Les meilleurs albums de 1970 selon PiotrAakoun

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Pour leur premier album, le groupe de Christian Vander donne déjà toute la mesure de qu'ils seront plus tard : le groupe français le plus inventif de sa génération : kobaïen, jazz, folk et rock se mêlent subtilement pour nous emmener aux confins de leur univers.

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Une explosion orgasmique par un des maîtres de l'improvisation ... un album de transe, fondateur du jazz-fusion, enragé, subtil, tout en contrastes et nuances ...

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De toute beauté ... c'est varié et on a droit a une guitare virtuose au-dessus des rythmes tantôt latino, puis jazzy, bluesy ou rock ...

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Un premier album solo pour ce percussionniste brésilien qui travailla la même année sur l'album "Bitches Brew" de Miles Davis ... ici on se retrouve en plein Brésil, tel qu'on peut le rêver ... une ambiance plutôt bucolique et lumineuse ... mais qui ne néglige pas l'expérimentation sonore ... à découvrir pour quiconque s'intéresse au jazz brésilien ...

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A partir de cet album on sentira l'emprise progressive de Roger Waters, laissant de moins en moins de place aux autres pour le meilleur d'abord, pour le pire au final ... jusqu'à nous ennuyer avec sa prétention ... mais on en est encore loin ... cet album est un véritable joyau ... un bon exemple des nouvelles prétentions artistiques que visent de nombreux groupes de rock à la même époque.

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La voix délicate de Neil Young, combinée à une instrumentation mise au service de mélodies efficaces font de cet album intimiste un des albums les plus intéressants du loner, loin de tout concept commercial.

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Encore un album qui a de quoi faire disparaître nos préjugés ... The Last Poets sont considérés comme les précurseurs du rap ... ils utilisent leurs voix accompagnées de percussions ... de quoi nous rafraîchir l'esprit et se rendre compte qu'il y a une culture urbaine qui a du sens et une conscience loin du bling-bling qu'on nous assène actuellement ...

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Ca démarre sur les chapeaux de roue et cela se poursuit tout en nuances ... on passe de l'électrification à l'acoustique sans crier gare, s'éloignant ainsi un peu de leur hard-blues psychédélique et sauvage ... alors, même si l'album plaît un peu moins à certains, c'est encore un chef d'oeuvre de plus pour nos montgolfières.

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Dès le morceau introductif, les harmonies vocales produisent leur effet ... le quatuor a l'art de nous transporter dans une voie unique où l'on a plaisir à s'abandonner ... l'ensemble est cohérent mais suffisamment varié vu que chacun des membres y apporte ses propres compositions ... comme un bon vin, l'album se bonifie avec l'âge ...

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Y a-t'il album plus romantique ? ... Je ne me lasse pas de l'écouter, à chaque fois emporté par le charme de leurs voix et de la musique, aérienne ...

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Mythique et grandiose le premier album solo de John Lennon ... on ne se lasse pas de le réécouter ...

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Un des plus grands succès commerciaux de l'enregistrement de terrain est ce disque de chant de baleine. Au-delà du plaisir de l'écoute, on y baigne dans le domaine de la science. De la zoomusicologie.

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Un duo de guitaristes magique : Eric Clapton et Duane Allman pour un résultat à la hauteur des protagonistes. De superbes ballades alternant avec des duels guitaristiques épiques : le haut du panier de crabes, incontestablement.

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Recueil de poèmes qui donna son titre au disque, et l'amena à rencontrer Bob Thiele, l'ex-producteur de Coltrane. Il n'a que 21 ans lorsqu'il grave ce qui reste comme un des plus beaux disques de poésie noire du XXe siècle. Les textes, violents, sont un cri de révolte contre l'ordre établi : on est en 1970 et la guerre du Vietnam a fait des ravages. L'accompagnement est minimal, avec son piano et ses deux congas qui portent des hymnes scandés proches de ceux des Last Poets et qui durablement influenceront les rappeurs. Ses chansons, mi-fiction engagées, mi-poésie, sont fortement politisées et prennent naissance sur le terreau ensemencé par Malcom X et les Black Panthers.

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Un album attrayant fleurant bon la subversion nonchalante, témoin de son époque ... il est bourré d'originalité, de folie douce, alternant ballades et expérimentations séduisantes.

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L'album que personne n'espérait. George est pris d'une fièvre créatrice et nous plonge dans un triple album labyrinthique de haute volée. Nous prouvant par la même occasion qu'il était bien le troisième songwriter des Beatles, et qu'il méritait plus de place que ce que Lennon et McCartney lui ont offert.

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Après deux tentatives infructueuses à la fin des années soixante, "The End of an Ear" est finalement le premier album solo de Robert Wyatt, batteur du groupe de jazz progressif anglais, Soft Machine. Au moment de publier ce disque, Wyatt est déjà sur le point de quitter le groupe pour fonder l'épisodique Matching Mole. Rien d'étonnant, dès lors, d'y trouver comme fil conducteur ce qui a construit la notoriété de chacune de ses formations : une propension marquée pour le jazz. "The End of an Ear" reste toutefois une oeuvre très personnelle, avec cette approche décalée, encore inspirée par l'univers psychédélique d'où il provient.

Cet album, proprement insaisissable, aux structures floues et polymorphes, est un cas à part dans la discographie de Robert Wyatt et se dresse comme le trait d'union entre deux mondes aux univers aussi fondamentalement distincts que décisifs : le jazz et le psychédélisme.

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Un album inspiré, qu'il faut écouter plusieurs fois pour en apprécier toute la profondeur ... plus jazzy et lumineux que son précédent "Astral Weeks", il n'en demeure pas moins folk.

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On peut ne pas apprécier l'égo surdimensionné de Jim Morrison, il faut quand même admettre qu'il avait une voix d'enfer et un talent évident pour l'écriture de chansons détonantes ... autant prendre le meilleur et mettre de côté le pire ... il n'y a eu que 6 disques de son vivant, mais tous excellents, celui-ci plus uniforme et orienté blues rock.

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Comment ne pas être séduit par la sonorité bayou-rock de cette Louisiane imaginaire ... en tout cas je ne me lasse pas de ces sonorités qui me font par moments fortement penser à Little Richard, tout en le dépassant ...

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Une voix envoûtante et chaleureuse accompagnée d'une musique folk charmante ... et même si le ton est confidentiel et l'inspiration conventionnelle, il mérite votre attention ...

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Album simple et rafraîchissant qui aura du mal à rivaliser avec ceux de George Harrison "All Things must pass" et John & son Ono Band. Mais on retrouve la patte de ce cher Paul, qui nous surprendra par la suite à plusieurs reprises. Un album tout-à-fait honorable, au final.