Bon ben...Mazel Tov !

Attention, ceux qui s'attendent à une comédie dramatique peuvent oublier le terme comédie, ici on ne rigole pas. Les séquences sont brutes, parfois crues, mais empreintes de réalisme. Pas de fioritures ni d'effets spéciaux dans la mise en scène.

Après quelques recherches (merci ma femme), il faut savoir que l’histoire dont elle s’inspire prend pas mal de libertés avec l'authenticité du livre de Deborah Feldman.

L’opposition est le terme le plus intéressant de cette série. Elle met en lumière un mode de vie fondé sur les rancœurs et les persécutions d’un peuple, face à une culture Berlinoise qui a déjà pansé les blessures du passé.

Cette mini-série s’avère, par moments, touchante. Je pense surtout à la scène finale, qui respire l’authenticité. Authentique, oui, c’est ça ! Oppositions et authenticité sont les deux termes qui demeurent après le visionnage.

Tout se déroule entre deux temporalités : le présent, un brin idéalisé dans sa première moitié, car tout le monde semble sympathique à Berlin, et le passé, un petit build-up qui nous ramène progressivement à la scène initiale pour un dénouement qui, même s'il est crédible, peut laisser un goût amer à ceux qui n'aiment pas les fins partiellement ouvertes.

Esty va-t-elle intégrer l'Académie musicale ? Comment fera-t-elle pour protéger son enfant ? Même deux lignes de dialogue à la fin de l’épisode auraient pu suffire.

Que va-t-elle devenir…? Mazel tov !