25 ans après, Laura Palmer a donné rendez-vous à Cooper. 25 ans plus tard, Lynch prend les commandes de ce qui semble être son odyssée. Ce n'est pas la saison 3, dans le sens d'une suite. C'est le retour de Twin Peaks. La série ne fait pas un "revival", elle prend en compte les 25 années de changements en terme de séries, d'histoires. Cet énorme film divisé en 18 parties est à vivre comme une expérience. A quoi bon se torturer après chaque épisode pour essayer de comprendre pourquoi il se passe telle ou telle chose, on pensera notamment à notre bien aimé Audrey Horne. Lynch nous propose de vivre une expérience unique à travers cette série. Des épisodes comme le 8 par exemple, sont des cataclysmes visuels et sonore.
J'ai l'impression que ce retour condense l'oeuvre de toute une vie, on retrouve tout ce que l'on peut aimer chez Lynch, des images fortes en symboliques, un travail sonore hypnotisant, une mise en scène labyrinthe. Etant diffusé en même temps que Game of Thrones, le sentiment d'amour que j'éprouve envers cette série s'est renforcée. Je m'explique, à l'heure où Game of Thrones, faute de temps, accèlére les péripéties, faitt du fan service, et devient prévisible (oui, le dragon à la fin, qui ne l'a pas vu venir ?), on a ici une série qui se regarde comme un rêve et qui n'est ni prévisible. Et surtout Lynch évite le fan service, il ne répond pas aux désirs des fans qui ont fantasmé sur ce retour. Cela n'empêche pas Lynch d'aimer ces personnages.
C'est principalement ce ressenti que l'on a, l'amour. Lynch aime les personnages, les acteurs et on est touché par tant d'amour.
Au niveau de l'histoire, il n'y a rien à résumé, juste à découvrir
Bon voyage !
"Who is the dreamer ?"