Le printemps des adieux

Sujet apprécié par l'art en général, la musique est un art tout autant qu'un outil de communication unique, et Shigatsu wa Kimi no Uso en est un exemple frappant, un animé très émouvant, qui a ses petits défauts mais qui arrive, en quelques scènes, a les faire disparaitre pour juste laisser de l'émotion pure. Comme un conte de passage a l'âge adulte sans vraiment l'être, la série raconte la rencontre entre Arima Kosei, un adolescent ex-prodige du piano mais qui a arrêter après la mort de sa mère, et Miyazono Kaori, une violoniste libre et magnifique qui va ramener Kosei sur le chemin de la musique : une histoire simple mais qui cherche cette simplicité, une succession de moments insignifiants qui deviennent important au fil du temps, un départ un peu laborieux MAIS lorsque l'émotion se lance, que l'on est plongé dans ces scènes de concours magnifique visuellement et dans ses dialogues, des performances qui emportent le spectateur et qui transcendent ce quatuor de personnages, des ados simples mais qui se cherchent, se trouvent et se lient a travers la musique ; l'union d'un éloge de la musique magnifique et d'une simplicité touchante font oublier les petites longueurs de certains épisodes devenant insignifiants...
Souvent impressionnante et sublime, l'animation respecte la simplicité du fond, offrant des moments de silences ou d'amusement simple et bucolique, et des séquences magistrales (en particulier dans l'épisode final, une fin magnifique et remarquable d'ailleurs) de performance qui se combinent pour donner un résultat mélancolique, parfois énergisant et souvent émouvant.
Une comédie dramatiquement pure, cherchant simplement l'émotion et la beauté de la musique dans tout ce qu'elle peut offrir et faire, et qui vous émouvra surement, surement...