Les meilleurs films de 2017 selon Nicolas_S

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C'était incroyable, j'aurais voulu qu'il ne s'arrête jamais.

Denis Villeneuve est un génie, c'est ce que je me dis de plus en plus quand je pense à ses films, capable de passer de projets personnels à suite d'un film mythique à très gros budget, en gardant le style de l'original et en y ajoutant sa patte artistique. Il fait désormais parti des quelques réalisateurs capable de faire de bonne (excellentissime) suite.

Pour ce qui est de Blade Runner 2049 en lui-même, c'est un chef-d'oeuvre donc, la meilleure suite qu'il aurait été possible d'imaginer, c'est beau, lancinant parfois poétique, très calme et loin de l'aspect blockbuster des bande-annonces.

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Chef d'oeuvre d'immersion !
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Apogée d'un personnage mal traité dans les films.
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Pixar a un don, dans chacun de leurs films quelques minutes suffisent à t'attacher aux personnages, l'introduction de Coco c'est une sorte de re-visite de celle de Là-Haut, on rit puis on pleure.

Il y a de la magie qui sort de ce film, construit autour d'un univers plein de détails et subjugué par la perfection des animations. Coco c'est ce qui se fait de mieux chez Pixar, un film mature qui ne prend les enfants pour des idiots, qui n'a pas peur d'aborder des thèmes comme la mort, le deuil, le devoir de mémoire, les rêves mais aussi la vie, c'est un film de famille pour la famille, qui plait aussi bien aux adultes qu'aux enfants capables de transmettre tas de messages positifs.

Pixar dans son meilleur de sa forme ça donne Toy-Story 1/3, Ratatouille, La-Haut, Wall-E, Monstre&Cie, Vice-Versa et maintenant : Coco, beau, drôle, intelligent et émouvant.

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A Ghost Story est un film ambitieux, déroutant au début car très sensoriel/ambiant/atmosphérique.

Mais c'est surtout une histoire simple et pourtant d'une efficacité folle, par le biais d'un fantôme simplement vêtu d'un drap blanc, David Lowery aborde le thème du temps et de la solitude, il nous livre une oeuvre poignante qui n'en devient jamais larmoyante, car c'est le fait de voir Rooney Mara intérioriser sa tristesse ou Casey Affleck qui au contraire aimerait l'expulser que le film réussit à capter en nous nos émotions. Chacun des regards est destructeur pour le spectateur qui a conscience de la situation, mais sait qu'il est impossible de réunir les deux protagonistes. Alors qu'une finira par disparaitre pour refaire sa vie, l'autre sera paradoxalement hanté par son souvenir, incapable de l'oublier, de faire son deuil pour partir à son tour. Il subit alors le temps qui passe, parfois impassible, parfois en colère, ce qu'il "vit" fini par donner le vertige, le temps reste, mais tout disparaît. Et l'émotion est forte quand vient la délivrance.

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Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un film mindfuck de ce genre, même s'il peut paraître assez simple au premier abord, notamment à cause de son postulat plutôt classique, on retrouve en réalité pas mal d'indices dissimulés, aussi bien dans les dialogues, le montage ou la combinaison des 3 histoires.
Finalement on se retrouve avec un film bien plus complexe qu'il n'y parait, avec une tension très bien maîtrisée et un aspect puzzle qui pousse à réflexion.

Alors certes certains éléments sont prévisibles, mais penser tout comprendre directement serait un piège dans lequel il ne faut pas tombé, car au delà de sa simplicité, le film de Tom Ford mérite que l'on s'y intéresse un peu plus en profondeur. (on reprochera en revanche cette fin assez prévisible mais surtout très compréhensible par rapport au reste du film)

Alors sans atteindre le niveau d'Enemy, Nocturnal Animals est extrêmement plaisant à voir, comme à analyser.

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Un film plutôt intéressant capable de montrer l'horreur humaine sans pour autant en perdre son intrigue. C'est d'autant plus réussi que Brimstone ne fait pas dans la surenchère de gore (disons qu'il reste au maximum au niveau de la première scène) et surtout pas dans le pathos.
Le tout met en "lumière" différents problèmes de la société de cette époque, entre la condition de la femme et surtout la religion qui justifie des actes horribles ou qui prend à partie les plus faibles (c'est du moins ce dont se sert le révérend pour parvenir à ses fins), alors certes ce n'est pas des plus original comme dénonciation, mais ça a le mérite d'aller (vraiment) jusqu'au bout de son idée.

Et c'est jusqu'au bout également que la violence sera montrer, pas dans le but de faire vomir le spectateur, mais juste pour apporter une vision réaliste de ce que l'on est capable de faire.
Finalement Brimstone parle de la vie d'une femme (pas très joyeuse il faut dire) qui sera sujette à la monstruosité de certains Hommes.

J'ai bien aimé le personnage de Kit Harington qui s'avère bien plus important pour le récit que ce que l'on pourrait croire au début.
La grosse force du film aussi, c'est son intrigue qui, bien que pas forcément complexe, réussi à nous maintenir en tension pendant 2h30, et pour ça bravo.

En revanche je regrette le côté surhumain du méchant qui, ducoup, réduit le propos du film (et surtout avec cette fin) en le détachant des gens "normaux"

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Film gore mais assez bien foutu, c'est français et ça mérite du soutien parce que les films de genre comme ça font vraiment plaisir.

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Je n'imaginais vraiment pas que le tournage de "Man on the Moon" avait eu lieu dans ce genre d'ambiance, Jim Carrey est vraiment bluffant dans son (ses) personnage(s) à tel point qu'on finit parfois par ne plus faire la distinction entre le film et la réalité, ça donne des moments hilarants (ceux avec Tony) et d'autres vraiment émouvants (Andy et sa famille, la réaction de la maquilleuse,...). Plus que des images d'archives c'est surtout un prolongement du film qui aurait très bien pu faire parti de la version finale.

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C'est un peu un final inespéré pour moi qui n'avais pas franchement aimé les deux premiers volets, sauf qu'ici Matt Reaves réussit à apporter une plus grande profondeur au film là où les deux premiers restaient relativement classique dans l'approche du blockbuster, il poursuit ce qu'il avait essayé dans le second, très peu de dialogue et une réalisation beaucoup plus posée, on adopte à fond le point de vue des Singes en laissant les Humains bien plus en retrait. Il aborde alors de nombreuses questions et fait parallèles dans un constat malheureusement très actuel en rapport avec la nature.
Chaque "clans" à ses propres raisons de se battre et jamais un personnage ou un groupe ne fait véritablement office de grand méchant, même le personnage de Woody Harrelson qui paraît en tout point de vue détestable, a des motivations qui lui sont propres et compréhensibles, le film évite alors le mauvais manichéisme récurent des productions hollywoodiennes.

Les 30 dernières minutes sont extrêmement tendues et offrent à la trilogie un final magnifique sur un plan grandiose et triomphal, renforcé par la très belle réalisation et surtout les effets spéciaux splendides qui ne cesse de mettre en valeur le réalisme saisissant des Singes, j'ai vraiment l'impression qu'avec ce film c'est un nouveau cap de passé pour le cinéma.

On lui pardonne alors les quelques imperfections, parfois un peu trop prévisible, parfois un peu facile, pour se focaliser sur les réussites qui parsèment le film de bout en bout.

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Film assez classique mais qui propose une montée en tension ultra efficace, aidé par l'ambiance pesante dans ces décors neigeux. La dernière fusillade est vraiment une réussite, dommage que la réalisation soit au contraire si faible. On y verra aussi un propos intéressant sur les États-Unis, avec un carton de fin vraiment glaçant.

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Bonne surprise même si parfois un peu long. Dommage que les clés de l'énigme soient révélées si tôt, ça gâche un peu ce qui suit.

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Wallpaper, le film

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Sorte de Loup de Wall Street à la sauce Narcos, c’est très rythmé et l’histoire et vraiment intéressante, on a même droit à quelques moments vraiment comique surtout en ayant en tête que c’est une histoire vraie.
Loin d’être un « simple » film d’action, Barry Seal est surtout plein de surprises et de retournements de situation dans cette surenchère de richesse que recherche le personnage.

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(Si ça intéresse quelqu'un de voir le film il vaut mieux le faire sans rien savoir.)

Pas mal, rien de transcendant non plus, mais It Comes At Night est un film par moment assez intense qui non plonge dans le court instant d'une famille de survivant, on peut reprocher au film de ne pas donner de réponse, mais on sait tous que dans ce genre d'oeuvre, la réponse est toujours décevante. De toute façon c'est là le propos du film.
On est embarquer durant une heure et demie dans la peau des personnages, immergé avec eux et comme eux, on ne sait rien, on vit juste leur histoire, une parmi tant d'autres, ça rebute certains mais moi ça me plait.

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Assez difficile à noter, c'est très différent des autres films de Scorsese et pourtant on y retrouve tout son talent.
Le sujet abordé n'est pas simple mais j'ai trouver (à mon niveau de connaissance) qu'il était plutôt bien traité.

Le gros problème vient surtout du rythme, avec très peu de musique et quelque blanc, aussi bien dans la mise en scène parfois (trop?) simple ou simplement dans le récit.

Ca n'en est pas moins un excellent film, qui ne plaira pas à tout le monde mais qui aura enfin permis à Scorsese de produire ce qu'il souhaité, et pour peu que l'on réussisse à entrer dedans, le visionnage reste relativement plaisant, et parfois très dur dans certaines scènes.

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Un homme seul enfermé avec sept femmes c'est déjà suffisamment angoissant pour moi !

La moyenne est quand même vraiment faible par rapport aux qualités du film, surement "l'effet remake".
On ressent une vraie tension du début à la fin, avec un jeu d'actrices (et d'un acteur) tout en subtilité, accompagné par une réalisation magnifique et une photographie léchée.

Un bon film dont les thèmes font clairement suite au premier film de Sofia Coppola, Virgin Suicide.

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Une plonger angoissante et sous tension dans la nuit avec Robert Pattinson aux cheveux blond. C'est radical et malgré quelques longueurs ça se regarde avec plaisir.

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Un peu trop long, certaines scènes sont vraiment en trop et au final c'est bien 15 minutes qui auraient dû être supprimées, pour le reste le film s'en sort très bien avec une belle réalisation, d'excellents acteurs et une certaines originalité qui change des autres films catastrophe.
Et puis le chien est cool.

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Un petit film sympa mais qui fait surtout dans le recyclage sans vraiment prendre de risque.

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Le Grand Méchant Renard et autres contes se composent de 3 petites histoires.

Le côté théâtre fonctionne bien même si une grande aventure réunissant tous les personnages aurait pu être mieux, d'ailleurs la deuxième histoire est clairement la meilleure, assez touchante (il me semble que c'est celle tirée de la BD). Pour le reste je n'ai pas grand chose à dire, les blagues sont assez typiques des cartoons à l'ancienne, c'est du classique mais ça fonctionne bien, les personnages sont plutôt attachants (le renard et le cochon surtout (et le lapin pour sa tête de peluche :3)) et l'animation est vraiment très jolie. En fait c'est surtout dommage qu'on ne trouve pas une sorte de double lecture permettant aux adultes de mieux apprécier le visionnage. Ça peut être à voir parce que c'est francophone et qu'on sent une vraie bonne volonté de vouloir faire plaisir... aux enfants.

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Je m'attendais à pire, y'a du bon mais beaucoup de mauvais, on regrette surtout le fait que l'ambition soit complètement bouffée par le divertissement pur.

Alors, c'est pas un remake d'Alien (même si c'est très inspiré), pas mal de références à Gravity également et de plein d'autres bons films de SF, il manque surtout un côté personnel au film, une âme qui n'est malheureusement pas présente et qui n'envoie jamais le film plus loin que ce que son trailer propose.

L'alien est original et on a le droit à quelques moments de tensions plutôt bien foutu, surtout entre la première et la deuxième mort, j'ai bien aimé la fin aussi (qui, si on essaye pas de trop vouloir la deviner, est un twist sympa).

Et enfin les acteurs sont bons, mais manquent cruellement de charisme, ce qui est assez étrange surtout quand on a Jake Gyllenhaal en personnage principal, par contre, Ryan Reynolds à encore son sale sourire de mec marrant franchement insupportable sur le visage, ce qui est dû surtout au clicher des personnages, le russe, le japonais, l'américain traumatisé par la guerre qui n'aime pas la Terre, le p'tit rigolo qui veut se la jouer héro et le futur papa qui n'a qu'une envie, voir sa fille.

Life est un divertissement sympathique, mais qui, au même titre que Ghost in the Shell, ne m'a fait ni chaud ni froid, on ne s'ennuie pas, mais il manque un truc, dommage.

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A partir d'ici c'est moyen et déception.
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Mother ! a au moins le mérite de l'ambition, pour le reste on repassera.

On capte dès le début dans quel genre de film on s'engage, déjà le genre à te foutre des faux screamers ultra-clichées de l'horreur façon "personnage qui apparaît derrière la porte du frigo", combiné a pas mal de situations et scènes qui frôlent de très près le ridicule (les hurlements hystériques de Jennifer Lawrence par moment).

Ce que j'ai ressenti directement c'est une sorte de désintérêt total pour l'histoire et surtout les personnages, comme l'impression qu'ils sont là uniquement pour soutenir un propos certes intéressant (références religieuse/biblique, l'idée de la nature, le cycle de la vie, l'Homme qui pousse les limites etc..), mais qui nous est matraqué à coup de pelle pour nous dire "t'as vu y'a plein de métaphores dans mon film !", ça manque clairement de subtilité. Sauf que tout ça est même encore contrebalancer par un manque clair d'explication sur certains points créant un déséquilibre global.

Au final c'est un film qui a beaucoup d'idées, qui va parfois très loin dans l'horreur sans concession, mais qui a du mal à rester clair dans son propos et sa façon d'aborder la symbolique. On ne peut en revanche pas nier une envie de dire beaucoup de choses.

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Je retiendrais surtout You Were Never Really Here pour son esthétique et son ambiance qui sont très réussies, pour le reste j'avoue être assez septique et je comprends que ça divise. Déjà y'a pas (beaucoup) de scénario (Cannes, sérieusement ?), tout au plus un background au personnage. Mais surtout j'ai beaucoup de mal à comprendre les choix du film, sur la violence qui se veut radicale mais jamais vraiment directe à l'image, je ne sais pas si c'est pour renforcer l'effet grâce à l'imagination du spectateur ou si c'est pour ne pas avoir à aller trop loin, mais ça me fait sortir du film.

Dommage pour moi qui aime pourtant ce genre de film à ambiance.

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Assez déçu (même si le trailer m'annonçait déjà le truc), surtout quand je vois les notes ahurissantes sur SC, si Baby Driver démarre plutôt bien avec une sympathique course poursuite (non sans rappeler Drive et ce ne sera pas la dernière fois...), il s'encastre en plein dans un mur à cause de ses personnages fades et clichés, un manque d'émotion (dommage vu que le personnage de Baby est attachant) et de son action lassante qui finit par beaucoup trop se prendre au sérieux.
S'il y'a bien sûr du talent dans la mise en scène, avec ce duo musique/image qui fonctionne très bien, le reste est plat et est bien moins fun que les précédents films du réalisateur, Scott Pilgrim en tête.

Il en résulte un film qui se veut cool et original, mais qui ne décolle jamais vraiment de sa base.