Les meilleurs films de 2024 selon Tchitchoball

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9 (C)

Bien content d'avoir pris le temps d'aller voir en salle le dernier gros blockbuster signé Denis Villeneuve. C'est en tout point supérieur au premier volet qui avait bien pris le temps de poser les différents enjeux et dans sa parfaite continuité. Difficile de dissocier les deux films tant ils forment un tout cohérent.

Il y a bien quelques détails gênants notamment au niveau de l'évolution des personnages ou bien quelques scènes d'action en deça. Mais j'ai tellement pris mon pied devant ce grand divertissement US qui est si rare de nos jours, que je ne peux bouder mon plaisir. La dernière claque de la sorte doit dater de Fury Road.

Chapeau Denis ! Peut-être une de tes plus belles réussites (BR2049 au coude à coude).

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8,5 (C)

Quel banger encore tout de même !

Pourtant c'était compliqué de passer après Fury Road. Et il y a bien quelques tentations à citer ce dernier (jusqu'à ce dernier plan étrangement choisit). Mais Miller à l'intelligence de proposer quelque chose d'autre. De creuser encore davantage cet univers post apo. Plutôt que de livrer un ride énervé resserré sur 2 jours, il propose une narration s'étalant sur des dizaines d'années. Cela permet de développer ses personnages et de questionner la violence ou bien la vengeance. Et lorsqu'il propose une nouvelle course poursuite, mais quelle tuerie ! Quel plaisir ! Bref encore un grand film pour une saga hors norme.

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8 (C)

J'ai vu le film il y a une semaine et il me hante encore. J'ai rarement vu un film scindé en trois parties distinctes aussi cohérent dans son propos. Et même la première partie clipesque et superficielle ne m'a pas tant dérangé que cela. Oui c'est creux et basé essentiellement sur le fric mais j'y crois à cette romance naissante entre Any et Ivan. C'est la force de Baker de construire des personnages marginaux dont on s'attache. La fête, le sexe et le fun ! Le rêve de pas mal de gosses à 20 ans (surtout aujourd'hui je suppose).

Et puis la déambulation nocturne débute. Le segment le plus excessif peut-être (même en durée). On empreinte allègrement à Uncut Gems dans le côté frénétique, criard et usant. Mais c'est également drôle dans ses excès et très maîtrisé.

Pour enfin revenir à la réalité dans un dernier segment bien plus mélancolique. Et de terminer par l'une des plus belles scènes de cinéma de l'année. Je suis sorti lessivé du voyage. Impressionné par la faculté du réalisateur à dépeindre l'Amérique du 21e siècle aussi précisément. Certainement ma palme de l'année également. :oui:

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8 (C)

Bien content que le père Clint soit retourné derrière la caméra pour nous offrir un nouveau film ultra maîtrisé et complet sur la justice américaine après le décevant Cry Macho. Une réussite davantage à l'image de la carrière de son auteur. Mais est-ce réellement le dernier ?

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7,5 (C)

Je suis le premier étonné mais j'ai beaucoup aimé le dernier film des Larrieu. Pourtant mes précédentes rencontres avec ces cinéastes n'étaient pas très concluantes. Mais le scénario d'une apparente simplicité se révèle fort et puissant surtout dans les non dits. Et le casting le porte merveilleusement bien. Que ce soit Leklou en gentil nounours subissant les choix de sa conjointe Laeticia Dosch tout aussi convaincante. Même Sara Giraudeau m'a convaincu en prof en pleine crise de la quarantaine. Et j'aime lorsque le récit s'étale sur plusieurs années avec les conséquences de certains choix qui prennent une certaine ampleur avec le temps. C'est puissant d'un point de vue mélo. Et outre le scénario en béton, les frères Larrieu couche sur pellicule un film maîtrisé avec un beau travail sur le son et les ambiances. Et le cadre du Jura (une spécialité du duo les décors naturels) est magnifié. Peut-être que mon week-end récent dans le Doubs et notamment à Saint Claude a participé à l'immersion. Une belle réussite et un beau film me concernant.

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7,5 (C)

Le film vieillit plutôt bien chez moi, bien que je sois resté partiellement dubitatif à la sortie de la salle.

Il y a quelques scènes sous tension, notamment avec Piemmons (encore lui), qui fonctionnent bien et restent en mémoire. Habile de la part de Garland de créer une force armée alliant le Texas et la Californie. Il s'évite les foudres d'un camp ou l'autre. De toutes manières, la politique n'est pas le propos du film. Et mêler road movie et paysages de post apo dans une Amérique dévastée avec une vibe Last of Us à de quoi me stimuler. Je ne pense pas que Civil War soit un grand film. Par contre une proposition relativement original et efficace dans son traitement, oui.

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7,5 (C)

Malgré le côté prévisible et naïf du scénario ainsi que des thématiques maintes fois abordées dans le divertissement jeunesse, on est assurément face à l'une des plus belles propositions du studio Dreamworks. Les belles idées visuelles se succèdent et il se dégage un réel souffle lors de certaines séquences (notamment en vol, peu étonnant venant du réalisateur de Dragons). Disney doit se mordre les doigts d'avoir perdu un de leur scénariste star des années 90. Bien content de voir de nouveaux univers inédits lorsque le studio Pixar semble avoir un coup de mou et s'oriente vers une succession de suites (à la manière du Dreamworks bas de plafond des années 2000).

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7,5 (C)

Quel drôle de film que ce Miséricorde signé par un auteur particulièrement singulier et rafraîchissant dans le paysage du cinéma français contemporain. Guiraudie s'amuse des codes du policier hexagonal en apportant une étrangeté de ton et de situation et en insufflant ses obsessions et notamment le désir masculin. Le spectateur sera continuellement surpris et déstabilisé par ce qu'il regarde. L'étrangeté est d'autant plus prégnante qu'elle s'inscrit dans une petite commune identifiée et bien ancrée dans le réel d'une province légèrement isolée. Peut-être le début de la réconciliation entre Alain Guiraudie et moi. En tout cas, ce film est une belle réussite et certainement une porte d'entrée davantage accessible à sa filmographie.

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7,5 (C)

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7 (C)

Très plaisant de voir que le blockbuster de l'été est finalement français. Ne connaissant pas le roman de Dumas, j'ai été happé durant près de 3 heures au côté de Niney et de son plan de vengeance machiavélique. Bien que le déroulé soit un peu didactique, ce qui m'empêche de m'emballer davantage, je n'ai pas vu passer les 3 heures. Heureux de voir un tel casting au service d'un film ambitieux avec des décors et des costumes magnifiques. Succès mérité et en corrélation avec le travail fournit par les scénaristes des mousquetaires et réalisateurs du Prénom. Un sacré gap que l'on ne peut que saluer.

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7 (C)

Je ne connais pas du tout Paola Cortellesi, et je dois bien reconnaître avoir été impressionné par son premier film. Pourtant, la première demi heure accumulant les clichés et jugements de l'époque contemporaine sur l'Italie post seconde guerre mondiale m'avait bien refroidit et je trouvais le temps long auprès de cette pauvre Délia livrée à elle-même. Et puis, par quelques touches humoristiques, des scènes de comédie musicale originales et une reconstitution de l'Italie des années 40 soignée, j'ai fini par adhéré au projet du film. Projet qui m'a d'autant surpris que Paola dissimule intelligemment ses cartes et surprendra dans son ending fort et très réussi. Un joli film indéniablement.

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7 (C)

Une belle réussite belge. Il y avait tous les ingrédients pour me plaire mais j'ai quand même été impressionné visuellement et happé dans cette nuit qui vire au cauchemar dans un Bruxelles sous tension. Dommage pour les 10 dernières minutes qui virent à la parodie de série B américaine qui me flinguent le plaisir et l'immersion. Reste un solide premier film et un réalisateur à suivre attentivement.

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7 (C)

On ne peut pas reprocher à Audiard de ne pas prendre des risques et de ne pas se renouveler avec ses derniers films. Et ici le versant musical est parfois remarquable de chorégraphies, montage, énergie avec en tête une Zoé Saldana qui obtient enfin un rôle à sa mesure. Plaisant de ne pas la voir grimée en bleu ou vert.

C'est un film excessif avec un trop plein de thématiques qui raccroche à la va-vite un mélo qui ne prend pas vraiment dans son dernier acte. Mais une belle expérience tout de même en salle avec une proposition forte. Ce n'est pas si souvent et le faire à plus de 70 piges, chapeau !

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7 (C)

Encore un joli film français qui explore et met en avant ses régions et ses paysages, notamment le Jura, qui fera écho au récent Roman de Jim. Le naturalisme se mêle au documentaire. Et cela fonctionne remarquablement bien, notamment via ses interprètes choisis sur place. Aucuns acteurs de métier. L'intonation, l'accent, le phrasé. Tout sonne authentique vingt dieux !
A la manière d'un bon comté, le film se déguste et s'apprécie via son côté feel-good aidé par une franche camaraderie et un amour pour ses personnages malgré un postulat de départ dramatique. Le déroulement ainsi que les enjeux demeurent schématiques et prévisibles. C'est un récit initiatique et l'émancipation d'un ado propulsé à l'âge adulte. Mais le cadre et la bienveillance globale apporte un réel vent de fraîcheur. Peut-être le film de Noël idéal en somme.

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7 (C)

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7 (C)

Toujours plaisant de découvrir un nouveau Jeff Nichols au cinéma. Mais depuis Mud je ne suis pas non plus en extase devant sa filmo. Avec du recul je pourrais réévaluer à la hausse son Loving vraiment doux dont je garde un très bon souvenir. Ici, c'est dans la continuité de sa filmo si ce n'est que l'action est déplacée dans les années 60 aux côtés de bikers rugueux et bagarreurs. Et le réalisateur parvient tout de même à encapsuler une époque avec un ton nostalgique qui rendrait presque ces brutes épaisses sympathiques (ou bien mystiques dans le cas du personnage de Butler). Hardy trouve un rôle à sa dimension et son talent. Jodie Comer qui permet au spectateur de se raccrocher à quelques touches féminines bienvenue via sa narration critique est une très belle idée qui permet de davantage questionner les agissements de ce gang en devenir. On passe un vrai bon moment de cinéma qui nous transporte dans une époque toute autre. Mais je n'en garderais pas beaucoup plus que ça sur le long terme.

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7 (C)

Un solide film d'espionnage français avec une ambiance sonore étouffante et travaillée. J'ai pensé à "Une intime conviction" pour les nombreuses écoutes au walkman. Mais la comparaison s'arrête là puisque l'ambiance est davantage mortifère. Une quête de justice pour soulager son âme et survivre. C'est éprouvant. Mais l'angle a le mérite d'être original et le traitement soigné.

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7 (C)

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7 (C)

Un joli petit dessin animé que ce Flow dont on se passera ici du complément de titre français inutile. Même si le récit pourra prendre des allures de survival dans un monde hostile pour un petit chat, on est plutôt en face d’un conte via un voyage initiatique. J’ai beaucoup aimé les réactions animales proche de ce que l’on connaît chez nous pour les chiens et chats. Un pari pour un film estampillé jeunesse muet. Pari quasiment tenu tout du long même si le réalisateur sera dans l’obligation de céder à l’anthropomorphisme dans son dernier tiers.

Difficile de critiquer cette fable onirique d’une réelle beauté par instants et qui se révèle être une belle capsule éloignée de toute humanité (on en devine quelques traces tout juste). Pourtant les facilités sont nombreuses et l’utilisation de deux ex machina légion. Cela pourra atténuer la portée et le message du film pour certains (dont moi). Mais je suis le premier à saluer la réussite au box-office de ce petit chat définitivement surprenant.

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7 (C)

Un nouveau royaume dans la redite de la précédente trilogie avec une énième confrontation singes / humains (même si les forces sont clairement à l'avantage des primates). Il y a quelques citations au film de Schaffner également. Et puis la structure scénaristique dans son ensemble reste sur des rails pour préparer le terrain à une nouvelle trilogie. Mais que ce soit au niveau des thématiques abordées (qu'est-ce que l'humanité ?), du non manichéisme des personnages ou bien des visuels et FX très réussis, le film m'attrape durant plus de deux heures pour ne plus me lâcher. Et c'est relativement rare avec les blockbusters ces derniers temps. Je serais là pour la suite.

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7 (C)

Difficile de faire un film indien plus aux antipodes de ce que Bollywood nous a habitué (ou du moins de l'idée que l'on s'en fait). L'enquête policière n'est qu'un prétexte pour nous plonger dans la société indienne actuelle et démontrer les travers ainsi que l'injustice des castes. Pas étonnant que le film soit sélectionné à Cannes dans un festival occidental. Néanmoins, pour la portée documentaire et le choc d'une scène en particulier (très éprouvante), le film ne laisse pas indifférent et pourra même marquer durablement.

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6,5 (C)

L'amour ouf est un film à l'image de son auteur. Généreux, ambitieux et passionné ainsi que fragile, tape à l'œil et adulescent. Pour le meilleur (essentiellement durant la première partie 80's) et le pire (sur le final bancal et facile). En résulte une œuvre fleuve qui a le mérite de ne pas ennuyer et mérite tout à fait son succès au BO. Les ingrédients sont intelligemment placés pour divertir le spectateur notamment dans son utilisation d'un casting flamboyant. Le couple star sexy en tête, Alain Chabat et Elodie Bouchez en valeurs sûres pour nous émouvoir avec si peu et enfin Quenard et Zadi pour apporter de l'humour en guest. Pour autant, les véritables révélations sont Mallory Wanecque et surtout Malik Frikah qui volent la vedette et impressionnent notamment dans une très belle séquence de danse. C'est dans ces instants "hors du temps", que Lellouche parvient le mieux à toucher au sublime avec sa mise en scène oscillant entre le clip et l'affèterie. C'est moins inspiré et parfois grossier lorsqu'il reprend les codes du cinéma de Scorsese et on le sent moins à l'aise dans la partie dramatique de la seconde partie.
Je suis peut-être un chouia difficile concernant ce joli divertissement grand public mais je n'ai pas réussi à m'émouvoir de la trajectoire de ce couple. Certainement car les coutures me sautent aux yeux et que je vieillis irrémédiablement. Néanmoins, le spectacle vaut le détour et je ne peux qu'applaudir la carrière de Lellouche qui se retrouve désormais aux commandes de blockbusters français. C'est mérité !

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6,5 (C)

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6,5 (C)

J'ai vraiment apprécié l'esthétique, l'ambiance, les personnages (cool de revoir Ed Harris) ou bien la bande-son de Mansell assez incroyable. Beaucoup moins le scénario qui patine à mon sens (pourquoi cette virée à Las Vegas inutile ?). Il est dommage que le monde du culturisme soit finalement en retrait également. Et puis c'est un film queer avec des sujets de société et des problématiques, dialogues de 2020 transposé dans un Texas des années 80 sous Reagan avec rednecks qui prennent des prot'. Je pense que c'est le projet de Rose Glass que d'insuffler cette énergie moderne dans des carcans viriles à l'ancienne. L'option de la fable fantaisiste paraissait toute trouvée. Le drame l'est moins à mon sens et l'arc avec Dave Franco et Jena Malone achève d'alourdir le récit. Je n'en retiens pas grand chose un mois plus tard mais j'avais apprécié ma séance. C'est solide niveau réal. Un bon rappel pour rattraper son Saint Maud qui avait fait coulé de l'encre en festival notamment.

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6,5 (C)

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6 (C)

Pour ma part c'est dans la continuité de la filmo de Leitch. L'amour pour le monde de la cascade est palpable et sincère (jusqu'à la bonne idée du générique de fin). Les scènes d'action relativement efficaces comme toujours. Et pour cet effort on gagne en comédie et sympathie pour le couple star ce que l'on perd en brutalité dans les combats plus gentillets. Mais le scénario patine toujours autant avec une romcom cousue de fil blanc et envahissante dans les moments sensés tendus (ce que le film ne fera jamais pour tendre vers le cool). Et l'aspect méta, ou bien le name dropping de références ad nauseum agace plus qu'autre chose. Pour autant, je n'ai pas passé un mauvais moment devant le film et cela reste un divertissement familial honnête et gentillet.

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6 (C)

Pas forcément le Dupieux que je préfère lorsqu'il emprunte à Réalité avec ses récits enchâssés. J'ai rarement eu l'impression qu'il criait aussi fort que son cinéma pouvait être vain. Mais ne serait-ce que pour quelques gags savoureux, Baer et Cohen qui s'en donne à cœur joie en Dali mégalo, le film vaut le détour et les petites 80 minutes passent toutes seules.

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6 (C)
Festival Hallucinations Collectives

Techniquement carré avec tout un lore qui se déploie autour d'une histoire resserrée autour d'une famille. L'ambiance est pesante. Et les saillies gores sont généreuses et impressionnantes. La marque de fabrique du réalisateur parait-il. Mais je reste un peu sur ma faim notamment en raison du personnage principal assez idiot et détestable. Le drame ne prend pas sur moi et le film peine à me faire peur. La pluie de récompenses et d'éloges a peut-être joué en sa défaveur en ayant des attentes élevées. Reste que l'on ne voit pas des films argentins en salle tous les jours et surtout de cette qualité.

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5,5 (C)

Je m'étonne d'être le spectateur aigri concernant ce petit film japonais de boucle temporelle. Je suis pourtant friand de ces petits plaisirs SF généralement. Et bien que je trouve le procédé intéressant pour aborder l'aliénation du monde du travail contemporain, je trouve que le film suit sagement un chemin scénaristique tout tracé et relativement convenu. Pire, me concernant il en oublie d'être divertissant, du moins comique. Les petites 83 minutes paraissent malgré tout longuettes. Je ne vais pas davantage tiré sur l'ambulance parce qu'il est trop rare de pouvoir découvrir par chez nous des curiosités nippones en salle. Tant mieux s'il trouve son public. Je pense que j'en avais peut-être assez des voyages temporels japonais en 2024, surtout lorsque celui-ci ne tient pas la comparaison avec En boucle à mes yeux.

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5,5 (C)

Bon le film est clairement raté et bégaye durant près de deux heures tout en radotant le propos du premier opus. Globalement l'aspect comédie musicale n'apporte rien et on aperçoit les limites de l'ami Todd en matière de mise en scène durant ces séquences. La durée exagérée de près de 140 minutes n'arrange pas ce constat salé après une bande annonce assez maligne qui a généré une réelle hype à sa sortie.

Néanmoins, je ne suis pas mécontent de voir un réal sortir son troisième doigt envers les incels, fan de comics ou autre qui se sont appropriés n'importe comment le Joker du premier film et les voir chouiner à la réception d'un drame sans climax, à contre courant du blockbuster contemporain. Et je sauve quelques scènes d'ailleurs avec un plan séquence bien fichu, une séquence musicale réussie durant le procès ou encore l'appel à la barre de ce pauvre Gary.

Fallait-il répondre de la sorte via un film à 200 patates qui donne l'impression d'en coûter 4 fois mois ? Je ne suis pas sûr.

Faut-il l'enterrer plus bas que les blockbusters de Marvel ou DC habituels ? Je ne pense pas non plus.

Le film a le mérite d'avoir une proposition assez couillu. Dommage que ce soit un peu chiant et que ce soit un mauvais film de procès, de prison et de comédie musicale