Les meilleurs films avec Mel Gibson selon Starbeurk
10 films
créée il y a 3 mois · modifiée il y a 3 moisBraveheart (1995)
2 h 57 min. Sortie : 4 octobre 1995 (France). Biopic, Drame, Historique
Film de Mel Gibson
Starbeurk a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Du sang , des tripes et des larmes
Ode à la liberté , Braveheart qui est inspiré d'une histoire vrai est une vrai réussite. Un poil sous-estimé, ce film a montré la voix au seigneur des anneaux et consort, il se révèle le marqueur ultime du film héroic fantaisy. Ce film ne vieillis pas , il est réalisé de main de maitre par Mel GIBSON qui n'abuse pas des effets spéciaux et qui raconte une vrai histoire à l'émotion palpable du début à la fin et quelle fin! celle qui vous arrache les larmes. Le plus remarquable chez le réalisateur Mel GIBSON est qu'il met tous ses tripes sur la table en prenant des risques. Les personnages sont vraiment attachants (Sophie Marceau est sublime) et les dialogues sont vraiment un régal d'écriture. Les combats sont épiques et d'un réalisme à couper le souffle! Personnellement , ce sont les meilleurs batailles entre deux armées que j'ai vu au cinéma, tout simplement... Du grand art!
L'Arme fatale (1987)
Lethal Weapon
1 h 50 min. Sortie : 5 août 1987 (France). Action, Thriller
Film de Richard Donner
Starbeurk a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Instinctif! L'arme Fatale est le meilleur film policier en duo que j'ai vu de ma vie.
Mel Gibson est juste le meilleur instinctif de l'histoire du cinéma. Ce film est éclaboussé par son talent.
« L'Arme fatale » est un autre de ces films où l'avant-bras est meurtri, comme « Les Aventuriers de l'arche perdue », un film dans lequel vous et votre partenaire vous attrapez le bras toutes les quatre minutes et vous ressortez souriant jusqu'aux oreilles. C'est un film de deux policiers de la brigade criminelle qui poursuivent une bande de trafiquants de drogue dans toute la Californie du Sud, et l'intrigue est incroyablement logique, étant donné que l'action ne s'arrête presque jamais.
Les flics sont interprétés par Danny Glover , un homme casanier qui vient de fêter ses 50 ans, et Mel Gibson , un rebelle fou aux yeux écarquillés qui a développé une tendance suicidaire depuis que sa femme a été tuée dans un accident de voiture. En moins de 48 heures, ils deviennent partenaires, partagent un dîner de famille, tuent plusieurs personnes, survivent à une fusillade dans le désert, se battent avec des hélicoptères et des mitrailleuses, lancent des grenades à main, sautent d'immeubles, sauvent la fille kidnappée de Glover, traversent des murs en voiture, subissent la torture par électrochocs, boivent quelques bières et réparent le moteur du bateau de Glover.
Le film est tellement tendu qu'on dirait un élastique prêt à péter. Richard Donner , le réalisateur, nous envoie des scènes d'action comme autant de des balles perdues, et on ne sait pas quand se baisser. Tous les éléments de ce film ont déjà été vus de nombreuses fois auparavant ,les poursuites, les explosions, les négociations d'otages, mais ce film illustre une de mes croyances favorites, à savoir que le sujet d'un film est bien moins important que son style.
Ce film m'a enthousiasmé du début à la fin.
C'est grâce notamment aux deux personnages principaux ( aux antipodes l'un de l'autre). Glover dont ce film fait de lui une star, reste le centre de gravité du film, tandis que tous les cinglés, les cinglés et les victimes tourbillonnent autour de lui. C'est un père de famille, préoccupé par ces cheveux gris qu'il voit dans le miroir, et qui n'a pas envie de prendre des risques inutiles.
Gibson est le contrepoint parfait, avec ses cheveux en bataille, ses vêtements négligés et sa misère émotionnelle. C'est un gag récurrent dans le film que Gibson est tellement suicidaire qu'il ne se soucie pas de vivre ou de mourir
L'Homme sans visage (1993)
The Man Without a Face
1 h 55 min. Sortie : 26 janvier 1994 (France). Comédie dramatique, Drame
Film de Mel Gibson
Starbeurk a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
la façon dont un bon professeur doit permettre à un bon élève de comprendre les choses par lui-même.
L'élément le plus frappant dans "L'homme sans visage" de Mel Gibson est l'intelligence du langage. En écoutant les gens parler dans ce film, j'ai pris conscience que de nombreux films américains jouent les idiots ; ils font parler leurs personnages de manière simplifiée, et bien sûr ils doivent aussi penser de cette façon. Combien de personnages de films modernes sont autorisés à être aussi intelligents que le spectateur moyen ? Dans le film, Gibson incarne McLeod, un personnage d'une grande complexité, un ancien professeur, le visage et le corps horriblement brûlés dans un accident de voiture. Il vit seul dans une grande maison sur une île au large du Maine et gagne sa vie en tant qu'illustrateur indépendant. Pour les habitants de l'île et les estivants, il est "Hammerhead" et autres surnoms cruels. Parce qu'il reste si résolument à lui-même, des rumeurs circulent à son sujet. Il a tué sa femme, certains disent. D'autres disent que c'était un jeune garçon. Il a fait de la prison.
Chez lui, un jour, un jeune adolescent nommé Chuck ( Nick Stahl ), qui veut aller dans une école préparatoire, demande à McLeod d'être son tuteur. Au début, McLeod est distant et brusque avec lui. Il lui confie des tâches insignifiantes, Il lui fait écrire des essais. McLeod finit par se détendre autour du garçon et ils deviennent amis.
La performance de Gibson est intéressante pour rappeler sa polyvalence ; pas beaucoup d'acteurs peuvent s'intégrer confortablement à la fois dans " L'Arme fatale " et " Hamlet " (1990), et ici il trouve juste la bonne note pour McLeod : Pas une caricature, pas pathétique, mais farouchement sûr de ce qui est juste et mauvais. Il y a des moments dans le film où McLeod pourrait se faciliter la tâche simplement en disant des choses que sa fierté et son éthique ne lui permettront pas de dire. Il ne les dit pas.
C'est admirable, mais encore plus admirable, c'est que Gibson, en tant que réalisateur, ne se donne pas un discours mielleux expliquant pourquoi il ne les dit pas. Il nous laisse comprendre. C'est l'essence de l'histoire et, nous réalisons finalement, l'essence de l'enseignement aussi.
Mad Max 2 - Le Défi (1981)
Mad Max 2: The Road Warrior
1 h 35 min. Sortie : 11 août 1982 (France). Action, Science-fiction, Aventure
Film de George Miller
Starbeurk a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
C’est un film très habile mettant en exergue un monde fictif exaltant.
« Mad Max 2 » [sorti aux États-Unis sous le titre « The Road Warrior » le Guerrier de la route] est un film d’action pure, d’énergie cinétique organisée autour d’une intrigue aussi simple que possible. Il propose une vision d’un monde futur violent, mais il ne développe pas cette vision avec des personnages et des dialogues. Il préfère plonger tête baissée dans l’un des films les plus agressifs jamais réalisés.
Le film se déroule dans un futur où la civilisation s'est effondrée, où règnent l'anarchie et la violence, et où des bandes de pillards errants s'entretuent pour les quelques réserves d'essence restantes. Les véhicules de ces guerriers du futur sont des vestiges du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. On y trouve des motos, des semi-remorques et des camions-citernes qui nous sont familiers depuis les autoroutes de 1982, mais aussi d'étranges voitures de course personnalisées, dont la plus effrayante possède deux poteaux en acier à l'avant sur lesquels les ennemis peuvent être attachés (si la voiture a un accident, les ennemis sont les premiers à mourir).
Quel est l’intérêt du film ? Chacun est libre d’interpréter l’action, je suppose, mais je préfère éviter de penser aux conséquences des pénuries d’essence et de l’effondrement de la civilisation occidentale, et vivre le film comme une pure sensation. Les cinéastes ont imaginé un monde fictif. Il fonctionne selon ses propres règles et valeurs, et nous en faisons l’expérience. L’expérience est effrayante, parfois dégoûtante, et (à vrai dire) exaltante. C’est un film très habile, et « Mad Max 2 » est un film à nul autre pareil.
De sorte que pour moi, Mad Max 2 est le meilleur ( et de loin) des Mad Max.
Plus jeune, le monde de Mad Max 2 m'a tellement subjugué que j'ai lu le livre dont vous Êtes le Héros de la série Défis Fantastiques "Le combattant de l'autoroute" où je pouvais conduire l'interceptor! et je me suis intéressé aux Manga du style GUNNM , La dernière saison de Robotech, Ergo Proxy ( mais pas Ken le Survivant trop violent). Je réalise que Mad Max 2 m'a fortement influencé dans mes goûts et mes couleurs (un peu comme à l'Instar de Star Wars un nouvel espoir ).
En fait Mad Max 2 a développé une terra incognita cyber punk à l'imaginaire ultra riche ( qui n'apparait pas beaucoup dans le 1er Mad max bizarrement).
Gallipoli (1981)
1 h 50 min. Sortie : 10 mars 1982 (France). Aventure, Drame, Historique
Film de Peter Weir
Starbeurk a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Mon premier visionnage m'a littéralement scotché sur place (notamment la fin).
Peu de films m'ont autant marqué que Gallipoli, avec Mark Lee et Mel Gibson dans les rôles de jeunes athlètes envoyés à la guerre. Gallipoli est l’un des films les plus typiquement « australiens ». Il aborde des thèmes très ancrés dans l’identité nationale australienne tels que la camaraderie, la perception de la justice (l’éternel « fair-play »), l’obsession du sport et la performance physique.
Cette histoire, d’abord réconfortante mais finalement dévastatrice, commence en Australie occidentale en 1915 avec une séquence d’entraînement entre un entraîneur ressemblant à un sergent instructeur et un coureur, Archy.Pendant les 25 premières minutes, Gallipoli est un archétype du film de sport.
Le film commence et se termine avec Archy en train de courir. On pourrait l’interpréter comme une métaphore de la tâche cruelle entreprise par les athlètes professionnels : la guerre contre eux-mêmes et contre les autres, la sueur et les larmes dépensées . Je l'interprète également, comme la façon dont le génie émergeant d'une personne, peut à ce point être entravé dans un monde obsédé par d’autres choses plus cruelles, comme se battre et mourir pour des lopins de terre.
Mais l'interprétation la plus puissante de Gallipoli, concerne la déconstruction cinglante par Weir et le scénariste David Williamson de la perception atavique de la guerre comme une grande aventure. « Venez découvrir comment participer au plus grand sport de tous », lance un recruteur de l’armée après une course locale. Archy relève le défi, considérant le combat pour son pays comme une obligation et une autre façon de se dépasser mentalement et physiquement. L'énergie du film monte jusqu'à une conclusion haletante dans laquelle le corps du protagoniste entre en contact avec un torrent de balles, un final poignant qui reste, à ce jour, l'une des meilleurs fins que j'ai pu visionné.
Soudain, ce film de guerre devient un véritable film de guerre. Les caméras de Weir hésitent à entrer dans la bataille, considérant les combats comme une activité largement hors cadre. Il y a un tel sentiment d'optimisme durant les 3/4 du film, un sentiment que les personnages ne sont pas en danger imminent, entretenu avec intelligence et prudence, que lorsque le danger frappe enfin dans les 20 dernières minutes, il frappe fort.
The Million Dollar Hotel (2000)
2 h 02 min. Sortie : 15 mars 2000 (France). Drame, Policier
Film de Wim Wenders
Starbeurk a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
the Million Dollars Hôtel c'est la vie...
Un film fou, doux, soporifique, dingue, interessant, sensible, bancale, marrant, violent...On adore ou on deteste, c'est selon, mais c'est le meilleur rôle de Milla Jovovich, Le meilleur rôle à contre-emploi de Mel Gibson. La galerie des personnages ressemble à une auberge espagnole où le pire cotoie le meilleur.
Malgré des pièges cultes intrigants, la présence de la superstar Mel Gibson et d'une bande son originale accentue l'intérêt de ce film.
Une enquête policière ou l'histoire d'amour la plus bancale qui soit? Tous ces éléments contradictoires font que the Million Dollars Hôtel c'est la vie...N'est ce pas géniale?
The Patriot : Le Chemin de la liberté (2000)
The Patriot
2 h 45 min. Sortie : 12 juillet 2000 (France). Action, Drame, Guerre
Film de Roland Emmerich
Traîné sur le bitume (2018)
Dragged Across Concrete
2 h 39 min. Sortie : 3 août 2019 (France). Action, Policier, Drame
Film de S. Craig Zahler
L'Année de tous les dangers (1982)
The Year of Living Dangerously
1 h 55 min. Sortie : 1 juin 1983 (France). Drame, Romance, Guerre
Film de Peter Weir
Complots (1997)
Conspiracy Theory
2 h 15 min. Sortie : 20 août 1997 (France). Romance, Thriller
Film de Richard Donner