HBO a certainement été séduit par le matériel scénaristique de Westworld. Une dimension philosophique actuelle (l'intelligence artificielle) dans un cadre jouissif. En 1973 Michael Crichton qui produisit le film du même nom, à une époque où une imprimante 3D n'était même de l'ordre du fantasme, avait déjà tout compris.
Nous voici donc embarqué dans une histoire à la Mulholland Drive avec d'épais mystères dévoilés au dernier épisode, retournement(s) de situation compris.
La production n'a pas cédé à la facilité malgré violence et sexe à tous les étages. Scénario solide et fouillé, casting de grande classe et mise en scène digne du cinéma grand écran.
Malgré quelques bémols on est pris au piège et attendons nécessairement la suite avec intérêt.