Je ne veux pas de ton miel.

Une approche vraiment intéressante. Une mise en scène bourrée de symbolisme :

Le lys comme symbole de pureté des sentiments.
La tempête invisible les idées reçues, la vision uniformisé.
Le parallèle ourse/humain contre nature qui fait écho à la sexualité des protagonistes.
Le miel représentant l'amour sous forme liquide, le désir.

Et il y en a encore un bon paquet.

Mais malgré ce joli emballage j'ai vraiment eu du mal à supporter la niaiserie omniprésente des relations amoureuses entre Kureha et ses prétendantes.

Entendons-nous bien je n'ai rien contre le style mignon tout plein de l'anime. J'ai trouvé les tic de langage des ours vraiment sympa ainsi que le fameux "Choc Ursidés" ou "Kuma shock" que je place sans souci dans les points positifs.

Juste pour le plaisir :

https://www.youtube.com/watch?v=bAfS-qoivKY

https://www.youtube.com/watch?v=WL5BwC_gMW0

La ou j'ai un problème c'est lorsque les personnages expriment leur émotion. Je sais bien que c'est
clairement fait exprès pour accentuer le côté innocent et pur des sentiments, pour en rappeler le côté beau et fragile mais j'ai rapidement fait une overdose.

Surtout quand on sait que derrière cette esthétique rose bonbon Yuri Kuma Arashi traite des thèmes plutôt grave.

Bon après tout c'est un parti pris comme un autre et je comprends parfaitement que l'on puisse se laisser charmer par cette narration façon conte de fée que l'anime retranscrit très bien.

Si je voulais chipoter je dirais que l'animation est plutôt moyenne et que l'ost bien qu'agréable se fait un peu trop discrète.

Mais bon sachant que le principale intérêt de Yuri Kuma Arashi passe par sa narration et son univers bien plus que par des scènes d'une fluidité hallucinante cela n'est pas vraiment un défaut.

Voilà c'était mon premier Ikuhara et ben... C'est pas l'amour fou. Je compte donc sur Mawaru Penguindrum pour raccrocher les wagons car il est hors de question que je mange 39 épisodes de Utena, la fillette révolutionnaire.