Les films qui sont des plaisirs coupables selon Fritz_the_Cat

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L'une des plus énormes et ininterrompues barres de rire de ma vie. Qu'il flingue ou qu'il lève un sourcil, Stallone est à donf' et balance de la punchline en prenant la pose. Les 80's aidant, le style est également impayable. VF indispensable. Bonheur total.

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130 millions de dollars partis en frime, explosions et expérimentations filmiques de beauf (une balle au ralenti qui traverse des pots de verre pour aller se loger dans le cul de Martin Lawrence : visionnaire !). 12 ans plus tard, le montage fait que je ne comprends toujours rien à la scène d'ouverture, pourtant pas compliquée.

Irrésistible de connerie, et le collector est au poil, avec ses techniciens qui jurent dans tous les coins. Puis si vous n'avez jamais vu un type d'1m95 cadrer à l'épaule et de loin une fusillade à un carrefour, c'est l'occasion. Michael, tes films m'emmerdent 90% du temps, mais celui-là, c'est ton chef-d'oeuvre à toi.

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Les films qui sont volontairement conçus comme des plaisirs coupables sont généralement ratés, c'est d'autant plus appréciable quand un réussit son coup. Du GTA-live sponsorisé par GoogleMaps où Statham se donne comme jamais entre 50 idées vulgos cadrées en roller. Génie.

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Mille fois non, les ricains ne méritent pas leur titre de champions du nombrilisme. Question patriotisme gluant, les chinois sont highest level, c'est juste incroyable de s'assumer à ce point. Et le carton final, Seigneur, j'ai dû partir pisser tellement j'ai ri. Sur grand écran en Chine, ce doit être encore plus génial ! Ici c'est sur Netflix qu'on se le tape, mais peu importe : ça saigne, ça tabasse avec talent, c'est débordant d'énergie, l'action fait tripper, c'est plus caricatural qu'une blague de Bigard, et bon sang, ça délasse méchamment ! En à peine 30 minutes t'as l'impression d'avoir vu un film entier tellement ça y va. Bref, dès le plan séquence d'intro tu sais que tu vas te mettre bien. En voilà un vrai bon gros no brainer, un vrai.

Du grand nawak bourrin fait avec amour. Et t'inquiète si t'as pas vu le 1er, moi non plus !

Sans compter une punchline racisto-paternaliste mémorable : "Nos amis africains. Qu'il y ait la guerre, la maladie ou la pauvreté, une fois autour du feu, tous leurs soucis s'envolent".

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Vu au moins cinq fois, ciné, puis DVD et aujourd'hui à la télé. Jamais Cruise ne parviendra à se la raconter davantage. Une seule mèche de cheveux suffit à contredire le style visuel de John Woo, qui s'acharne comme il peut à chorégraphier avec noblesse les exigences ridicules et cascades de sa star.

Cherchez pas, c'est assez schizo pour suffire à mon bonheur.

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Carrément à la hauteur de sa réputation de nanar barré. En moins de 90mn, Lam Nai-Choi balance un pur film de bonhomme dont le sens du ridicule n'a d'égal que sa générosité gore. Surjoué, très con, et tellement perché dans son délire qu'il en est irrésistible. Du HK comme on n'en fait plus !

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Le synopsis aurait pu se résumer à : "C'est l'histoire d'un mec qui s'en bat les couilles". D'une xénophobie à peu près aussi hilarante que son attitude rentre dans le lard, shooté sans virtuosité aucune mais avec énergie, l'histoire d'un bulldozer qui ravage la mafia albanaise et, donc, s'en bat les couilles de qui il doit cogner pour retrouver sa gosse. Label "super rigolo", puis c'est bien plus fun que le nullos Banlieue 13 !

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Bière indispensable mais ce n'est pas pour rien s'il sert de photo de couv' générale pour ce sondage SC : dès le générique, gros plans bovins sur divers muscles d'Arnold (bon courage pour les discerner !), c'est grandiose de nullité efficace.

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Détesté quand je l'avais vu seul au ciné, et finalement kiffé quand je l'ai revu en blu ray chez un pote qui le découvrait. Bay confond régulièrement satire mordante et authentique beauferie, mais c'est un tel déchaînement de filtres agressifs et de dark comedy qu'on suit ces abrutis jusqu'au bout, et avec une bonne dizaine de barres de rire au compteur. Avec un peu de recul sur son propre cinéma, l'ami Michael parvient enfin à captiver un minimum !

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Moins d'1h30 au compteur, du vidage de chargeurs à n'en plus finir, des monstres cheapos mais bien rageux, et un loup-garou de trois mètres à la fin (les mecs l'ont même mis dans un parking, histoire qu'on se rende compte !). A l'inverse de plein de films faussement fun mais vraiment abrutissants, un authentique nobrainer cool et agréable, et le meilleur opus de la franchise.

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Film très rigolo. McClane est passé de la brute attachante au daron niaiseux qui croit à Fox News et veut protéger sa fifille du sexe fort, la lumière est moche (mais bleue, Underworld style), c'est plus dynamique que tous les autres films de Len Wiseman réunis (pas dur), et y a Ramona Flowers. Incomparable avec la mise en scène sublime de Die Hard 3, mais ça fait le job pou un PG-13. Je tombe dessus, je finis à chaque fois.

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Ridley Scott part dans tous les sens, mais le fait avec un aplomb réjouissant. Un petit régal d'hybride friqué.

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Incroyablement foiré à tous les niveaux, bêtement gore et tellement hybride dans la forme que ça oscille entre polar pulp, magasin Ikéa et bis des années 80. Forcément, tombé si bas, difficile de résister !

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Un très mauvais X, mais une comédie campagnarde à pisser de rire. La 2ème moitié bat de l'aile mais la première, je me suis écroulé sur mon canap', seul pourtant. Et ces dialogues ♥♥

Oh, et il y a une scène HALLUCINANTE où l'une des pompistes copule avec un type prisonnier d'un écran de télé. Cronenberg meets Max Pécas, incroyable ! Plus loin on a droit à un ralenti de 10mn (mais oui) sur des gens qui courent à poil dans la forêt. Zack Snyder approved, baby !

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McG en freestyle, trois comédiennes à donf', des scènes d'action au-delà du réel, des blagues à la con toutes les 5mn, Crispin Glover au taquet, Demi Moore qui fait un chouette comeback, une surenchère constante, Drew & Lucy dont je tombe in love à chaque plan... Lui aussi, je me finis la soirée avec dès que je tombe dessus !

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Un pur produit typé 80's, arrivé à la toute fin de la décennie pour en sonner le glas. Pas très finaud, le futur réalisateur du "Roi Scorpion" signait un film de monstre atypique et ultra fun, dégueu juste ce qu'il faut. Prévoyez la pizza et les blue jeans, c'mieux.

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L'affiche actuelle est immonde et reflète mal le guilty pleasure qu'on peut prendre devant cette comédie d'escrocs, qui doit beaucoup à l'abattage de Sigourney Weaver et Jennifer Love Hewitt. Bon, on est loin du chef-d'oeuvre incompris mais je me souviens l'avoir maté plusieurs fois à l'époque !

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Clive Owen qui mange des carottes, punchline du vilain, culbute Monica Bellucci et achète des balles avec des tickets resto. C'est con mais ça dure 80mn, c'est gentiment violent et on s'ennuie pas du tout !

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Un hommage fauché à Russ Meyer où l'ancienne porn star (et candidate à la présidence !) Mary Carey donne de sa personne entre un vieux coquin et un jeune puceau. Faisant de l'oeil à la stop motion, la dernière demi-heure est assez dingue.

Bon, faut pas être allergique au gras cheapos, mais comme on a dit plaisir coupable...

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Lui, c'est spécial. On est tous d'accord, c'est moche et souvent gênant, mais vous voyez combien de film français par an qui mélangent film de genre, reconstitution d'époque, fantastique et cinéma expérimental (en tous cas pour la forme, où la caméra numérique s'accommode de très gros plan distordus) ?

Aussi raté soit-il, je m'y ennuie pas une minute, fasciné par son audace et ses ratages. Puis le rire diabolique de Canet m'en a occasionné un autre, et Dussolier cabotine avec génie.

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Bon, depuis j'ai découvert le (réellement) génial "Heathers" et du coup je trouve ce film là bien trop gentil (surtout la fin) mais que voulez-vous, y a les Plastics, Amanda Seyfried qui prédit la météo en se touchant les seins (enfin, elle essaye !), quelques coups de pute bien sentis, et Tina Fey qui assure, ainsi que la mimi Lindsay Lohan.

C'est trop girlie pour que je résiste.

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Oui, je sais, mais vous en vrai, vous ne savez pas.

Curieux, je suis parti voir ça en salle, seul. VF ridicule, film aussi. Puis j'ai eu le malheur de le revoir, sans la salle remplie d'ados en transe, et en VO. Et je lui trouve un petit charme (la photo est quand même super jolie, ainsi que les décors naturels).

Les épisodes suivants sont vraiment nuls mais celui là, je tombe dessus à la télé, je le finis, je ris une scène sur deux certes, mais je le finis. Au lycée, j'ai passé plus de temps à le revoir avec des copines ultra fans qu'avec des cinéphiles moqueurs.

Puis entre nous, le film donne exactement ce qu'il promet : du teen mormon qui détourne le mythe vampirique, et non pas un film fantastique torturé (si vous voulez des ados dans un vrai film de vampires, allez voir le magnifique "Byzantium").

Bref, c'est naze mais j'arrive pas à détester, il mérite donc sa place. Salauds de mormons, va. Vive "South Park".

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Lui, il est hors-concours. Nanar hilarant certes, mais d'une sincérité à ce point incroyable, surtout en France et au XXIème siècle, qu'il en devient fascinant.

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Voilà ce qui arrive quand on file 80 millions de $ à Adam Sandler : un démon avec des nichons sur la tête, Tarantino qui se prend des poteaux en prêchant la bonne parole, un prêtre qui se chauffe les pieds avec une pizza, un bouledogue crapuleux, et Sandler lui-même qui grimace à s'en déformer la tronche 90mn durant. Chef-d'oeuvre !

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Plus je le revois en grandissant, plus je réalise que c'est à peine du cinéma : l'intro s'étire alors qu'y a zéro fin ni épilogue, et entre les deux, ça accumule les micro scènes filmées sans effort. Et pourtant je me marre à tous les coups, cinq ou six fois dans le film mais toujours avec plaisir, tout à fait conscient de me faire avoir par quelques acteurs et comédiens alors tous mortels !

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Même topo que pour "Hyper tension" : très difficile de réussir un film pensé exprès pour être un plaisir coupable, mais Aja réussit brillamment en allant au bout du délire et en resserrant la durée. J'en suis !