Les meilleurs jeux Souls-like selon Frakkazak

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Voilà, je me sens tout vide dedans, j'ai saigné Bloodborne dans tous les sens. Je me l'étais gardé de côté après l'épiphanie Sekiro et l'enchaînement des trois Dark Souls dans la foulée, et j'ai finalement cédé, consommant mon dernier From Software sans modération.

Pont parfaitement visible entre les mécaniques RPG des Souls et la nervosité d'un Sekiro, Bloodborne est une claque de tous les instants. D'un côté on a le gameplay parfaitement huilé, poussant toujours à l'offensive et nous donnant un système de contre jouissif lorsque maîtrisé. De l'autre on a un univers fascinant, merveilleusement dérangeant, retranscrit par un level design ahurissant d'efficacité. Bloodborne, pour des raisons pas si éloignées de celle d'un Sekiro, rentre instantanément dans mon Top 10 vidéoludique. Un jeu marquant qui m'en aura fait bavé, mais qui m'aura aussi fait jubiler à plus d'une reprise. L'excellence made in From Software.

Putain, vivement Elden Ring

Annotation :

DS3 est proche du premier dans sa construction, et proche du second dans sa jouabilité. Un excellent jeu donc, qui n'apportera par contre pas grand chose à la formule."

Voici ce que j'en pense maintenant, après l'avoir repris et passé une centaine d'heures dessus:
Si l'on ne retrouve pas le level design tentaculaire du premier opus mais plutôt une succession de zones à deux embranchements, force est de constater que c'est tout de même très réussi au sein de chaque zone en elle-même, avec tous les raccourcis et secrets que l'on est en droit d'attendre de FromSoft.

Si la DA quitte la lumière du second volet pour retrouver la mélancolie du premier, elle n'en est pas moins splendide, avec toujours ce bestiaire impressionnant dans sa diversité, et ses lieux qui respirent le mystère. C'est fantastique.

En termes de gameplay, on est assez proche de ce que peut offrir Bloodborne en termes de nervosité et de réactivité, et c'est tant mieux, car c'est vraiment ce point qui m'empêche de relancer DSK 1, trop lourdaud à mon goût. Quoiqu'il en soit, le nombre de builds possible est impressionnant et promet une rejouabilité hors pairs.

Avec tout ça, je serais parti sur un 9, vu que de prime abord j'accroche moins à l'univers Dark Souls qu'à Bloodborne. Mais j'ai cette fois fait l'effort de m'intéresser au lore, via notamment les vidéos de Vaatividya, et après avoir fini 3 fois le jeu, j'avais l'impression de le faire une quatrième fois sous un angle tout nouveau. +1 donc pour la profondeur de tout ça à côté de laquelle j'étais jusqu'à présent complètement passé à côté par flemme.

Annotation :

♫ Who's gonna save my soul now? ♫

1ère run : 04/2019
J'ai enfin tâté de la bête et je comprends l'engouement, même si je lui préfère largement Sekiro. Je déplore le positionnement des checkpoints, et pas mal de chutes gratuites.

2ème run + Platine : 11/2021:
Pas le choix, je dois revoir ma copie. Ce que j'avais trouvé dommageable à l'époque, je trouve désormais que ça fait partie intégrante du charme du jeu. Sa maestria est intacte, que ce soit dans son fantastique level design, son ambiance pesante et anxiogène, la magnificence de sa direction artistique ou la calibration au poil de son gameplay. On regrettera juste l'apparente simplicité des patterns des boss (je dis bien les patterns, je me suis encore fait méchamment rouster par Orsntein & Smough, entre autres). Le fait que je sois passé par tous les autres jeux FromSoft (hors Sekiro fait préalablement) entre ma première run et cette session n'est sans doute pas étranger à ma réévaluation du titre. Un chef d'oeuvre, praise the sun!

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You tried

1ère run - 04/2019
Contrairement à l'avis populaire, j'ai trouvé cette itération bien meilleure que le premier Dark Souls, qui s'il était un diamant brut, se retrouve ici poli par un travail d'orfèvre. Fini la frustration gratuite du premier volet avec ses planches à savon, ses aller-retours à rallonge, ses décors mornes, sa vitesse d'escargot et ses mécaniques cryptiques sans une soluce à portée. Ici on peut enfin oser expérimenter, on n'hésite pas à retourner dans les lieux déjà visités, on peut s'arrêter une seconde pour regarde vers l'horizon, et traverser une chaîne au-dessus du vide ne s'apparente plus à une partie de roulette russe.
Certes, l'aspect monde ouvert, cohérent, truffé de raccourci du premier se retrouve amoindri par l'usage des fast travels, mais en même dans Dark Souls, je retournais jamais voir un marchand tellement ça me gavait de devoir me farcir 10 minutes de marche avec un tank.
Pour le reste, tout est intact, le combat est exigeant, l'exploration profonde, les designs riches et le lore mystique. Du très bon. Me reste plus qu'à faire le 3 et Bloodborne.

2ème run + Platine : 11/2021
Je m'étais peut-être emporté à l'époque en clamant que DS2 couchait le premier volet, puisque je pense aujourd'hui le contraire. Mais cela ne dévalue pas pour autant cet opus, qui n'atteindra pas le 10 que tous les autres FromSoftware ont glané de par sa construction moins aboutie, et la présence d'une foultitude de passages clairement frustrants (les cloches de la crypte, l'Iron Keep) et de l'incapacité à notre avatar de passer une fog gate s'il se prend un coup, rendant parfois les skips des zones pré-boss impossibles. Mais ça reste une merveille tout de même, avec une générosité de tous les instants.

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Cf critique

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Le voici donc l'élément fondateur, le papa d'un des nouveaux genres les plus influençant de ces dix dernières années, retapé par les gars de Bluepoint Games déjà à l'oeuvre derrière l'impressionant remake de Shadow of the Colossus. Et si FromSoftware n'a pas touché à cette mouture, sa patte n'est à aucun moment trahie.
Environnements et bestiaire variés et retors, boss mémorables, combats sévères mais justes, largesse dans la personnalisation de notre pauvre hère, tout y est. Mais Demon's Souls étant aussi le premier de son illustre lignée et Bluepoint ayant respecté la vision originelle, le titre ne bénéficie pas des choix de design et d'ergonomie ayant évolué au fil des épisodes, rendant le jeu assez abrupt sur certains aspects. Ainsi, on aura qu'un seul feu de camp par zone, et seulement deux de ces dernières offriront un raccourci permettant un répit mérité : la grande majorité vous demanderont de traverser tout le niveau d'une traite jusqu'à l'affrontement du seigneur des lieux, ce qui, il faut bien l'avouer, est bien fâcheux lorsque l'on doit mettre une quinzaine d'essais à franchir ce cap. Sans doute le plus gros défaut de cette version 1.0 de la formule Souls, mais auquel on peut remédier en filoutant avec un backup de la save sur le Cloud devant l'entrée du boss (ce qui avec la rapidité du hardware PS5 est l'affaire de 30 secondes aller-retour).
Exit également l'immense zone interconnectée des épisodes suivants, on est ici dans cinq différents mondes linéaires et coupés les uns des autres.
Mais le fait est que le jeu est splendide, jouissif dans son challenge, et bénéficie même des fonctionnalités de la manette haptique qui ajoutera un nouveau sens à notre jeu en plus de la vue et de l'ouïe. Comprendre par là que si un pont s'écroule sous vos pieds, la première indication sera dans vos mains. Que si un ennemi s'apprête à vous immoler, vos doigts vous le feront savoir. Et que si un monstre imposant essaye de vous prendre par derrière, vous ressentirez ses pas lourds dans vos paluches. Immersif donc, sauf pour la gâchette de l'arc que j'ai trouvé ratée et épuisante pour l'index et que j'ai donc rapidemment désactivée dans les options.
Un vrai remake donc, mais dans le respect le plus total de l'oeuvre originale. Une pépite, comme tout ce qui émane de chez FromSoftware depuis 2010.

Annotation :

J'avais testé le premier opus environ cinq heures et il m'était tombé des mains: trop imprécis, trop lourd, trop insipide tant dans le fond que dans la forme. Devant les retours plus positifs sur sa suite (et sa disponibilité sur le PSNow), je me suis laissé tenté.
Et constatera rapidement que les allemands de Deck 13 ont appris de leurs erreurs, tant la formule est améliorée sur tous les aspects. Couper les différents membres des ennemis pour récupérer du loot, c'était déjà une bonne idée dans le premier, mais là on joint ça à une technique de parade directionelle qui fait clairement le taf. Découle de ces mécaniques un système d'équipement et d'upgrades très simple à s'approprier, permettant de se faire le build que l'on désire de façon très limpide. L'univers quant à lui, s'il est porté par un scénario prétexte, se compose d'une demi-douzaine de zones relativement vastes avec une identité propre et un level design pas piqué des hannetons. On regrettera juste l'absence de vues dégagées permettant de mieux se réperer comme on peut le voir chez les modèles de FromSoftware.
L'aventure est relativement courte (compter une trentaine d'heure pour une run à 100%) mais plutôt bien maîtrisée, faisant de Surge 2 une alternative solide aux Soulsborne, régie par ses propres mécaniques originales et un monde futuriste sympathique.

Annotation :

Variation sur Dark Souls intéressante, où l'on pourra changer à la vollée entre quatre classes et quatre armes (indépendamment), et où à défaut de bouclier, on peut durcir son corps pour un court laps de temps afin d'éviter les dégâts. Les systèmes fonctionnent bien et font de Mortal Shell une alternative solide aux jeux FromSoftware.
Budget oblige, les ambitions du jeu sont moindre que chez le modèle, mais les critères sont respectés : monde connecté par un hub central, raccourcis et feux de camps positionnés aux endroits stratégiques, biomes distincts possédant leur propre bestiaire, gestion de l'endurance et roulades... Mortal Shell coche toutes les cases pour une expérience d'une grosse dizaine d'heure.
Le seul gros bémol, c'est le manque d'ouverture dans le hub central, ce qui permettrait d'avoir des points de repère dans nos trajets (fréquents). Ici, tout est tellement étriqué qu'on prendra beaucoup de temps à comprendre où l'on se rend.

Annotation :

Friand de Metroidvanias, je n'ai pas hésité une seconde à le prendre à la première promo venue.
Alors commençons par ce qui saute aux yeux : la DA. C'est crade, glauque et c'est pas nécessairement mon genre, mais force est de constater qu'il y a quand même un gros effort là-dessus. La patte du jeu est vraiment unique dans son aspect religio-gore et ça ancre parfaitement son lore cryptique qui ne se dévoile que par bribes et via les objets (d'où la parenté avec les FromSoft, ça et le système de feu et d'âmes à récupérer lors d'une mort, mais ça s'arrête là).
En termes de gameplay, on est devant un représentant du genre assez classique, avec son lots de pouvoir, d'éléments de build à personnaliser et de secrets disséminés sur la carte. Mais il y a quand même deux trucs qui m'ont dérangé : les sauts millimétrés au poil de cul qui peuvent te pourrir ton plaisir (vu que tomber dans les pics, c'est retourner au dernier feu de camp), pas d'assist comme la plupart des autres jeux (comme Hollow Knight), c'est vraiment à la frame prêt, ce qui n'apporte pas grand chose et soûle assez vite puisque jamais l'on ne récupère de perks permettant de naviguer la map plus rapidemment. Le deuxième, c'est ce boss chenille (Exposito?) dont le patern est tout simplement illisible, et qui ne se bat que grâce à la RNG.

Bref, une expérience sympathique, un bon metroidvania, que quelques défauts viennent empêcher d'être un grand, et dont la DA, qu'elle vous plaise ou non, saura vous marquer.

Annotation :

Cf critique

Annotation :

Après avoir fait de Sekiro mon GOTY 2019 et retourné Bloodborne dans tous les sens, je cherchais un ersatz de From Software. Si Nioh n'est pas tout à fait un Soulsborne, sa formule s'en rapproche et en fait un cousin germain. La prise en main est agréable, mais également beaucoup moins perfectionné que chez FS. Le bestiaire est assez pauvre et les environnements pas folichons, mais il y a quand même une DA qui fonctionne, malgré une histoire soporifique.
Ca fait le taf sans atteindre de sommets.