Les meilleurs films de Raoul Walsh selon KumaKawai
20 films
créée il y a environ 1 an · modifiée il y a environ 1 anLa Femme à abattre (1951)
The Enforcer
1 h 27 min. Sortie : 7 septembre 1951 (France). Film noir
Film de Bretaigne Windust et Raoul Walsh
KumaKawai a mis 9/10.
Annotation :
Jusqu'ici le meilleur film de Raoul Walsh, peut être aussi le plus singulier dû à sa collaboration avec Bretaigne Windust, un film où les personnages sont plus des icônes que des êtres vivants qui évoluent dans une enquête ultra dense, bien écrite, sans aucune perte de rythme et dont les figures d'antagonistes, par leur iconisation et les prestations d'acteurs, peuvent être projeté tel quel dans le cinéma des années 2000. Pas de blague, pas de moment de respiration, seul le spectacle de la ville sur-esthétisé par les jeux de noirs et blanc et l'enchaînement de sa galerie de personnage, parsemé de scènes d'actions à la mortalité théâtrale et au cadres/découpages ultra soignés, constitutif du style Walsh.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Les Fantastiques Années 20 (1939)
The Roaring Twenties
1 h 46 min. Sortie : 27 juillet 1966 (France). Gangster, Drame, Thriller
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
La parfaite association entre virtuosité du montage, leçon de découpage de l'action et maîtrise dramatique (qui fait souvent un peu défaut dans les films de Walsh)
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
La Grande Évasion (1941)
High Sierra
1 h 40 min. Sortie : 26 novembre 1947 (France). Aventure, Gangster, Drame
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Virtuosité dans l'introduction et dans la clôture du film, plaisir du beau gag hollywoodien avec des personnages développés, un bon rythme qui prend son temps sans ennuyer mais quelques réserves sur la fin
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Une corde pour te pendre (1951)
Along the Great Divide
1 h 28 min. Sortie : 4 juillet 1952 (France). Western, Drame
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Un western de Walsh dans la lignée des Aventures du capitaine Wyatt (1951) dans la noirceur de l'ambiance et dans l'épure de la ligne dramatique: une escorte de prisonnier du début à la fin du film, sans pause, où toute inattention est propice à un coup bas, dans un groupe de personnages réduit, dont les intérêts évoluent au fil d'une l'histoire qui maîtrise autant le suspense quant aux trahisons (dans le jardin, dans la maison, lors du baiser, pendant la nuit, par l'adjoint ou lorsque tout le monde semble se lier contre le héros vidé de toute énergie par le manque de sommeil et engloutit par la nuit du désert) que celui des duels qui parsèment le film (véritables déambulations dans un espace immense ou confiné qui recèle bon nombre de cachettes - de ce point de vue la scène des rochers aux plans contenant les deux cowboy par la profondeur de champ et la confrontation finale chaotique, avec le cheval bondissant dans l'étable, sont exemplaires).
(Suite dans la critique)
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
L'Escadron noir (1940)
Dark Command
1 h 30 min. Sortie : 3 août 1949 (France). Western
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10.
Annotation :
Western plus classique et à la très bonne écriture dramatique. Photo noir et blanc sublime, ellipse en surimpression, personnage comique du dentiste et de Wayne très réussie, un condensé de tout ce qui fait Walsh sans exclure une gestion particulièrement bonne des grandes séquences d'action.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Régénération (1915)
Regeneration
1 h 11 min. Sortie : 13 septembre 1915 (États-Unis). Gangster, Drame, Muet
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10.
Annotation :
Film muet qui contient en germe l'attrait de Walsh pour la violence, sa morale anti vengeance, son talent pour la composition de cadre et la gestion de figurants et des effets de mises en scène nombreux avec des montages alterné, des micros flash back bien intégré dans l'action, des ombres symbolistes ou des surimpressions christiques.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Les Aventures du capitaine Wyatt (1951)
Distant Drums
1 h 41 min. Sortie : 13 juin 1952 (France). Western, Action, Aventure
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10.
Annotation :
Récit plus âpre qu'à l'habitude chez Walsh, avec des longueurs mais une grande force dramatique et épique
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
L'Entraîneuse fatale (1941)
Manpower
1 h 44 min. Sortie : 6 août 1947 (France). Policier, Drame
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10.
Annotation :
Un Walsh plus social dans la tradition de la Warner qui fait un film hybride entre réalité social des électriciens et dangerosité de leur condition de travail, film comique de troupe très potache (l'entonnoir dans le slip, les noms improbables d'aliments dans le dinner, le harcèlement sexuel traité sur le ton de la rigolade ou le trop plein de blagues - parfois ratés - qui fusent pendant tout le film), drame sentimentale avec des teintes sombres et des persos qui ont plus de nuance que dans le reste de son cinéma et qui sont bien joué par Dietrich mais aussi par Edward G. Robinson avec ses accès de colère et enfin avec une transformation du réel en épique opéré par Walsh dans la bagarre du bar un peu aléatoire, dans l'accident d'avion dans les câbles électriques et dans le final dantesque qui mêle temps réel, grand décors, menace simple et relation humaine.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
La Fille du désert (1949)
Colorado Territory
1 h 34 min. Sortie : 9 février 1951 (France). Western
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10.
Annotation :
Remake de la grande évasion, extrêmement proche dans la trame et un peu en dessus en terme de stylisation et de profondeur des personnages (Les acteurs principaux font un peu pales figures à côté Bogart et Ida Lupino). Cependant l'intro est vraiment pas mal, la blague avec la grand mère et un incroyable pano abstrait à travers les herbes sèches, si narrativement le film est en dessous il culmine dans l'action avec une létalité de chaque tir extrêmement satisfaisant, une énergie dans les travellings sur les chevaux, un découpage dans l'espace avec le haut du train, et un final incroyable avec un drame plus puissant que son prédécesseur avec cette unique zoom avant le tir fatale, la séquence des deux flingues et des mains et la pirouette comique sur l'église. De plus on a des plans signifiants avec les pano qui lie le héros au squelette ou les pieds pendus au shérif.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Victime du destin (1952)
The Lawless Breed
1 h 19 min. Sortie : 23 juillet 1954 (France). Western
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10.
Annotation :
Vrai plaisir immédiat, dans l'action mais quelques faiblesses narratives
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
La Piste des géants (1930)
The Big Trail
2 h 05 min. Sortie : 17 juin 1970 (France). Western, Aventure
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
à revoir pour me faire une opinion parce que j'ai en mémoire un film avec des moments grandioses mais un rythme et une histoire vraiment faible.
(Vu chez moi bien avant la rétrospective)
Les Nus et les Morts (1958)
The Naked and the Dead
2 h 11 min. Sortie : 6 août 1958 (États-Unis). Guerre
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un film de guerre qui investit le même conflit qu'Aventures en Birmanie (1945) et qui souffre de la même faiblesse du rythme avec une demi heure bien ennuyeuse dans le deuxième quart du film.
Cependant le film le dépasse au niveau esthétique, avec ses couleurs vertes et jaunes très stylisé tout en gardant des teintes modernes avec des couleurs qui ne bavent pas, et dans la complexité moral des personnages en quittant le sergent héros et les vaillants soldats blagueurs qui tombe dans le désespoir (faisant un peu la force du film) pour un général autoritaire et immoral et un sergent ultra violent (oiseau, prisonniers) mais efficace opposé à un lieutenant humaniste et un groupe de soldats qui se positionne quant à ses figures.
Cela offre un film avec un rythme imparfait (l'intro dans le cabaret fonctionne bien et le récit regagne en énergie avec les flash back presque comiques qui explorent la vie amoureuse du sergent (cocu) et du lieutenant (tombeur, qui revoit ses conquêtes dans une rêverie très amusante où les femmes se multiplie)) mais qui se reprend avec l'opposition théorique général/lieutenant (terreur VS amour) illustré dans la deuxième partie par la pratique militaire et la rencontre avec l'enfer de la guerre (guet apens, mort par le serpent, mort par chute) pour arriver à une victoire de l'humanisme teinté de noirceur (dans le destin du sergent notamment).
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
La Vallée de la peur (1947)
Pursued
1 h 41 min. Sortie : 13 octobre 1948 (France). Western, Drame, Romance
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.
Annotation :
Très déçu, aucun sentiment ne se dégage du film chez moi, sans doute du à de la fatigue mais aussi la faute à un scénario qui malgré tout ses efforts pour faire un drame intense se rate en basant tout sur un antagoniste inexistant et des personnages sur lesquels on reste en surface jusqu'à rater la représentation du trauma originelle censé être le pinacle du film et rusher complétement la fin brisant complétement la tension avec une ellipse ressemblant à un saut d'images dû à un photogramme manquant.
Tout cela mis de côté, on a parmi les plus belles photos du cinéma de Walsh avec son ombre omniprésente qui imprègne les personnages et une maîtrise de l'action par le cadre et la profondeur de champ en général (le guet apens où il est suivi à cheval sur un plan large très long est impressionnant, les dialogues où deux personnages sont dans le même plan qui recèle une tension latente, les cowboy dans la maison à la fin) et une puissance des coups physique nouvelle (avec la bagarre entre frère et ses impacts et bruitages, où l'un est projeté en dehors du cadre pour atterrir dans un nouveau plan).
A revoir en espérant une plus grande satisfaction.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Aventures en Birmanie (1945)
Objective, Burma!
2 h 22 min. Sortie : 28 novembre 1945 (France). Guerre
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 7/10.
Annotation :
Un film de guerre avec des protagonistes filmés en troupe, dans un décor de jungle un peu quelconque et pas très beau en comparaison du reste de la filmographie de Walsh, mais le film monte en puissance au fil du temps avec beaucoup d'attaques surprises et de longs moments d'attente dans une guerre qui regarde bien plus du côté du désespoir et du coup bas que de la grande bataille épique.
En somme si l'on retire les plans larges sur les parachutistes et le climax du film où l'image est éclairée à la grenade, on a quelques éléments brut qui forment un brouillon pour le très bon Les Aventures du Capitaine Wyatt.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
La Charge de la 8e brigade (1964)
A Distant Trumpet
1 h 57 min. Sortie : 19 août 1964 (France). Western
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un film relativement ennuyeux, au rythme relancé de temps à autre par de petites péripéties et qui trouve dans sa résolution quelque chose d'une peu plus efficace et plaisant (dans son rapport aux indiens notamment).
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Saboteur sans gloire (1944)
Uncertain Glory
1 h 42 min. Sortie : 18 octobre 1950 (France). Aventure
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un film qui ne réponds pas vraiment aux attentes qu'ils provoquent, plutôt qu'un thriller noir dans le paris de l'occupation, on a un mélodrame a la puissance dramatique complétement atténué par l'humour et le rythme très stagnant du récit aux nombreux trous scénaristiques. Néanmoins, le ton et les acteurs rendent le film sympathique.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Au service de sa majesté (1937)
O.H.M.S.
1 h 27 min. Sortie : 25 novembre 1939 (France). Guerre
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
De très jolies plans (composition avec de nombreux figurants au cabaret, les plans de la nuit new yorkaise, les défilés militaires, les surimpressions kaléidoscopiques lors des élipses) et beaucoup de micros moments de divertissement (chant, boxe) dans un film hybride entre film de gangster, comédie de quiproquo et film de guerre qui débouche sur un divertissement complétement informe sans personnage construit et sans une ligne dramatique pour construire le film.
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
La Danse rouge (1928)
The Red Dance
1 h 35 min. Sortie : 25 juin 1928 (États-Unis). Drame, Romance, Muet
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un film muet moyen, quelques décors impressionnant comme la prison souterraine aux allures d'Enfer ou le théâtre, des surimpressions qui fonctionne parfois, le personnage comique d'Igor (moralement très douteux) mais un rythme trop lent, un couple un peu trop cliché peut être et une diversité de séquence qui aurait gagné à avoir un axe dramatique plus fort)
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
Esther et le Roi (1960)
Esther and the King
1 h 49 min. Sortie : 14 juillet 1961 (France). Péplum, Aventure, Romance
Film de Raoul Walsh et Mario Bava
KumaKawai a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Des décors grandioses et une ambiance parfois vraiment spécial mais gâché par une action très mal mise en scène et une écriture qui atteint certain sommet de niaiserie
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)
L'Esclave libre (1957)
Band of Angels
2 h 02 min. Sortie : 1 janvier 1958 (France). Drame, Romance
Film de Raoul Walsh
KumaKawai a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Comment ça peut être top 15 des films de Walsh sur SensCritique ?
En dehors d'une très jolie photo, on a un film qui traite le sujet de l'esclavage n'importe comment, de façon moralement très discutable, en décidant de montrer les difficultés de la condition d'esclave de façon ultra intermittente pour se concentrer sur 2 maîtres: Le père de l'héroïne qui ne fouette jamais un esclave (mais qui fait quand même une action répréhensible au départ, en vendre un, laissant espérer un frison de violence morale dans le film) et le maître que la femme aura qui est tellement gentil qu'il est aimé profondément par ses esclaves qui refuse de se révolter.
(Suite dans la critique)
(Rétrospective Walsh, cinémathèque de septembre à novembre 2023)