un chef d'oeuvre (qui n'a pas pris une ride)

Saison 5
Trois ans que j'avais mis de côté Urgences (pourtant MA série préférée), me voilà de retour pour la suite de ma review.
Même si cette 5ème salve d'épisodes permet à la série de gagner en régularité (et à des niveaux toujours + élevés), c'est clairement à partir de la suivante que, pour moi, Urgences décolle vraiment.
C'est durant ces 22 opus qu'un célèbre acteur "poivre et sel" va quitter la série, ce qui n'est pas une mauvaise chose. D'une part parce que j'ai jamais été un méga fan ni de l'acteur, ni du personnage, ni de son couple dans la série, et deuxièmement, je trouve que ses intrigues tournaient en rond. D'ailleurs, celle de son départ est du réchauffé, c'est la même que la saison précédente, et ses prises de bec avec sa hiérarchie (surtout avec Kerry Weaver) sont les même depuis 5 saisons.
Plus globalement, cette saison 5 est une saison de transition. Entre ce départ précipité et l'arrivée, le retour ou le passage en tant que "principaux" de 4 personnages important en saison 6, la série avance mais elle se cherche (ils se cherchent d'ailleurs un chef des urgences toutes la saison).
Mon seul petit regret réside dans le traitement auquel a eu le droit le personnage de Maggie Doyle (Jorja Fox). Arrivée la saison dernière, elle a quasiment été effacée cette année. Dommage, elle m'était sympathique. Cela dit, je préfère voir le verre à moitié plein, ça lui a permit de postuler pour CSI Les Experts l'année suivante (financièrement, elle n'a pas du le regretter) ^^

Bref, la meilleure saison jusqu'ici mais le meilleure reste à venir.

Notes : entre 14.5 et 19.5
Moyenne : 16.77/20 (+0.50 sur un an)

Saison 6
Treize, c'est le nombre de personnages principaux (et donc présent au générique) durant cette sixième salve d'épisode, c'est monstrueux. En douze ans de sériephilie, je ne crois pas l'avoir vu ailleurs. Heureusement que Grey's Anatomy n'a pas de générique, on ne saura jamais si la série de Shonda Rhimes l'aurait dépassé sur ce plan là également ^^

Cela dit, grand nombre de personnages ne rime pas forcément avec personnage délaissé et sans intérêt. Durant ces 22 opus, ils ont tous leur utilité et leurs scènes qui fait qu'on les remarque.
Après, quand on dit treize personnage, ce n'est que durant 3 épisodes, parce ce que comme tout le temps dans Urgences, il y a du mouvement (3 départs et 5 arrivées cette saison).
Deux départs marquants cette saison donc, celui qui a lieu dans le mythique double épisode de Saint Valentin (le poignardage toussa toussa), et celui de Carol.
Même si j'aime bien son personnage (et même si par son retrait, elle laisse le champ libre à Abby que je déteste ^^ ), je suis content que Julianna Margulies ait refusé un chèque de 27 millions de dollars pour continuer deux ans de + (ce qui aurait fait d'elle l'actrice la mieux payer de la télévision). Son personnage conclut ainsi ses storylines de manière logique et cohérente.

Bref, on est proche ici de la perfection, très peu de chose à redire sur cette saison.

Notes : entre 16.5 et 20
Moyenne : 18.77/20 (+ 2 points sur un an)

Saison 7
🎼 Viens, voir, viens voir le docteur, non, n'aies pas peur 🎼 (Doc Gynéco / "Viens voir le docteur")

Je poursuis mon rewatch d'Urgences avec ma 3ème saison préférée. C'est fou, à chaque fois que je reprends la série, je suis impressionné par son rythme infernal. Y'a toujours beaucoup de mouvements et de bruits, et, à chaque fois que le show ralentit pour une séquence plus intimiste ou émouvante, on est rapidement surpris par les sirènes hurlantes d'une ambulance, un brancard qui claque contre une porte, les cris d'un patient, du sang qui gicle ou la ruche qu'est l'hôpital et son ballet incessant de personnages (médecins, infirmières, réceptionnistes, ambulanciers, personnel d'entretien, patients et accompagnants ou simples figurants). C'est l'une des choses qui me fait dire qu'Urgences n'a pas pris une ride et qu'elle est toujours accessible à des gens qui veulent la découvrir en 2021 (moi même je l'ai vraiment regardée qu'en 2015).

Une excellente salve d'épisodes donc avec très peu de fausses notes. Romano qui vire Peter, Kinesha, la petite amie de son neveu dont l'histoire s'étire un poil trop et surtout la mère d'Abby qui débarque à l'hôpital telle une tornade et qui s'incruste dans la vie de sa fille. Sally Field a beau avoir eu un Emmy Award pour ce rôle, ça n'a jamais été une histoire facile pour moi. Trop exagérée, trop d'épisodes centrés dessus et j'avoue que le fait cette intrigue soit directement liée au personnage d'Abby avec lequel j'ai tant de mal n'aide pas ^^

En revanche, j'aime tout le reste, des histoires des personnages aux cas médicaux hebdomadaires. Car pour moi, ça reste l'une des forces d'Urgences (en + du rythme).Après 7 saisons, ils savent encore écrire des intrigues touchantes et de véritables cas de conscience.

Quand aux personnages, aussi surprenant que ça puisse paraitre quand on connait la série, il n'y 'a aucun changement de casting majeur cette année, ni arrivée ni départ. C'est à se demander si ce ne pas l'unique fois au cours de la série ^^

Bref, du très bon Urgences.

Notes : entre 16 et 20
Moyenne : 18.45/20

Saison 8
🎼 J'ai la rate qui s'dilate, j'ai le foie qu'est pas droit, j'ai le ventre qui se rentre, j'ai l'pylore qui s'colore, j'ai le gosier anémié, l'estomac bien trop bas, et les côtes bien trop hautes, j'ai les hanches qui s'démanchent, l'épigastre qui s'encastre, l'abdomen qui s'démène, j'ai l'thorax qui s'désaxe, la poitrine qui s'débine... Ah bon Dieu qu'c'est embêtant d'être toujours patraque, ah bon Dieu qu'c'est embêtant, je n'suis pas bien portant 🎼(Gaston Ouvrard / "Je ne suis pas bien portant").
Si y'a bien une série pour laquelle je pouvais citer Ouvrard, c'est bien Urgences ^^

Cette huitième salve d'épisodes est ma préférée, sans doute parce qu'il y a beaucoup de choses marquantes, la plupart positives (voire sublimes)... mais pas que ^^ L'insupportable ado de Mark, le triangle Carter/Abby/Kovac, l'histoire Carter/Susan (même si c'est pas si pire), toute l'intrigue autour de la serveuse française (Julie Delpy), les parent de Carter, Susan qui cherche sa soeur dans le crossover avec New-York 911. C'est drôle que j'apprécie autant cette saison malgré la présence de certaines de ces intrigues bien pourries (à des degrés divers) ^^
Tout le reste est excellent donc c'est pas si mal. Et oui, c'est l'avantage d'Urgences et de sa bonne dizaine de personnages principaux, quand un est inintéressant, les autres sauvent l'épisode (sans compter la partie médicale qui reste excellente la plupart du temps).

Et donc concernant les cas médicaux de la semaine, ça reste sympa mais j'ai cette impression (justifiée ou non j'en sais rien) qu'ils sont moins nombreux et surtout moins marquants à partir de cette saison (déjà un peu l'année dernière).
A la décharge des scénaristes, c'est celle qui compte le + de personnages importants, ou ils leurs arrivent beaucoup de choses et surtout celle avec pas mal de changement dans le cast. Forcément, devoir traiter 4 départs, 2 arrivées et 2 retours, ça prend du temps de parler de chacun d'eux ^^

Bref, du très très bon Urgences (faut en profiter parce que ça va plus durer bien longtemps ^^).

Notes : entre 16.5 et 20Moyenne : 18.91/20 (ma meilleure moyenne)

Saisons 9&10

🎼 Ne retiens pas tes larmes, laisse aller ton chagrin 🎼 (Amel Bent / "Ne retiens pas tes larmes").

On va pas se mentir, je suis pas un grand sensible et les occasions de me voir pleurer devant une série sont rares (même devant This is us ça ne m'est pas arrivé c'est dire ^^) mais je dois reconnaitre qu'Urgences réussit cet exploit. Les épisodes africains sont d'une dureté et d'une telle puissance que je n'ai en effet pas pu m'empêcher de verser ma larme.

Ces opus se déroulant au Darfour et au Congo sont LA nouveauté et l'originalité de ces deux saisons. Ils emmènent Urgences dans une nouvelle dimension, des contrées encore jamais explorées (pour elle comme pour les séries dans son ensemble). Il m'est très difficile de vous décrire leur force et ce que j'ai ressenti devant, il faut les voir pour comprendre.

La saison 9 est dans la continuité des précédentes (malgré les départs de plusieurs personnages historiques). Hormis le tout premier épisode africain, il n'y a rien à signaler de particulier.

En revanche, la saison 10 est synonyme de changement. Plusieurs départs à signaler (dont un qui n'a vraiment pas de bol avec un certain moyen de transport ^^), quatre acteurs présents de manière + irrégulière (dont Kerry qui change de VF au passage pour mon + grand déplaisir), et surtout l'arrivée de trois nouveaux qui rythmeront la série jusqu'à son terme, et pas les meilleurs c'est certain...et dire que je pensais être tranquille encore une saison sans eux) ^^

A noter la présence d'un acteur que je viens seulement de reconnaitre lors de ce revisionnage (mieux vaut tard que jamais ^^). Glenn Howerton interprète un interne (Cooper) durant quelques épisodes. J'ignore la raison pour laquelle on ne l'a plus revu par la suite (choix du comédien ou la production ne l'a pas trouvé assez bon acteur ou son personnage pas assez intéressant). Je trouve ça vraiment dommage, il avait un certain potentiel et j'aurais bien aimé le suivre quelques années. Cela dit, ce rôle lui a peut-être permis de se faire remarquer et ainsi d'intégrer peu après It's always sunny in Philadelphia sur FX, dans lequel il joue depuis 17 ans!!!

C'est un de ces nombreux personnages qui disparait sans crier gare, sans qu'on en connaisse la raison et sans qu'on en fasse plus jamais référence par la suite. Un jour il disparait...comme ça ^^

Bref, encore la quasi perfection pour Urgences.

Notes : entre 14 et 20

Moyennes : 18.20 et 17.50/20

Saisons 11&12

🎼 Tout va très bien, madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien 🎼 (Ray Ventura / "Tout va très bien, madame la marquise").

Urgences étant ma série préférée, j'ai envie de me convaincre que tout va bien, que le drama médical n'a pas bougé en restant un modèle d'écriture et de subtilité, malheureusement, j'ai peur de me voiler la face ^^

Bon, Urgences a toujours ses fondamentaux qui lui permettent de garder mon intérêt à un niveau élevé. Son rythme effréné, son métro, l'hôpital (avec ses patients/cas médicaux, ses infirmières, ses portes automatiques ou celles cognées par les brancards, son brouhaha permanant etc...), son générique, tant de sons familiers qui évitent à Urgences de sombrer. Après, y'a tout le reste, et principalement les personnages...et là, c'est plus du tout pareil.

Il m'est difficile d'être aussi enthousiaste après les départs de Carter et Susan (qui n'étaient déjà plus aussi intéressants sur la fin), avec la présence limitée de Kerry...et encore plus quand les principaux s'appellent Pratt, Aby, Sam et Neela ^^ Dans le lot, je sauverai un peu Morris (pour l'humour) et Ray Barnett (pour le physique de Shane West ^^), mais bon, là encore, pas de quoi s'emballer non plus.

Je sais pas, c'est un peu comme si ils ne savaient plus écrire avec le même talent qu'avant. Même Kovac a perdu de l'intérêt depuis son retour d'Afrique (le coller à Sam et son gosse n'a pas aidé j'en conviens ^^ ).

A noter l'arrivée en saison 12 de 2 nouveaux avec du potentiel (Eve Peyton et Clemente)...malheureusement, ils ne font pas long feu...quand ça ne veut pas ^^

Sinon, j'ai remarqué pour la première fois la présence (dans un épisode tourné à Paris) d'Alexis Michalik. Le mec qui était certes déjà pas mal à l'époque mais qui fait partie de ces gens qui embellissent au fil des années ^^

Bref, pour l'ambiance générale, Urgences reste excellente, par contre, je crois pas que je retiendrai grand chose des intrigues de ces 2 saisons (en tout cas, il m'en restait plus grand chose lors de ce rewatch. Après, on est loin de la catastrophe non plus.

Notes : entre 13 et 19.5

Moyennes : 16.14 et 16.18/20 ( -1.36 sur un an et -2.06 sur deux ans)