Quand Stallone porte une série à lui tout seul, ça devient Tulsa King. Peu importe les partenaires, l'histoire convenue, la réalisation feignante, Sly écrase toute la série de son personnage de gangster au cœur tendre.
Non pas qu'il s'agisse d'une mauvaise idée pour un résultat somme toute correct, mais le roi de TULSA, qui prends ses quartiers bien loin des standards dus à son rang de mafiosi citadin trace sa voie tranquillou.
Son installation puis son épanouissement dans une ville de province typiquement middle-west reste sympathique, et il cabotine à souhait, mais la série ronronne gentiment, avec prévisibilité, à la vitesse d'un Massey-Ferguson.
Accompagner le vieux bonhomme dans sa découverte de nouveaux moyens illégaux et "modernes" (Weed, Nouvelle énergie...) pour faire de la monnaie m'a néanmoins fait esquisser quelques sourires.
Fan de Stallone vous allez vous régaler avec cette histoire agrémentée de jolies punch-line, les autres, vous vous endormirez gentiment ce dimanche sur votre canapé pour vous réveiller en pestant contre cette après-midi durant laquelle vous auriez pu être plus créatifs.