Years and Waste
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J’ajoute aux autres critiques négatives, un commentaire sur ce qui peut paraitre un détail (pourtant de taille) : le traitement des Costumes. Jusqu’au bout, les personnages -même Viktor quand il est dans le camp de concentration, portent des vêtements propres et qui sentent le neuf. Sérieux manque de réalisme. On sait qu’en cas d’effondrements, on aura rapidement tous des vêtements usés et/ou de seconde main (à part peut-être Stephen Lyons en tenue de cycliste...;-) . C’était une manière facile et certainement plus économique de montrer que la situation va de mal en pis. Ils sont passés à côté. Dommage.
Par ailleurs, le côté roots du Royaume Uni "d'en bas" (ici Manchester - on est rude les uns avec les autres mais on s'aime... mouais bof). Une famille qui au départ semble soudée et s'aimer mais très vite dès qu'ils peuvent, ses membres s'envoient des pics décontractés et/ou "pour rire" qui ont du mal à faire passer ça pour de la tendresse familiale (remarque directe sur les radiations atomiques de la grande soeur ; Danny qui parle de Viktor à un repas et l'une de ses soeurs qui roulent les yeux au ciel "ah non pas encore" alors que le sujet est grave, etc.) - c'est un type d'écriture qu'on voit souvent dans les films et séries anglo-saxonnes (je t'aime et je t'envoie une droite) et qui, pour ma part, ne paie plus du tout. Du coup j'ai vraiment eu du mal à éprouver la moindre once d'empathie dans ces personnages. Sauf peut-être pour Danny, qui a une histoire belle et tragique.
Dommage. Je trouvais l'idée de base absolument excellente mais ils ne sont pas allés au bout et ça n'est pas une question de budget. C'est un problème d'écriture et de réalisation.
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le 6 août 2019
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