Deux choses a savoir avant de commencer.
- Brave yourself, this Is HBO
- Si vous vous ennuyez facilement, passer votre chemin.
Si vous avez lu mes autres "critiques" vous saurez que je marche à l'ambiance, à l'émotion, à l'image, qu'un scénario bancal ne va pas me rebuter si l'esthétique me plait.
Et bien Vynil fait presque exception à cette règle.
En effet, le pilote de la série est long (1h48 quand même), mais surtout, lent.
Comme déjà pointé dans cette très bonne critique, ce pilote veut en dire trop, on se disperse et on nous perd. C'est comme être à un apéro, goûter pleins d'amuses gueules vachement bons, mais ne pas en avoir assez. On a de tout, des tas de choses qui commencent bien, on veut en savoir plus et on nous laisse en plan. Mais pas en mode cliffhanger, non, en mode pas fini, en mode manque des pages dans le scénar. D'ailleurs, ils aurait pu trouver un moyen de mieux signaler les jumps temporels, je me suis un peu perdue parfois entre le présent et le début de la carrière de Richie.
C'est dommage, parce qu’à coté de ça on a une esthétique juste magnifique, parfaite (si on omet des faux raccords terribles
Quand richie pete un cable avec sa guitare, regardez bien son epaule lorsqu'il parle a sa femme, un coup sur deux le strap de la guitare aura disparut
). Et une bande son à tomber, forcement.
Après, le soucis ici c'est les références, il faut soit avoir vécu a l'époque soir être un expert en rock n roll pour toutes les comprendre, et ça c'est dommage. Ca donne un peu l'impression d'être prit de haut "quoi, tu connais pas cet artiste/chanson/groupe fabuleux ?", alors forcement y'a des refs assez connus pour qu'on capte (#ledzep entre autre) mais on est très vite laissé sur la touche face à la multitude d'artiste qui nous sont balancé à la tronche.
Et voilà pour le pilote.
Je pense que j'ai eu la chance de ne le regarder qu'une semaine après sa sortie car j'ai pu enchaîner directement sur le second épisode, qui plus court (50 minutes tout de même), est aussi meilleur (à mon humble opinion bien sur).
Le scénario se disperse moins sur les différentes histoire, on suit mieux, et puis c'est toujours aussi beau (bonne nouvelle).
Je pense d'ailleurs que le personnage de Juno Temple va défoncer sa race.
Bref, sans ce deuxième épisode je ne sais pas si j'aurez continué, mais maintenant... Vivement la suite !