Suis je vraiment le seul à avoir ressenti une sorte de mur invisible entre moi et cet anime ? Pourtant, en vue des avis dithyrambiques, il était presque impossible que je n'aime pas, ne m'étant jamais vraiment éloigné des avis concernant les œuvres encensées par tout à chacun.
Mais le ressenti est bien là, après 6 épisodes visionnés, je n'ai rien ressenti justement devant cette histoire entre une jeune fille et son nouveau tuteur, en la personne d'un célibataire endurci à la trentaine bien entamée. Visuellement beau, poétique même, avec ses délicates touches de peinture et sa fluidité hors pair, Usagi Drop apparaît comme le genre de slice of life que je ne peux qu'aimer d'ordinaire (J'avais beaucoup aimé Kakushigoto par exemple, pour ne citer que lui)
Mon contact froid et impersonnelle avec cette œuvre au demeurant si émouvante m'a fait réalisé que parfois, il ne faut pas chercher à comprendre pourquoi on ne ressent rien devant une œuvre. Ce n'est pas parce que tout le monde reste en émoi devant que vous devez forcément l'être aussi, pourrait on dire.
En attendant un moment plus propice à son visionnage, Usagi Drop prend la poussière.