Les meilleurs films de Sergio Leone selon abscondita
12 films
créée il y a plus de 4 ans · modifiée il y a 11 joursIl était une fois dans l'Ouest (1968)
C'era una volta il West
2 h 55 min. Sortie : 27 août 1969 (France). Western
Film de Sergio Leone
abscondita a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Il était une fois dans l'Ouest est souvent considéré comme l'un des plus grands films du cinéma mondial et un des plus influents, spécialement dans le genre des western. Il est aussi considéré comme un chef-d'œuvre du western spaghetti, genre cinématographique initié par le réalisateur.
Le réalisateur Sergio Leone fait de ce film une œuvre imposante et personnelle, ce qui serait la raison de son échec commercial aux États-Unis (où le film fut amputé de plusieurs scènes à sa sortie), contrairement à l'Europe qui elle, lui fait un triomphe. Certains spécialistes du cinéma ont également avancé que ce rejet du public américain était dû au refus de voir Henry Fonda dans un rôle de tueur d'enfant. Il n'en reste pas moins que, avec ce film, le cinéma américain se voit concurrencé par le cinéma européen sur un genre cinématographique, le western, qui lui était historiquement réservé, de surcroît tourné hors de son territoire historique.
Après Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone ne voulait plus refaire de western et avait commencé à préparer le tournage d’Il était une fois en Amérique. C'est aux États-Unis, où il voulait commencer à produire, qu'on lui a suggéré de faire un autre western. C'est alors qu'il eut l'idée de faire la trilogie Il était une fois....
Ce film, le premier volet de la trilogie Il était une fois..., permet à Leone de revisiter le mythe de l’Ouest américain et, au nom d’un plus grand souci de réalisme, de lui rendre une vérité altérée par les conventions du cinéma américain. Leone s’est toujours étonné, entre autres reproches qu’il adressait aux westerns classiques, qu’on ne montre pas, par exemple, la réalité de l’impact d’une balle qui faisait un trou énorme dans le corps de la victime. Ou encore qu’on atténue la violence extrême de cette époque qui voyait pourtant un tueur exhiber les oreilles coupées de ses ennemis pour imposer le respect (voir William Quantrill). C’est cependant dans un cercle final, l’arène de la vie, que Leone réunit et enferme ses personnages essentiels et exprime le moment de vérité du film qui se conclut, de façon la plus classique, par le duel inhérent à tout western. C'est le premier film d'une trilogie qui comprend ensuite Il était une fois la révolution (1971) et Il était une fois en Amérique (1984).
Le Bon, la Brute et le Truand (1966)
Il buono, il brutto, il cattivo
2 h 59 min. Sortie : 8 mars 1968 (France). Western, Aventure
Film de Sergio Leone
abscondita a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
"J'ai commencé Le Bon, la brute et le truand comme les deux premiers mais cette fois avec trois hommes à la recherche d'un trésor. Ce qui m'intéressait dans le film était, d'une part, de démythifier les trois adjectifs et, d'autre part, de montrer l'absurdité de la guerre. Qu'est-ce que "bon", "brute" et "truand" signifient? Nous avons tous quelque chose de bon, de mauvais et de laid en nous. Certaines personnes paraîssent vraiment horribles mais quand on apprend à les connaître, on réalise qu'elles valent mieux que ça. Quant à la Guerre Civile que les personnages rencontrent sur leur chemin, pour moi, c'est une chose stupide et inutile. On y trouve pas de "bonne cause"... Je montre un camp de concentration du Nord en pensant aux camps nazis avec leurs orchestres juifs. Tout ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas lieu de rire dans le film. Derrière ces aventures tragiques se cache un esprit picaresque." (Sergio Leone)
...Et pour quelques dollars de plus (1965)
Per qualche dollaro in più
2 h 12 min. Sortie : 30 septembre 1966 (France). Western
Film de Sergio Leone
abscondita a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Peu après Pour une poignée de dollars, Sergio Leone demanda à Luciano Vincenzoni d'écrire une suite. Le scénariste, ruiné après avoir dilapidé tout son argent dans un casino de Venise (ce que Leone ignorait), accepta. Un premier jet de scénario, baptisé Boots Hill, fut écrit par Sergio Leone et son beau-frère Fulvio Morsella, mais Vincenzoni le trouva faible. Il le réécrivit en neuf jours. Lorsqu'il demanda à Sergio Leone pourquoi il avait choisi Boots Hill comme titre, le cinéaste lui répondit : "parce qu'au cimetière, après avoir enterré les gens, on posait leurs bottes sur la tombe. D'accord ?". Le choix final du titre, Et pour quelques dollars de plus, est un choix purement mercantile, le public ayant aimé Pour une poignée de dollars.
Pour une poignée de dollars (1964)
Per un pugno di dollari
1 h 39 min. Sortie : 16 mars 1966 (France). Western
Film de Sergio Leone
abscondita a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Si le premier volet de la trilogie dite du "dollar" était de l'aveu même de Sergio Leone un remake à peine voilé du Garde du corps d'Akira Kurosawa, le cinéaste avait aussi en tête L'Homme des vallées perdues de George Stevens où un cavalier solitaire venu de nulle part aidait une famille avant de repartir vers d'autres horizons; ou encore L'Homme aux colts d'or d'Edward Dmytryk. Un an plus tard, en 1965, le mystérieux étranger revient dans Et pour quelques dollars de plus, mais il est cette fois-ci chasseur de primes professionnel; un personnage déjà présent dans plusieurs westerns hollywoodiens des années 1950 comme Du sang dans le désert d'Anthony Mann. Toutefois, la morale de ces histoires était que l'argent n'est pas tout dans la vie et ne fait pas nécessairement le bonheur, mais en outre que les chasseurs de primes étaient finalement des marginaux et des désaxés. Sergio Leone prend le contre-pied de ces films en inversant la moralité, et ce dès le générique d'ouverture, avec le fameux épitaphe : "Là où la vie n'avait pas de valeur, la mort, parfois, avait son prix. C'est ainsi que les chasseurs de primes firent leur apparition".
Il était une fois la révolution (1971)
Giù la testa
2 h 37 min. Sortie : 29 mars 1972 (France). Western, Action, Drame
Film de Sergio Leone
abscondita a mis 8/10.
Annotation :
Il s'agit du dernier western de Sergio Leone.
Sergio Leone voulait tout d’abord appeler son film C’era una volta la Rivoluzione, mais ses producteurs l’en dissuadèrent, craignant une confusion avec le titre d'un film de Bernardo Bertolucci : Prima della rivoluzione. Il pensa ensuite à Giù la testa, coglione! (littéralement : « Baisse la tête, couillon ! »). Le coglione ne sera pas retenu, mais cela n’empêche pas les personnages de passer leur temps à se traiter de « crétins. » Le film s’appellera donc simplement Giù la testa, repris dans le titre initial en anglais : Duck, you sucker que Leone croyait être de l'argot américain.
Il était une fois en Amérique (1984)
Once Upon a Time in America
3 h 49 min. Sortie : 23 mai 1984. Drame, Gangster
Film de Sergio Leone
abscondita a mis 8/10.
Annotation :
Sergio Leone signe ici le troisième volet d'une saga portant sur plusieurs périodes clés de l'histoire américaine. Le premier opus, Il était une fois dans l'Ouest, se situait à l'époque de la conquête de l'Ouest. L'action du deuxième épisode, Il était une fois la révolution, se déroulait en pleine révolution mexicaine, tandis que Il était une fois en Amérique clôture cette trilogie en revenant sur la Prohibition et l'avènement du gangstérisme.
Sergio Leone refusa de diriger Le Parrain pour se consacrer entièrement à l'écriture du scénario de Il était une fois en Amérique. La préparation de ce projet allait lui prendre douze ans. ll s'agit de l'œuvre testamentaire de Sergio Leone, qui meurt cinq ans après la sortie de ce film. L'année de sa mort, il se consacrait à un projet portant sur le siège de Léningrad.
Les distributeurs ont raccourci le film presque de moitié et modifié la narration. Le film en cet état, a reçu un accueil critique tiède.
Le film a reçu une ovation de 15mn au festival de Cannes
Mon nom est Personne (1973)
Il mio nome è Nessuno
1 h 56 min. Sortie : 14 décembre 1973 (France). Western, Comédie
Film de Tonino Valerii
abscondita a mis 8/10.
Annotation :
Sergio Leone, crédité uniquement comme scénariste (idée originale), a également agi comme producteur et dirigé plusieurs scènes du film, dont la séquence d’ouverture ou l’affrontement entre Jack Beauregard et la "horde sauvage". Ses relations avec le réalisateur Tonino Valerii se sont semble-t-il rapidement détériorées en cours de route, et la campagne de promotion du film n’arrangea rien puisque c’est le nom de Leone qui fut mis en avant.
Le Colosse de Rhodes (1961)
Il Colosso di Rodi
2 h 08 min. Sortie : 11 août 1961 (France). Aventure, Catastrophe, Péplum
Film de Sergio Leone
abscondita a mis 8/10.
Annotation :
Premier film réalisé par Sergio Leone seul, Le Colosse de Rhodes est une oeuvre qui s'amuse à détourner les codes du péplum. Tout est ici accentué dans une optique de dénonciation : les flèches transpercent les gorges, les costumes, excessivement ajustés, sont souvent anachroniques, les décors sont visiblement factices, etc. Quant à la pharaonique sculpture de Rhodes, elle semble faire office d'anti-Statue de la liberté. Contrairement à la dame de Bartholdi, qui brandit sa flamme pour accueillir avec bienveillance les migrants, le colosse se veut une figure protectrice et un rempart contre l'étranger.
Sodome et Gomorrhe (1962)
Sodoma e Gomorra
2 h 34 min. Sortie : 21 novembre 1962 (France). Péplum
Film de Robert Aldrich
abscondita a mis 7/10.
Les Derniers Jours de Pompéi (1959)
Gli Ultimi Giorni di Pompei
1 h 40 min. Sortie : 6 avril 1960 (France). Péplum
Film de Mario Bonnard et Sergio Leone
abscondita a mis 6/10.
Romulus et Rémus (1961)
Romolo e Remo
1 h 48 min. Sortie : 25 mai 1962 (France). Guerre, Historique, Péplum
Film de Sergio Corbucci
abscondita a mis 7/10.
Annotation :
Sergio Leone est coscénariste sur ce péplum
Un génie, deux associés, une cloche (1975)
Une genio, due compari, un pollo
2 h. Sortie : 21 janvier 1976 (France). Comédie, Western
Film de Damiano Damiani
abscondita a mis 5/10.
Annotation :
Sergio Leone a participé à ce film comme producteur