Le procédé d'utiliser un tiers pour raconter une histoire se montre encore très efficace. Une jeune fille découvre le journal de sa mère, qui raconte sa vie de jeune femme en 1998, et nous voilà embarqués dans cette tranche de vie ( la médiation du tiers accentue la nostalgie du récit ). Cette jeune femme va vivre sa passion pour l'escrime, des rencontres d'amitié, d'amour, une vie banale, mais intensément vécue, remarquablement écrite par des scénaristes et des dialoguistes inspirés et bien rendue par une réalisation subtile. Le casting est parfait, avec une mention spéciale pour Kim Tae-ri qui donne beaucoup de vie et d'empathie à son personnage. Malgré la toute fin hésitante ( on sentait que la production avait un contrat avec tant d'épisodes ) et qui ressemblait plus au tournage d'une pub, l'essentiel de cette série a su se faire aimer, avec tendresse. Voilà l'état qui dominait, de la tendresse et de l'intérêt pour ces personnages.