Les meilleurs films noirs selon chtimixeur

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Contrairement au "Château du Dragon", Gene Tierney ne se contente pas d'être belle et se révèle parfaitement convaincante en femme d'affaires ambitieuse. On ne peut que rendre hommage à Otto Preminger pour avoir si habilement distillé le suspense tout au long de son film. La dernière scène est à ce propos incroyable de tension.

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Commentaire
La première heure de ce film noir est remarquable, et Fritz Lang mélange féérie et suspense avec une habileté inouïe. Edward G. Robinson est parfait dans ce rôle de spécialiste du crime qui oublie tout ce qu'il enseigne dès lors qu'il est confronté à un vrai cadavre. La tension est palpable, et malgré l'étau qui se resserre peu à peu autour du professeur rondouillard, Fritz Lang parvient à nous le rendre sympathique. Dexter, vous avez dit Dexter ?

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Un véritable régal pour tout amateur de "vieux cinéma". En plus d'une photographie divinement sombre, ce film fait réfléchir sur le sort des femmes à Hollywood, une fois leur beauté fanée.

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Sûrement le plus grand film de James Cagney.
La fin est mythique.

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Bogart en vue subjective.

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Même si le film pêche par quelques facilités scénaristiques, il s'agit du meilleur rôle de Bogart. Il est un peu moins sombre que d'habitude (ex : quand il repart de chez sa femme en étant persuadé qu'il a décroché le jackpot la veille au soir), et sa relation avec la veuve est particulièrement sympathique à observer (cf. sa manière de l'appeler Baby). J'ai aussi aimé le face à face avec Rienzi dans la voiture.

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Charles Laughton est formidable dans ce rôle de gros patron machiavélique qui se caresse sans cesse la moustache. Rien que pour sa voix, vous vous devez de regarder ce thriller des années 40 !

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Bon film noir, avec un Richard Conte inquiétant et une Jean Wallace splendide (à défaut d'être bonne actrice). Une scène d’exécution plutôt originale, où le monteur joue avec le son. Enfin, belle surprise que de voir un Lee Van Cleef qui a de nombreuses lignes de dialogue :)

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Ce film noir écrit par le scénariste de "La femme au portrait" s'intéresse à la gémellité, et plus particulièrement à l'impossibilité pour la justice de condamner une meurtrière dont la sœur jumelle possède un alibi en béton. Olivia de Havilland est épatante dans ce double rôle. Au niveau technique, Robert Siodmak a fait des prouesses, et la présence simultanée des 2 sœurs à l'écran s'avère épatante, surtout quand on sait que le film date de 1946 ! La fin du film est particulièrement palpitante, et après une confrontation mémorable entre le docteur et l'une des 2 jumelles, "La Double Énigme" s'achève par une scène où Olivia de Havilland nous donne une véritable leçon de machiavélisme.

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Une journée typique dans un commissariat de quartier à New-York. Ce long métrage est tiré d'une pièce de théâtre de 1949, et cela se ressent vraiment, tant l'unité de lieu est respectée. Avec ses flics détachés et cyniques, ce film de William Wyler m'a beaucoup fait penser à la série Homicide. On peut également saluer les scénaristes qui parviennent à aborder un sujet tabou pour l'époque, sans jamais le nommer explicitement.

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Contrairement à ce qui s'en dit, le Faucon maltais n'a rien d'un chef d'œuvre. Non, il s'agit simplement d'un bon film de 1941, qui a le mérite d'avoir défini les codes du cinéma noir : pour la première fois de sa carrière, Humphrey Bogart incarne un détective privé cynique et désabusé, et ce type de rôle lui collera à la peau jusqu'à sa mort. Sans être incompréhensible, l'intrigue est passablement tordue : pour l'époque, le montage est nerveux, et les scènes courtes s'enchaînent rapidement, du moins jusqu'à l'arrivée du fameux faucon. Dès lors, le film se transforme en huis clos convenu, et la tension retombe vite. Le principal problème vient du casting : les seconds rôles semblent bloqués dans le formol des années 30, et Bogart a bien du mal à trouver un partenaire capable de lui donner la réplique sans donner l'impression de réciter son texte.
Le Faucon maltais vaut essentiellement le détour si l'on est fan d'Humphrey Bogart et de ses tics faciaux. Tout à tour cupide, filou et provocateur, Sam Spade est au fond un personnage vertueux qui permet à "Bogie" de faire étalage de ses talents d'acteur et, c'est assez rare pour être signalé, de sourire à l'écran.

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Film qui a un peu vieilli. L'actrice m'a agacé dès le début, avec son sourire peu naturel. J'ai bien aimé la scène de l'évasion dans le brouillard. Mais ce que je retiendrai, c'est l'intensité de Fonda et son regard perçant dans la scène du parloir. Quel acteur, on ne le dira jamais assez !

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Richard Widmark m'a toujours un peu agacé, mais il est assez épatant dans ce rôle de conman débordant d'ambition. Gene Tierney est quant à elle un peu en retrait, et sa beauté commence à légèrement se faner… A noter également une mise en scène très nerveuse de la part de Jules Dassin.

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Un scénario bien tordu qui devrait ravir les amateurs du Grand Sommeil. Dick Powell incarne Philipp Marlowe avec un cynisme et une modernité étonnants pour l'époque.

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Bon film, avec deux très bons acteurs, et un joli thème au piano.
La fin, bien que prévisible, fait son petit effet.
Par contre, j'aurais pu me passer du procès.

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"La Rue Rouge" a beau être un remake de "La Chienne" de Jean Renoir, il porte indéniablement la patte de Fritz Lang. En effet, on retrouve dans ce film de 1945 beaucoup d'éléments qui firent le succès de "La femme au portrait" un an plus tôt : outre le casting quasi identique, le thème de la peinture et de l'amour impossible sont prédominants, et par bien des aspects, on peut considérer ces deux longs métrages comme des œuvres jumelles. Si ce film n'est pas aussi enchanteur et onirique que son prédécesseur, il reste intéressant notamment pour son dernier quart d'heure particulièrement sombre. Interdit à sa sortie dans plusieurs états américains pour son indécence et son immoralité, "Scarlet Street" avait en effet de quoi choquer l'Amérique puritaine des années 40. Aujourd'hui, ce film noir un brin caricatural n'offusquera plus grand monde, mais il reste une belle œuvre sur la perte de dignité et sur les terribles désillusions que peuvent entraîner les histoires d'amour à sens unique.