mon point de vue, n’altère en rien mon avis.
Enfin, le protagoniste, nommé Ken Kaneki, demeure plus mystérieux que jamais, et est sans doute un des plus attachants personnages que j’ai pu voir à l’écran. Toucher un mot de celui-ci réduirait votre appréciation du manga si vous venez à le regarder.
Du reste, c’est une morale emplie de bon sens qui est discutée dans le manga. Un compromis intéressant auquel aucun parti ne trouve vraiment de solution, mais également à la genèse du cataclysme intérieur de notre héros principal.
21h40. J’entame Tokyo Ghoul √A sans plus attendre.
Lundi. 15h00. Et rebelote, mais avec encore plus d’émotions. Je sèche mes deux trois larmes suscitées par le dernier épisode de cette seconde saison…
Ne pas faire une critique à chaud, je vais me doucher, me détendre et je reviendrai dans une heure tapante.
16h05. J’ai mis un peu plus de temps à me vider la tête que prévu. Je lance une compilation des bandes-originales de l’anime d’une cinquantaine de minutes, ça sera suffisant pour dire ce que je ressens.
16h07. Je vous écris ces lignes, et ne peux que vous y conseiller – à la suite de cette critique totalement inconstruite, subjective, motivée uniquement par mes sentiments les plus profonds et mon esprit actuellement bouleversé – de vous y mettre dans les plus brefs délais, amateurs de mangas ou non.
Tokyo Ghoul : re. A nous deux.