"Walker, Texas Ranger", ou comment mon père m'a fait subir 10 saisons de bien-pensance à l'américaine, de messages politico-religieux tous plus douteux les uns que les autres, et surtout, un piètre divertissement. J'ai vu la plupart des épisodes (j'étais jeune hein, et pis bon, si ça pouvait me permettre de passer un peu de temps avec mon paternel...), en version française ou en espagnol, c'est tout aussi catastrophique: en plus de doublages posés à la truelle, le schéma des épisodes est toujours le même, les personnages sont archi-caricaturaux, les acteurs juste mauvais, les combats extrêmement mal chorégraphiés. Bref, toujours le même spectacle, jusqu'à l'écoeurement.
Un Walker que l'on veut fuir dans le quart d'heure.
Un Trivette qui vaut pas tripette.
Une Cahill que l'on croirait sénile.
Un Parker que l'on voudrait ailleurs.
Une équipe éclectique. Une Dream Team qui respecte les quotas: le macho badass, le black, l'atout charme (erf...), et le vioc à qui on la fait pas.
Et les autres. Les seconds rôles. Les "bad guys". Ceux qui enfoncent encore un peu plus le show dans la médiocrité.
Et puis "Walker, Texas Ranger", c'est ce générique "chanté", infligé même, par un Chuck monocorde dépressif qui se demande sans doute un peu lui-même ce qu'il est venu faire là. Un texte profond et engagé, voilà tout ce qu'il nous manquait !
https://www.youtube.com/watch?v=NIYZVSElmj4
J'ai une théorie, selon laquelle la série serait portée par le frère jumeau de Chuck Norris. Car après tout, si Carlos Ray avait lui-même tenu le rôle principal de "Walker, Texas Ranger", l'intrigue des 10 saisons aurait été bouclée en 1 seul épisode. Mais cette théorie reste à vérifier. En attendant, que voulez-vous ? Celui qui "met les pieds où il veut, Little John, et c'est souvent dans la gueule" est divorcé et a eu quatre enfants (connus), en tout et pour tout. Une grande famille donc, qu'il fallait bien que Chuck nourrisse...