J'ai eu un peu de mal à me lancer, m'attendant à devoir subir les tropes classiques du héros-paillasson que l'on déteste tous (Kateikyo hitman Reborn!, Accel World) et son chara-design de femboy avait de quoi inquiéter (Je sors de quelques manahwas bizarres).
Alors, oui et non, Iruma est certes présenté comme une lavette mais le caste, l'environnement, l'animation sont tellement hauts en couleurs et dynamiques que la paume de la main ne m'a jamais titillée une seule fois durant les 24 épisodes de visionnage.
En fait, j'ai été même amené malgré moi à trouver Iruma très charismatique, sa gentillesse et son optimisme à toute épreuve fonctionne bien dans l'univers et les situations qu'il rencontre.
C'est ce mélange de faiblesse physique et de force de charactère qui font les composants d'un bon héros de shonen classique, recette hélas si rare dans nos animes contemporains bourrés de personnages surpuissants ne faisant face à aucun obstacle d'envergure ou dilemme moral.
L'univers est original, la production est excellente, l'humour fonctionne.
J'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Iruma-kun !