Un cavalier surgissant de la nuit...
... Court vers l'aventure au galop... Son nooooom, il le signe à la pointe de son épéeeee, d'un Z qui veut dire Zorro. Zorro ! Zorro ! Zorro !
Le genre de générique qui te reste en tête, malgré les années passées.
Ce Zorro de Disney, aussi manichéen que savoureux, a bercé toute mon enfance, stimulé ma vocation pour l'escrime, défini mon code d'honneur chevaleresque roublard, étriqué dans ce monde moderne.
Ah ! Bernardo et sa description gestuelle de la gente féminine, le Sergent Garcia qui prenait toujours plus de ventre au fil des épisodes, proportionnellement à la prépondérance de son rôle comique, les décors inusables en carton pâte, Don Diego et sa capacité innée à traduire tous les messages de Bernardo, à jouer l'idiot pour mieux se parer de sa tenue noire de vengeur masqué au sourire éclatant.
Car ainsi allait Zorro, qui déjouait les complots, arrêtait les bandits, aidait les pauvres, protégeait les faibles, sauvait les damoiselles en détresse... Robin des bois américain, Zorro fut LE feuilleton de mon enfance.
La version colorisée rediffusée aujourd'hui me laisse soupirer l'antique version originale en noir et blanc. Mais j'avoue me laisser encore happer par chaque épisode sur lequel je tombe, lors de mes errements, zapette suractive à la main.
Encore aujourd'hui, je ne m'en lasse pas.