Rien qu’en entendant l’opening, j’ai la sensation que mon cœur se serre. C’est assez bizarre de voir à quel point on à certains animes de notre enfance dans la peau. Vision of Escaflowne, à l’instar des DragonBall, Gundam, Sakura Card Captor ou encore plus anciennement Galaxy Express 999 , fait immanquablement partie de ces œuvres qui m’ont influencé et construit.
On ne sait pas vraiment dans quoi on s’embarque quand on commence, mais la série réussi l’alchimie avec une confluence entre des univers contemporain, heroic fantasy et mecha. Mais dans le fond, ce que représente véritablement Escaflowne c’est tout simplement une belle histoire d’amour entre deux personnages qui se cherchent avec toute la candeur et la maladresse qui la caractérise.
En seulement 26 épisodes, la série peut se targuer d’avoir réussi l’incroyable tour de magie de mettre en scène des personnages profonds et ambiguës ; si bien qu’on finit tôt ou tard par éprouver de l’empathie, voir même plus fort, de la sympathie pour eux ; autant les protagonistes que les antagonistes.
Difficile également de ne pas remarquer le soin apporter à la bande son instrumentée par l’orchestre philharmonique de Varsovie et l'opening « Yakusoku wa Iranai » –probablement l’un des meilleures à mes yeux- chanté par Maaya Sakamoto.
Les plus sceptiques remettront en cause le déroulement parfois quelque peu confus ou bien le manque de « pêche » dans les affrontements ; en ce qui me concerne, j’ai tellement d’affection et d’amour pour cette série que j’en ai rien à foutre.
A mes yeux, Vision of Escaflowne, c’est une putain de madeleine de Proust…