Les meilleurs films avec Jacques Perrin selon Frakkazak

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Toto va au ciné

Les films qui parlent de cinéma ont toujours ce risque d'être trop nombrilistes, d'être ceux de cinéastes cinéphiles qui vantent leur cinéphilie. Mais Cinema Paradiso évite cet écueil, en faisant du cinéma, le lieu, un forum pour une Italie qui se reconstruit dans l'après-guerre. Et si la pellicule est bien au centre, c'est tout ce qui gravite autour qui fera la force du métrage. De la censure du prêtre aux amours insulaires, en passant par le rejet du communisme et de la vie de bourg, l'oeuvre de Tornatore brasse large avec toujours en fil rouge un amour inconditionnel pour une échappatoire en pleine démocratisation. Et ce final, rien que ce final, m'aura fait rajouter un coeur, car c'est beau, tout simplement.

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Goliath est d'un classicisme évident, reprenant les grandes lignes de tous les films déjà fait sur le combat du tout venant contre les multinationales, mais n'en reste pas moins efficace. Efficace grâce à une écriture juste et une réalisation qui, si elle flirte parfois avec le too much, sait rester dans la bonne mesure dramatique. Grâce également à une distribution convaincante, Niney en tête dans son rôle de cynique absolu et glaçant. Tout comme le Dark Waters de Todd Haynes, on ressortira de la salle en se disant qu'il y a des lynchages publics qui se perdent.

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A l'occasion de sa ressortie en 4k, je me suis dit qu'il serait bon de laisser une seconde chance à cette oeuvre de Gans dotée d'une aura culte qui m'avait échappée alors que j'étais ado. Et si on est loin d'un chef d'oeuvre, voire même d'un bon film, force est de constater qu'il faut tout de même lui reconnaître une générosité totale, tant dans l'action que dans son cast, dans son esthétique que dans ses décors et costumes. Gans donne beaucoup. Malheureusement, ce qu'il donne est souvent médiocre. Les personnages sont caricaturaux, le récit boursouflé de longueurs, l'action charcutée au montage, et les designs douteux. Mais pourtant il y a une passion non feinte qui transpire du projet, et ne peut m'empêcher de l'apprécier, comme une proposition originale dans le cinéma de genre français, où arts martiaux et lions en armure côtoient le film d'époque. Un objet curieux qui effectivement, à tous les ingrédients pour expliquer son statut culte.