"Zorro" nous offre une bonne surprise pour cette fin d'année.
À mi-chemin entre une comédie et un film de cape et d'épée, la série ne fait jamais un choix clair. Cela pourra en désarçonner plus d'un ou déplaire tout simplement.
Pour ma part, j'ai aimé pouvoir rire de bon coeur à certaines répliques ou situations et apprécier en même temps le soin porté aux costumes et aux décors.
Car "Zorro" bénéficie manifestement d'un budget conséquent qui lui permet d'aller au bout de ses idées.
Cette mini-série se suffit toutefois à elle-même. Proposer plus d'épisodes ou des épisodes plus longs (environ 37 minutes chacun) aurait probablement conduit à tourner en rond.
Ici ce n'est pas le cas : on a un rythme rapide et on s'attaque à différents aspects de l'univers.
Point fort : certains personnages sont bien écrits et merveilleusement interprétés. Je pense ici particulièrement à Bernardo et au Sergent Garcia, pépites d'humanité au milieu de ce chaos.
En revanche, le scénario est improbable. Comment est-il possible que personne ne reconnaisse Don Diego dans une si petite ville, y compris ses proches ?
À ce titre, Gabriella peut être assez agaçante. C'est probablement l'aspect de la série que j'ai le moins aimé.
Pour le reste, j'en retiendrai une série divertissante, qui remplit ce qu'elle annonçait.