Les meilleurs films de 2007 selon Fritz_the_Cat

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Le quotidien de prostituées cambodgiennes au sein d'un immeuble ouvert aux quatre vents. Le sujet aurait pu donner lieu à un bon gros reportage tire-larmes, sauf que mille fois non, on est chez le taulier Rithy Panh.

Un sommet de puissance émotionnelle toute entière contenue dans un style sobre, viscéral et extrêmement réfléchi. Le meilleur documentaire que j'ai jamais vu, huis clos qui porte haut les couleurs d'un genre parmi les plus passionnants du 7e art.

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L'un des piliers de mon petit Top 10 films. Il grandit à chaque vision et s'embellit au fil du temps. Sens esthétique tétanisant, interprétation sublime, rythme hypnotique, et un scénario parmi les plus intelligents qui soient sur la notion d'héroïsme et de gloire posthume. Un pur chef-d'oeuvre de solitude, absolument grandiose dans son minimalisme.

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Dans le trio de tête de David Fincher. Deux heures quarante hypnotiques, d'une cruauté bouleversante et d'une densité affolante. A chaque vision, je suis toujours surpris de voir arriver la dernière scène, persuadé que le film va encore durer une bonne heure. Très grand film procédurier, passionnant et passionné.

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Lui, plus les années passent et plus ses petits défauts s'estompent. Un catalogue furieux de tout ce qui me fait vibrer dans le fantastique horrifique, autant pour le suspense que pour la caractérisation des personnages. Deux heures d'émotion brute pour l'un des rares films à réellement réveiller des sensations enfouies depuis l'enfance : celles expérimentées devant mes premiers films d'horreur.

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Superbe hommage à Lucio Fulci, un film labyrinthique dont l'ambiance ne m'a plus lâché. Ou comment le cinglé qui a réalisé Aftermath investit une horreur plus sobre et intériorisée, bien aidé par une photo splendide.

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Ignoré à sa sortie et ensuite, une merveille de divertissement pop qui mérite infiniment mieux que son étiquette de wanna-be Tarantino, et dépeint une poignée de personnages branques avec un coeur gros comme ça. Délicieusement coloré, interprété avec jubilation par un casting improbable et méchamment bien shooté, le meilleur film de Joe Carnahan.

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Paul Anderson me laisse froid un coup sur deux. Symphonie sensorielle d'une puissance écrasante, There Will Be Blood concentre ce que son cinéma peut donner de meilleur, et fouille leS tripes d'un héros plus grand que nature, misanthrope jusqu'à la nausée. Claque visuelle permanent en sus, et la longue introduction muette mérite à elle seule la vision.

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Le premier m'a plutôt laissé de marbre, celui-ci m'a sidéré par son ambiance suffocante et hypnotique, imbibé de bis rital, et dont les meilleurs moments le hissent à la hauteur du méconnu Le Dernier train de la nuit.

Faux remake du premier mais vraie suite dérangeante, Hostel : chapitre 2 ne cite pas la comtesse Bathory pour se donner bonne conscience artistique mais propose un vrai tour de grand huit, hallucinant de bout en bout.

J'ai beau connaître son accueil très mitigé, rien n'y fait : chef-d'oeuvre !

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Le meilleur film de la trilogie Cornetto, travail scénaristique bluffant à tous les niveaux (rythme, construction, crescendo...) doublé d'un abattage phénoménal côté comédiens. Impliqué à fond sur le projet, Edgar Wright y appose une mise en scène à la fois tape-à-l'oeil, généreuse et pertinente. Du vrai très bon divertissement, bien pensé et bien exécuté !

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Dans le genre film qui n'a pas peur d'aborder son sujet, L'Ennemi Intime se pose là.

Derrière les questions gênantes et légitimes sur ce conflit que l'Etat français ne reconnut comme guerre qu'en 1999 (trente-sept ans après l'indépendance de l'Algérie), Florent Siri bâtit un authentique western en terre kabyle. Le duo Magimel/Dupontel est exceptionnel, et la mise en scène, lardée de couleurs splendides, une leçon d'efficacité. Grand film, rien de moins.

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Des conversation girly super cool, de l'alcool qui donne envie de boire, des culs cadrés avec amour, des pieds sexy à rendre fou le moins fétichiste des êtres humains, Kurt Russel qui déborde de charisme en loser sociopathe, des comédiennes géniales, et Tarantino en barman qui sert de la chartreuse. Cherchez pas, c'est le bonheur total, et les cascades défoncent.

Comme dirait Kurt : "Ladies...THAT was fun !"

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Sidney Lumet en très grande forme pour son tout dernier film, où un scénario à tiroirs révèle une scène après l'autre la complexité de ses personnages. Peut-être une des meilleures prestations de Hawke face au regretté Philip Seymour Hoffman.

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Un condensé de détresse affective que son réalisateur transcende par une mise en scène gothique à faire pâlir les meilleurs Burton. Voix off souffrante en sus, c'est une expérience animée terriblement poignante pour peu qu'on sorte d'une rupture amoureuse...

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Succès surprise amplement mérité pour cette fresque intimiste en trois temps, d'une jeunesse à Téhéran à une adolescence parisienne, avant le retour au foyer. Drôle, soigné, touchant, le genre de film d'animation que l'on croise trop peu dans les sommets du box office, doublé d'un geste pédagogique qui évite tout didactisme. Au passage, les voix françaises sont fabuleuses !

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Brad Bird remplaça en catastrophe Jan Pinkava, mais la situation ne l'a pas empêché d'apposer sa griffe sur cette comédie bourrée d'idées de mise en scène.

Repris à l'identique dans le futur Tomorrowland lorsque l'héroïne découvre la cité en temps réel, le plan-séquence où Rémy explore la cuisine après sa chute est toujours aussi vertigineux. En sus, le metteur en scène investit la palette de couleurs parmi la plus douce qu'on ait vu dans une production Pixar, et donne à ce récit d'apprentissage un charme supplémentaire.

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Une situation, un lieu, zéro dialogue, et des gags. Un de ces moments où le savoir-faire Pixar tutoie sans rougir les cartoons de Chuck Jones !

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Le meilleur film de James Wan, car le plus direct. Pas de twist, pas de fantastique agité, pas de concept, juste un homme, de la colère et un désir de vengeance. Faux vigilante movie mais vrai drama thriller, une petite production hargneuse et émouvante. Kevin Bacon est impeccable.

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Un film de gangsters en petit comité dont chaque demi-heure successive est mise en scène par un cinéaste différent. La crème des formalistes hong-kongais au service d'un cadavre exquis des plus distrayants, jusqu'à un gunfight typique de Johnnie To.

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Bien plus intéressant qu'A history of violence, un film de gangsters dont la sobriété formelle fait jeu égal avec sa brutalité soudaine, glaciale.

Face à un Viggo Mortensen au sommet de son talent, Cassel prend tous les risques à parler anglais avec l'accent russe. Il évite le ridicule en même temps que Cronenberg évite la redite : ces Promesses... demeurent le meilleur film de sa carrière post XXe.

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Un flicard qui enquête à l'aide des différentes personnalités qui l'habitent, sacré concept ! Formaliste de talent, Johnnie To s'y tient jusqu'au bout et livre un film vraiment original, certes un peu froid mais tellement plaisant dans sa volonté de redonner un coup de fouet au polar HK.

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Je m'étais pris une claque à l'époque. Pas sûr que ce road movie british ait le même impact aujourd'hui, mais la prestation intense de ses deux comédiennes me laisse un souvenir puissant, tout comme son ambiance générale et son urgence.

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Derrière un argument façon Un justicier dans la ville, un portrait de femme qui ne prend pas de pincettes pour excuser sa colère. L'air de rien, Neil Jordan livre un peu le Blue Steel des années 2000, et tire le meilleur de la présence de Jodie Foster.

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Un remake torride de Black Book en terre asiatique, loin de la puissance du Verhoeven mais constamment soutenu par le talent de Ang Lee. Bonne surprise.

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Un vrai bon film con, typiquement le genre de comédie que je n'aurais pas vu sans la persévérance d'un de mes éclaireurs et ami, qui l'a rematé en ma compagnie. Des acteurs qui jouent du ridicule et des scènes marrantes juste ce qu'il faut, j'en demandais pas plus !

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A vue d'oeil, Susanne Bier est une enfant indirecte du Dogme 95. En réalité, son cinéma vise moins l'épure qu'un véritable sentiment d'urgence, ici relayé par l'interprétation du toujours génial Mads Mikkelsen. Moins marquant que Brothers, mais réussi.