Les meilleurs films de 1979 selon Frakkazak

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Nos streumons

Toujours aussi plaisant de revoir ce monument de la SF et de l'horreur, où le sous-texte prolétaire vient se mêler à la violence du viol, sous une image parfaitement maîtrisée, subjuguée par les designs de Giger et la science du plan de Ridley Scott. Une icône indémodable.

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Bien que je lui ai toujours préféré Holy Grail, ce Life of Brian est moins décousu, plus narratif. Ici pas de Ni mais des sandales et gourdes, des biggus dickus et des sifflotements, des lapidations interdites aux femmes et des crucifiés boute-en-train...

A man they called Brian
this man called Brian

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Cf Critique

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Can you dig it?

Film culte s'il en est, dont l'influence est toujours visible aujourd'hui, des gangs kitchouilles de Streets of Rage à la speakerine de John Wick, The Warriors fait dans l'efficacité. Un concept simple qui permet un déchaînement de violence dans une Big Apple rappelant Escape from New-York, construit comme un jeu vidéo (dont Rockstar fera l'adaptation officielle en 2005), parsemé de punchlines qui atterrissent, et doté d'une BO hypnotique. Je craignais l'oeuvre un peu vieillie, relique des 70s qui aurait souffert les affres du temps. Mais que nenni, The Warriors dépote toujours autant et fend la(des) gueule(s).

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Intro qui met tout de suite dans l'ambiance avec ces cadavres conservés et alignés au mur sur une musique pesante. Puis déroulé de l'histoire de Dracula avec une patte Herzog clairement identifiable dans son approche naturaliste de chaque élément. Que ce soit le voyage vers le château dans ces montagnes verdoyantes et le long de ces canyons gorgés de rivières, ou par l'utilisation de centaines de rats bien vivants et grouillants pour figurer la peste, jamais Dracula n'aura eu une telle association à la Terre. Et si la première apparition de Klaus Kinski à l'écran surprend, nous faisant pencher entre terreur et rire, on se rend vite compte que c'est la fascination qui l'emporte avec ce costume à la limite du grotesque.
Herzog est définitivement singulier, et chaque découverte d'une de ses œuvres, qu'elle soit filmique ou documentaire, est une expérience unique.

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Je suis un peu circonspect. D'un côté on a un film dont le message fait encore écho aujourd'hui, et qui sait également ne pas faire des hippies des gens parfaits (on le voit bien avec le passé de Lafayette qui le rattrape). On a pas mal de situations au mieux drôles, au pire cocasses, et la réal de Forman est discrète mais efficace (et cette scène de mariage fantasmée sous LSD vaut son pesant de buvards).

C'est plus sur les performances chantées que je suis plus réservé. Les chansons sont vraiment sympas, certaines emblématiques (Let the sun shine in ou Age of Aquarius pour ne citer qu'elles), beaucoup brisent des tabous et seraient impensables dans la mouvance PC d'aujourd'hui. Mais je trouve juste qu'à part Claude, presque personne n'a de voix. Les chansons sont plus braillées que chantées, et ça la fout mal pour un film qui a plus de chants que de dialogues.

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Seul épisode que je n'avais pas vu à ce jour, je ne m'attendais pas vraiment à ça. Entre charisme burné et malaisance psychotique, on comprend la prolongation de la saga sur des terres plus émancipées.

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On marque avec les couilles, on gagne avec la haine

Satire sulfureuse de la petite bourgeoisie provinciale, de la beauferie footballistique, et d'une société en automatique, Coup de tête est une comédie qui fait rire jaune. Portée par un Dewaere sublime dont la vie réglée au millimètre s'écroule par la manipulation des masses, et qui derrière ses airs de ne pas s'en offusquer finira par ourdir une vengeance pas piquée des hannetons. Un film assez singulier dans le corpus d'Annaud qui joue au chamboule-tout.

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Cf Critique