Twin Peaks, bourgade à la frontière canadienne, dans la région de Washington, perdue, dans l'immensité de la nature. Ville américaine, en apparence tranquille, simple. Rien n'est plus simple que la vie dans cette communauté aux 51 201 visages, dont l'on va découvrir certains au fil de deux saisons et de 30 épisodes.
Apparence, un mot qui décrit parfaite Twin Peaks, qui sera mise à mal par le décès de Laura Palmer et l'arrivée du FBI sur l'affaire. Apparences, diverses et variées, qui dissimulent les secrets de chacun dans une ville surnaturelle.
Comment ne pas faire comme Dale Cooper, cet agent si spécial. Comment ne pas tomber pour Twin Peaks et ses intrigues, pour son côté kitsch et ses personnages qui ont tous quelque chose à raconter, à cacher. Nulle ville n'est plus vivante que Twin Peaks, personne n'est laissé pour compte, de la plus fade des romances à la plus crooner des danses.
Qui a tué Laura Palmer ? Vous le saurez bien assez tôt. L'importance n'est pas la destination, mais le voyage qui va vous y mener.
Oeuvre tragi-comique, d'un lyrisme onirique. Fable moderne. Révolution.
Hasardeuse, par moment, car rien n'est parfait en ce bas monde. Décousue, une intrigue dont la structure n’apparaît que trop tard, quand la résolution devient une évidence. Évidence ? Disparue, dans les rêves. Sous les rideaux rouges d'une Loge d'où l'on veut et ne veut plus partir.
Twin Peaks, qui hante vos rêves et vos pensées, qui déjoue vos attentes, qui termine d'une caresse froide sur votre nuque, un rire macabre aux lèvres.
Fire... Walk with me.