Les meilleurs films avec Humphrey Bogart selon abscondita

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« Nous avions déjà vu des méchants, des centaines, voire des milliers, mais le méchant joué par Bogart était un homme bien. Il avait le sens de la loyauté, un code d’éthique. Il pouvait avoir pitié d’un chien négligé ou d’une fille handicapée et faire tout ce qu’il pouvait pour les aider. C’était un solitaire, un homme qui se battait contre un système, et même s’il savait se servir d’une mitraillette et qu’il était du mauvais côté de la loi, il était sympathique. Vu la façon dont Bogart l’incarnait, on ne pouvait s’empêcher de soutenir Roy Earle. » (Huston)

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Bogart voulait depuis longtemps travailler avec Bergman, il en a enfin eu l’occasion avec Casablanca. Il a demandé à Geraldine Fitzgerald, qui était apparue avec lui dans le film de Bette Davis, Dark Victory, d’organiser un déjeuner, car elle connaissait Bergman.

Pendant le déjeuner, Bergman avoua que le rôle qu'elle voulait vraiment était celui de Maria dans Pour qui sonne le glas (1943), qu'elle finit par obtenir, aux côtés de Gary Cooper, qui devint son amant temporaire.

Lors du déjeuner, Bergman a demandé à Bogart : « Comment puis-je jouer Ilsa dans Casablanca ? Je suis censée être la plus belle femme du monde. Je ressemble à une laitière suédoise. »
« Si c’est ce à quoi tu penses ressembler, je vais me lancer dans une nouvelle profession : traire les vaches. »
« Ne sois pas vulgaire, lui a dit Bergman. Je te connais à peine. »
« Quand tu me connaîtras mieux, nous pourrons nous salir les mains ensemble. »

Selon Fitzgerald : « le sujet du déjeuner était de savoir comment Bogie et Ingrid pourraient se sortir de ce film. Ils trouvaient les dialogues ridicules et les situations incroyables. Je connaissais très bien Bogart, et je pense qu’il voulait s’associer à Bergman pour s’assurer qu’ils disent tous les deux la même chose. »

Le casting n’étant pas encore complètement défini, mais avec Bogie et Bergman à ses côtés, le tournage principal de Casablanca a commencé en mai 1942.

L’équipe de scénaristes du film, composée de cinq scénaristes, n’avait pas encore trouvé de scénario adapté. De nombreux problèmes de l’intrigue n’avaient pas été résolus. Certaines lacunes de l’intrigue n’ont jamais été résolues même après la sortie du film : par exemple, pourquoi Rick a-t-il été banni d’Amérique ?

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L’acceptation par Bogart de Huston comme réalisateur et son acceptation du rôle de Sam Spade ont consolidé leur amitié de longue date et ont préparé le terrain pour une collaboration sur des films ultérieurs tels que Le Trésor de la Sierra Madre (1948), Key Largo (1948), The African Queen (1951) et Beat the Devil (1954).

Bennett et Bogie sont devenus amis, et Bogie a joué un rôle déterminant pour que John Huston embauche Bennett pour Le Trésor de la Sierra Madre (1948).

« Bogie était le roi de la colline à cette époque de sa carrière. La plupart du temps, il était très coopératif et amical avec les ouvriers. Mais il adorait boire. Chaque matin, lorsque le réalisateur arrivait sur le plateau, Bogie avait envie de se disputer. Parfois, il se disputait pendant une heure à propos d'un sujet. C'était vraiment frustrant pour Korda. Finalement, j'ai dit à Korda : « Tu ne sais pas ce qui se passe ? Bogie boit tous les soirs, et il a besoin de gagner du temps le matin pour se vider la tête et apprendre son texte. » (Bennett)

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Huston a achevé le tournage du Faucon maltais (1941) en 34 jours. Il a fait de Bogart une star d’Hollywood : « Bogie était une star de seconde zone qui est ensuite devenue une grande star après Le Faucon maltais », (Huston)

«  Bogie s’est libéré de ses rôles de gangster et a conquis le public en incarnant un antihéros gentil. Le Faucon maltais est le film dans lequel il a créé le personnage qui l’a rendu célèbre pour le reste de sa vie, mais qui est progressivement devenu sa propre identité permanente. » Otto Friedrich

La confrontation culminante du film a duré près de vingt minutes, soit un cinquième des 100 minutes de durée du film. Les cinq acteurs principaux étaient devant la caméra, le tournage a duré une semaine entière avec un jour de repos pour célébrer le 4 juillet.

La réplique de clôture, « L’étoffe dont sont faits les rêves », a été élue 14e dialogue de film le plus célèbre de tous les temps par l’American Film Institute. C’est Bogie qui a suggéré à Huston d’utiliser cette paraphrase d’une réplique de La Tempête de Shakespeare.

En 2007, l’American Film Institute a également classé Le Faucon maltais au 31e rang des meilleurs films de tous les temps.