Vernon Subutex, disquaire au chômage se fait expulser de son appartement. Devenu SDF, il renoue avec d'anciennes connaissances, en rencontre de nouvelles. Pendant son errance, il rencontre Alex Bleach, une vieille connaissance, qui décède brusquement après avoir renoué avec la scène.
Vernon, c'est une ville de moins de 24 000 habitants dans l'Eure mais c'est aussi le prénom original d'origine normande du héros (anti héros?) de la série de Cathy Verney, produite par canal+, diffusée sur le petit écran en 2019.
N'y allons pas par 4 chemins, je n'ai pas aimé du tout Vernon Subutex la série. Je n'avais pourtant pas lu les livres de Virginie Despentes qui ont bonne réputation.
Errance vaine
Vernon subutex, c'est l'errance vaine d'un ex disquaire au chômage, expulsé de son appartement. Pour l'interpréter, le choix s'est porté sur Romain Duris, au look "neanderthalien" vraiment négligé. Pour autant, l'intéressé qui n'a jamais plus de 10 euros en poche peut remercier sa "bonne fée": pendant les deux tiers de la série, il "tape l'incruste" et "couche" avec d'anciennes connaissances, il a tellement peu de scrupules qu'il en dépouille même certaines... Qui peut prétendre que les femmes sont vénales? Vernon Subutex est surtout un parasite.
Parallèlement, la hyène (Céline Saillette), à la fois détective et experte en arts martiaux, est à la recherche de 3 cassettes enregistrées par Alex Bleach avant son décès qui pourraient compromettre Laurent (Laurent Lucas), quelqu'un d'influent dans le milieu de la production.
Les 2 histoires vont cohabiter sans jamais réellement se croiser pendant 9 épisodes de 35 minutes, sans jamais avoir éveillé chez moi le moindre intérêt. Pour "meubler" puisque c'était apparemment nécessaire, d'autres personnages mineurs vont faire leur apparition comme Aicha (qui a comme un air de Diam's version 2.0), fille musulmane pratiquante voilée de l'ex star disparue du porno, Vodka Satana...Narrativement, l'histoire manque de "liant" et surtout de rythme, on ne sort jamais du registre de l'anecdote.
La série n'a pas d'enjeux et les personnages n'ont suscité chez moi aucune empathie...sauf Colette le bouledogue.
Le tout est rythmé par une musique alternative plutôt sympa( (Undertones, Suicide, Vitalic...). Cela ne suffit pas selon moi à sauver Vernon Subutex (qui ne risque pas de s'exporter hors de nos frontières...) du naufrage.
Ma note: 4/10