Saison 1 :
A la mort de leur père, les enfants d'adoption de cette famille dysfonctionnelle de super slips vont tenter d'arrêter la fin du monde !
Voilà un série que j'avais commencé il y a plusieurs mois et que j'avais lâché par ennuie au 5ème épisode. Et puis, voilà que 4 mois plus tard, après en avoir lu le Comics, j'ai décidé subitement de la finir, un peu embêté d'avoir calé au beau milieu et me disant que la seconde moitié pourrait être surprenante, à l'image des épisodes graphiques...
Et bien pas du tout ! Toute la série est bancale et calamiteuse, servie par des acteurs peu crédibles au service de leur personnage insipide. Seul 4 d'entre eux relèvent le niveau et permettent à la série d'exister et d'être un tant soit peu regardable. Il s'agit de Cameron Britton (Hazel) ; Robert Sheehan (Klaus) ; Aidan Gallagher (Numéro 5) et de Colm Feore (Sir Reginald Hargreeves).
Ah oui et aussi le pan sapiens en image de synthèse qui joue mieux que la plupart des protagonistes de cette histoire. Chapeau à lui.
Là où la BD est captivante, surprenante, intrigante et rythmée, la série n'est rien de tout ça. Le remaniement de l'histoire originelle a été vidée de toute substance, les personnages sont creux et la plupart inintéressants et il pourront mourir sans un regret. Les situations sont mal construites et au final absurdes. La réalisation juste correcte manque de l'imagination qui fait le sel du Comics, le nombre de faux-raccord est délirant...
Bref une série a éviter totalement à moins d'apprécier particulièrement les pertes de temps.
Issu d'une bande dessinée excellente et plutôt adulte, et à l'heure des "The Boys", "Watchmen" et autres séries dérivée d'univers du Comics, The Umbrella Academy manque totalement la cible. Peut-être, une fois de plus, à cause de producteur voulant louvoyer entre traitement adulte et échapper à une quelconque censure lié à l'âge du téléspectateur.
Bref, passez votre chemin.
A noter que Netflix a néanmoins annoncé une saison 2. A fond le fun …!
Saison 2 :
Alors que les membres de la famille dysfonctionnelle que sont l'Umbrella Academy fuient l'Apocalypse à travers le temps, les voilà éparpillés dans les année 60, quelques années avant l'assassinat de J.F.K. Malheureusement l'Apocalypse les a suivie. Arriveront-ils à se retrouver ? Pourront-ils arrêter la nouvelle catastrophe ? Voudront-ils mettre fin au vie qu'ils se sont construit dans cette nouvelle époque ? Arriveront-ils à échapper aux tueurs des contrôleurs du temps ?
Alors que je n'avais que peu apprécié la première saison qui, à mon sens, en voulant rester "fidèle" à la BD souffrait d'une faiblesse d'écriture, et surtout n'arrivait pas à caractériser les membres de l'Umbrella sauf pour deux d'entre eux, cette deuxième saison s'en tire beaucoup mieux.
Au fil des épisodes on en apprend beaucoup plus sur chaque personnage (y compris Sir Reginald Hargreeves) et on arrive enfin à s'y attacher. Sauf, peut-être, pour Vania (Ellen Page) dont le jeu d'actrice me laisse sur le bord de la route.
Sinon, on y retrouve les tueurs psychopathes, les magouilles, les enjeux de pouvoir régnant au sein du contrôle temporel, les folies temporelles et tous les problèmes de cette famille à l'éducation foireuse, dans un univers bien mieux maîtrisé.
En ce qui concerne la réalisation, si certains plans m'ont paru inutiles, il y a aussi par moment des traces de David Lynch.
Cependant, je trouve au final que Doom Patrol s'en tire beaucoup mieux car poussant les curseurs de la dinguerie beaucoup plus loin comme si l'Umbrella Academy n'assumait pas pleinement ses côtés surréalistes.