Wotaku ni Koi wa Muzukashii raccourci en Wotakoi est disponible sur la Fuji TV dans la case horaire noitaminA. Elle est donc disponible sur Prime video suite aux accords signés entre la Fuji et Amazon. Youpi ! La série compte 11 épisodes.
Le premier tome du manga est disponible en France sous le nom d’Otaku Otaku chez Big Kana. Je le recommande aussi.
La série suit les péripéties amoureuses entre des employés de bureau otaku (terme péjoratif au Japon, contrairement à chez nous). Nous faisons connaissance tout d’abord de Narumi Momose, qui sévère être une fujoshi (une fan de boy’s love/yaoi) qui tente tant bien que mal à cacher ses passions auprès des autres tandis que son partenaire, Hirotaka Nifuji, lui est accro aux jeux vidéo mais ne s’en cache pas. Il ne lâche jamais sa console même sur ses pauses au travail. S’ils semblent parfaits l’un pour l’autre, l’amour reste tout de même compliqué pour les otaku…
L’animation est basique et parfois les dessins sont mal exécutés, mais l’essentiel se passe dans l’histoire (ouf). C’est drôle, tendre et addictif. L’adaptation est plutôt bien fait. Le manga n’ayant pas de longs chapitres, mais plutôt des petites tranches de vies, il y a souvent plusieurs histoires dans un même épisodes.
L’amour est-il si compliqué quand on est otaku ? Oui, sans doute, surtout dans une société qui n’aime pas trop quand on sort du lot. Narumi s’est fait larguée par ses ex. toujours pour le même soucis : c’est une otaku, fan de yaoi et de jeux vidéo, elle vit dans son petit monde. Ce qui a pour effet de faire fuir les hommes. Quoi de plus normal que de sortir avec Hirotaka un de ses amis otaku lui aussi.
Les références geeks ne sont pas trop lourdes et on se retrouve bien dans cette jolie fan de Sailor Moon alors que son cher et tendre ne décroche pas de sa console. Les personnages secondaires sont eux aussi haut en couleur surtout le second couple otaku Koyanagi et Kabakura.
Entre le shôjo pur et dur et le récit tranche de vie, Wotakoi pour les intimes –Wotaku ni Koi wa Muzukashii-) est un anime léger où l’on ri beaucoup de cet arrangement atypique entre Narumi et Hirotaka. On retrouve parfois un peu de nous les geeks/otaku français et ça fait un peu chaud au cœur quelque part.
Personnellement je me retrouve dans le petit frère d’Hirotaka complètement incapable de jouer à un jeu vidéo. Ne vous arrêtez pas au côté shojo car même les garçons se retrouveront dans ces deux couples atypiques. Je conseille même de regarder en couple, vous vous jetterez peut-être des petits regards du genre : ça me rappel quelqu’un…
Le générique de début se nomme Fiction et c’est le groupe de Jrock Sumika qui l’interprète. Joyeux et entraînant il reste très vite encré dans votre tête. Celui de fin, Kimi no Tonari, est interprété par la chanteuse halca, plus acidulé, elle est parfaite pour cet anime. J’ai eu de vrai coup de cœur pour ces deux titres qui collent parfaitement à l’anime tant par les paroles que par le ton rafraîchissant.
Si vous êtes geek/otaku a défaut de vous retrouvez vous même, peut-être y verrez-vous des ami(e)s. Pour les autres les références et autres tranches de vie vous passeront totalement au dessus de la tête. Avis aux amateurs de yaoi, jeux vidéo, manga et autres animes japonais.