Les meilleurs films de 2019 selon Death Watch

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Avec Joker, difficile de ne pas voir une critique de notre système actuel. Tandis que les films de super-héros d'aujourd'hui se contentent d'être niais et d'empêcher toute réflexion, Joker pousse au contraire le spectateur à réfléchir et à remettre en question sa vision du monde.

Une expérience psychologique intense qui permet de nous montrer qu'au final, nous créons nos propres démons.

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Comédie, chronique sociale, puis thriller angoissant. Parasite dévoile une multitude de facettes et mute constamment à travers une mise en scène démente.

Bong Joon-ho tient peut-être son meilleur film à ce jour.

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Au-delà de son aspect comique, La Favorite est aussi un jeu de manipulation sexuel, politique et de pouvoir.

C'est un film qui en devient bien plus sérieux et intelligent qu'il n'y paraît à première vue.

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Très contemplatif et doté d'une dimension psychologique intéressante, At Eternity’s Gate met en scène un Willem Dafoe formidable afin d'incarner le grand suicidé de la société : Vincent Van Gogh

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Après Gran Torino en 2008, Clint Eastwood revient devant la caméra avec La Mule.

Vaincu par la modernité d'un monde qu’il ne reconnaît plus, cet octogénaire se met à rouler pour un cartel de la drogue. S'ensuit l'élaboration d'une histoire clichée afin de servir de meilleurs sujets.

La famille, le naufrage de la vieillesse, mais aussi l'image d'un dernier voyage pour un Clint Eastwood arrivé au bout d’une traversée.

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Soif de pouvoir, interprétation de la loi, déstabilisation du système, mensonges, pourfendeur de la liberté et des droits.

Vice est un biopic politique visant directement le gouvernement et ses méthodes internes douteuses à une époque où Dick Cheney, incarné par Christian Bale, jouait le chef d'orchestre démoniaque à la Maison-Blanche.

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Film intéressant qui prône la tolérance, tout en demeurant subtil.

Green Book est moins bourrin que le Blackkklansman de Spike Lee et ne se transforme pas en une vulgaire propagande indigeste pour promouvoir sa cause.

On parle d'un homme blanc (Viggo Mortensen) et d'un homme noir (Mahershala Ali) qui ont des préjugés envers l'autre. S'ensuit un voyage où les deux hommes comprennent leur erreur de jugement et en ressortent meilleurs.

Un film qui aborde son thème d'une manière que l'on souhaiterait voir plus souvent.

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A l'instar d'Incassable, M. Night Shyamalan maintient son intention de faire un film de super-héros sans en être réellement un.

En s'amusant avec les codes habituels de ces productions, Glass continue la réécriture d'un genre bien répandu et conclut brillamment cette trilogie.

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Godzilla partage son film avec Mothra, Rodan, et Ghidorah. Tous sont des monstres emblématiques de l'univers des Kaijūs, mais il s'agit pourtant bien du film personnel de Godzilla et de son couronnement en tant que Roi des Monstres.

Une œuvre portée sur l'action, ni meilleure ni moins bonne que celle de Gareth Edwards, mais simplement différente.

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Mené par Benedict Cumberbatch, l'objectif de ce film est de dévoiler les coulisses de la campagne politique qui a conduit au Brexit.

Même si le film traite des sujets pertinents, notamment en abordant la question de l’utilisation des données personnelles, on peut tout de même déplorer l'absence de nuance vis-à-vis de la prise de position sur l'événement.

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La folie Stephen King ne cesse de croitre. Après Ça et avant Doctor Sleep (la suite de Shining), place à une nouvelle adaptation de Simetierre.

Porté par une ambiance envoutante, le film s'autorise une double lecture à travers son thème principal mêlant le deuil, la mort, et l'âme humaine. Malheureusement, Simetierre est aussi un programme très sage et modeste qui manque clairement d'ambition.

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Avengers Endgame réussit l'objectif de conclure 22 films et 10 ans de règne. Certes, le film verse énormément dans le fan-service et certains choix narratifs en calmeront plus d'un, mais l'émotion est belle tandis que les moments épiques sont nombreux.

Toutefois, tandis que Infinity War mettait enfin en place une surprenante originalité narrative composée de vrais enjeux et d'un antagoniste non-manichéen, Endgame s'avère dans un autre état d'esprit. S'ensuit un curieux mélange entre les larmes et les rires où l'on retrouve un peu trop l'humour habituel des films Marvel, malgré un contexte qui ne le permet normalement pas.