Windbreaker est un shonen style « furyo » qui veut être plus qu'un simple animé de bagarre comme les autres mais n'est pas toujours intéressant et excitant, malgré une animation et un style visuel qui m'ont beaucoup plu.
Isolé et rejeté depuis son enfance, Haruka a toujours eu le besoin de se battre et n'aime pas l'injustice plus que tout. En intégrant le lycée Furin, il va rencontrer les Windbreaker, une vraie organisation de lycéens bagarreurs qui veulent faire le bien autour d'eux, comme des justiciers du peuple. Dès son premier épisode, l'animé veut jouer la carte du contre-pied face à ce que l'on s'imagine. Le héros est aussi souvent mis devant les contradictions de ses attentes, cette transformation d'un simple cogneur sans but vers un futur leader positif est le fil conducteur de la série. Et sur cette thématique du leadership et de ce que ça signifie, l'animé est particulièrement intéressant et prometteur.
Mais, avec cette sorte de tournoi qui occupe une majeure partie de la saison, j'ai eu l'impression que l'histoire n'a pas beaucoup avancé entre le premier et le dernier épisode. J'ai senti plus d'intérêt et d'affect pour l'histoire des « méchants » de cette saison que pour les Windbreaker, l'impression que cette bande doit encore me convaincre de les apprécier. Cette saison n'est encore qu'une présentation du concept des Windbreaker, et elle souffre parfois des coups de mou qui vont avec.
Ayant déjà vu les couvertures des tomes du manga, j'avais déjà un ressenti positif sur le style, le chara-design de WindBreaker. Et la transition du papier à l'écran est aussi une réussite grâce au travail de qualité de l'excellent studio CloverWorks. L'animé a une vraie ambiance stylé et arrive à créer des moments plus épiques ou émotionnels. La mise en scène des combats est fluide et rythmée, avec ces scènes qui tournent autour des personnages en plein combat. C'est stylé, c'est cool et ça met les frissons, c'est le principal.
Ce premier acte de Windbreaker pose ses thèmes principaux et son concept sans forcément toujours tenir son rythme, mais la coolitude et l'animation m'ont vraiment convaincus de donner ma confiance aux Windbreakers !