"Elohim Essaim, Elohim Essaim, j'implore et je prie" C'est par cette phrase mystérieuse de Kaori que j'entamerais ma critique, sur ce que je pense être, de tous les animés que j'ai vu, un chef d'oeuvre de la japanimation.
Je ne vais pas vous faire un résumé, car je pense que vous connaissez tous cette fabuleuse, magnifique et dramatique histoire qu'on vécu Kaori et Kôsei. C'est après le second visionnage de cette série que j'écris cette critique, car au premier, étant tellement absorbé et troublé par..ça, je l'ai terminé en deux jours environ. Cette semaine, même en ayant pris mon temps, en profitant de cette ambiance magique, j'ai encore plus de frissons, plus de larmes qui me montent aux yeux.
Tout d'abord, ces couleurs qui font que ces scènes, qui même insignifiantes, deviennent magnifiques. Ces couleurs qui ont sublimées ce chara design.Puis ces Ost magiques, de compositeurs célèbres tels que Bach ou Chopin, qui accompagnent divinement les scènes de monologues, de flash-backs de Kôsei ou des autres personnages, qui m'ont donné tellement de frissons sont superbement choisis. L'écriture du scénario est quant à elle un peu clichée, par exemple les nombreuses scènes de cerisiers en fleurs, le triangle amoureux entre Tsubaki, Kaori et Kôsei et j'en passe car, on s'en fout. L'auteur de Shigatsu, grâce à sa sensibilité, a permis d'éviter de nombreuses erreurs dans l'écriture de Shigatsu. Il a rendu cette histoire "fraiche et légère" alors que la chute est lourde, alors que d'importantes scènes dramatiques sont présentes. Et puis il y a Kaori, "la fille qui est amoureuse de mon meilleur ami" dit Kôsei, "c'est parce qu'elle est amoureuse qu'elle est rayonnante"...Ah Kaori, l'ange du premier épisode qui incarne la liberté incarnée,puis la violoniste insouciante, puis une tsundere, puis une personne très chère pour notre pianiste. Elle qui l'a forcée à remonter sur scène, elle qui lui demandait de venir puis l'engueulait quand il venait la voir car "si tu as du temps libre pour venir me voir, tu as le temps pour t'entraîner". Elle qui s'est battue jusqu'au bout pour rester en vie a touché mon coeur et celui de plein d'autres personnes. Tu m'as marquée Kaori, je ne t'oublierais pas, c'est promis.
Comme la première critique, j'écris tout ce qui me passe par la tête, donc ce n'est pas parfait mais comme l'a si bien dit Kaori "Tu es toi"