Retour sur Black Jack
On suit les aventures de Kuroo avant qu'il ne devienne BlackJack. L'anime est découpé en petits arcs suivant plus ou moins le même développement : un contexte précis, des blessés, des dilemmes moraux...
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le 3 sept. 2016
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Je me suis lancé dans le visionnage de Young Black Jack en parfait néophyte. Je connais peu l'oeuvre de Tezuka et je ne me suis jamais intéressé à la licence Black Jack.
Pourtant, l'annonce d'un préquel avec des graphismes modernisés et un scénario signé par l'auteur de Votoms m'a parue une bonne occasion de découvrir cet univers. je me suis donc lancé.
L'idée de base me paraissait génial, se servir d'un personnage iconique pour revisiter la fin des années 60 par le prisme de la médecine clandestine, c'est quand même très malin.
Mais malheureusement, j'ai senti dès le premier épisode que ça n'allait pas être très bon et mon ressenti tient en deux mots : clichés et lourdeurs.
Clairement, l'un des gros point faible de la série, pour moi, c'est son héros. Un étudiant en médecine qui semble avoir 40 ans, qui est meilleur que tout le monde, qui n'échoue jamais et qui passe son temps à faire des opérations impossible sur de la mauvaise musique techno, ça ne m'emballe pas. En plus, les personnages qu'ils rencontre sont des clichés ambulant. Ils ne surprennent jamais, échouent à nous faire ressentir la moindre émotion, comme des mauvais acteurs jouant un mauvais scénario.
Par exemple : à un moment, un personnage se prend une balle en plein cœur, le héros vient à son secours mais c'est trop tard, la victime va mourir, c'est sûr. Mais quand même, elle a le temps de faire un petit discours sur sa vie, ses raisons, son oeuvre et toutes sortes de niaiseries insipides, parceque bon, un personnage ne peut pas mourir sans dire au revoir au héros ce ne serait pas poli...
Ça y est vous voyez dans quelle genre d'intrigue bouleversante d'originalité nous nous trouvons ?
Et le pire c'est que les thèmes abordés sont vraiment inhabituels dans l'animation et donc forcément intéressant à la base. La lutte pour l'égalité des droits au Etats-unis, le traumatisme des soldats blessés pendant la guerre du Vietnam, l'inégalité des hommes face au système médicale, l'indignation de la jeunesse provoquée par un système corrompu, etc.
Vraiment.... Comment peut-on, avec un matériel de base pareil faire un truc aussi gnagnan et simpliste ?
Franchement, Young Black Jack c'est juste du Nekkestu basique avec un héros qui est le roi du scalpel et des méchants qui ont pour principal caractéristique de ne pas être gentils. Et c'est pas forcément une critique en soi, c'est sympa, le Nekketsu quand c'est bourrin et totalement décomplexé.
Mais là, ils ont essayé de nous faire croire que leur série était au dessus du lot, plus intelligente, plus subversive, plus mature... C'est faisable, bien sûr, mais pour cela il faut un minimum de subtilité et une précisons chirurgicale et là on en est très loin.
Voilà, je m'arrête là...
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé cette série, je vous conseille de ne pas la regarder, Que vous aimiez les séries noires et subversives ou l'action décomplexée, il y a une quantité d'animés plus intéressants ou plus puissants à regarder.
Créée
le 25 déc. 2015
Critique lue 791 fois
3 j'aime
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