Les meilleurs jeux vidéo de 2018 selon Frakkazak

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La perle sortie de nulle part: un gameplay au poil, une histoire touchante, une OST marquante, un challenge présent mais jamais frustrant. Bref, à faire absolument.

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Certes, le gameplay n'invente rien, mais quelle immersion! L'open world le mieux foutu qu'il m'ait été donné de parcourir, un scénar et une réal en béton, du contenu en pagaille... J'ai pas encore regardé ce que pouvait donner le online.

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La plongée est vertigineuse : de nos premiers barbotements dans les coraux des shallows jusqu'à l'extension de notre base à 1km de profondeur, on passe de surprises en émerveillements devant la richesse de cette planète. On explore, on cartographie mentalement, on place des balises, et on essaye tant bien que mal de comprendre ce monde qui nous entoure. Et si les objectifs sont au début guidés par les quelques messages radios que l'on reçoit, on se retrouve au bout d'une dizaine d'heures lâché dans le grand bain, avec pour seule marche à suivre notre goût pour la survie:
J'ai amélioré mon Prawn Suit pour qu'il aille à 1 300m de fond? Il s'agirait de trouver où descendre alors. Je suis descendu mais j'ai rencontré un léviathan qui a failli me becter? Il s'agirait sans doute de se crafter de quoi repousser le vorace bestiau. Et ainsi de suite, jusqu'à la fin de l'aventure.

Subnautica m'a tenu en haleine sur toute sa durée (plus un petit passage en créatif pour faire la base de mes rêves), et m'a laissé là, en redemandant plus. Après la claque Outer Wilds, voici la claque Subnautica. Et si un jeu mélangeant les deux venait à exister, je me ruerais dessus.

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Boy, oh boy ! Le retour de Kratos dans la grande classe : une réal solide, un gameplay parfaitement huilé et une hache jouissive. Son académisme est amplement compensé par sa maîtrise, il manque juste quelques boss fights supplémentaires. On verra ça dans la suite !

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Une perle de simplicité, un gameplay fluide et prenant, un challenge qui se corse bien. Il faudra que j'y revienne pour poutrer les 3 cells.

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3 premières missions retournées dans tous les sens, retour prévu dans quelques mois.

Si le Hitman 2016 était un retour aux sources bienvenu, celui-ci en est une évolution parfaite. On reprend la même et on l'enjolive, en polissant les interfaces et en proposant des missions toujours plus dans la démesure.
Hitman 2 c'est de l'immersive sim singulier, puisqu'on se rendra vite compte que tout est possible. Si tu veux tuer ta cible en le noyant dans les toilettes qui sont à l'autre bout de la map et où aucun script ne l'emmènera, tu peux le faire, il faut juste être ingénieux. C'est donc un énorme bac à sable, où les règles simples peuvent être manipulées comme bon vous semble, et où l'humour vient toujours contrebalancer le faux sérieux de l'histoire.

Bien évidemment, il faut faire et refaire encore et encore la même mission pour vraiment profiter du jeu et se rendre compte de sa richesse. Et quand enfin on connaît une map sur le bout des doigts, que la routine de vos cibles est gravée dans votre mémoire, vous êtes prêts pour tenter le Suit only, Silent Assassin en mode Master (ou Hard, je ne me souviens plus du nom). Là, c'est juste la jouissance.

M'étant arrêté à Mumbai, c'est avec plaisir que je reviendrais sur le jeu faire le reste des missions et découvrir des situations toujours plus surprenantes.

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Scénario et narration très solides, on croirait suivre un livre. Le projet d'allier jeu de cartes et roleplay peut paraître étrange, mais après 60h dessus, je peux vous dire que c'est un pari réussi !

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Retroidvania

Plus qu'un simple jeu neo-rétro surfant sur la vague, The Messenger sait se démarquer sur 4 points:
- sa musique entêtante et travaillée (et qui s'assourdit lorsque l'on passe dans l'eau)
- son gameplay à base d'un truc tout con: taper en l'air permet de ressauter. Ça marche du tonnerre
- son twist à mi chemin, malheureusement dévoilé dans le trailer
- son humour méta omniprésent qui fait souvent mouche.

Une vraiment bonne surprise.

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Revenir sur Divinity après BG3, c'est se rendre compte du pas franchi par Larian avec un budget conséquent. Les prémices de l'écriture, de la richesse du monde et du potentiel de chaque décision sont déjà là, dans une forme plus brute mais néanmoins délectable, surtout en couch-coop.

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Ma madeleine de Proust. Après les crash l'année dernière et CTR l'année prochaine, ce sont tous mes premiers pas dans le jeu vidéo qui ressortent, et quand c'est qualitatif comme ici, ça fait plaisir.

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Terminé - 70h

Quiconque aura déjà mis les mains sur un épisode de la série Yakuza se retrouvera très vite en terrain connu, que ce soit littéralement avec le sempiternel quartier de Kamurocho que l'on passera des dizaines d'heures de parcourir dans ses moindres recoins, ou bien dans ses mécaniques de combat, d'exploration et d'activités annexes multiples. Et si ce spin-off où l'on incarne un détective apporte son petit lot de touches propres à l'histoire et au personnage que l'on incarne, on se dit tout de même en raccrochant la manette qu'on va laisser passer un bon bout de temps avant de toucher un autre jeu Ryu ga Gotoku tant tout semble familier. Et pourtant je n'ai touché qu'à Kiwami 1 et Zéro il y a quelques années, ce n'est pas comme si je m'étais enquillé toute la série.
Mais malgré cette redondance, Judgment c'est une histoire prenante avec une mise en scène digne d'un bon thriller oriental, c'est un système de combat riche, une pléthore d'activités dans lesquelles on passera plus de temps que sur l'histoire principale (jouer 3 heures à Puyo Puyo, apprendre le mahjong et le shogi, s'arracher les cheveux sur des courses de drone, passer par la phase dating sim...). Un énorme bac à sable ultra poli et prenant dans sa narration que je ne peux que conseiller, surtout si vous êtes nouveau dans le quartier.

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Mouse-cutter

Jeu modeste à la patte graphique folle et aux personnages tout mignons, pas sans rappeler le dessin-animé Redwall ou la BD Les Contes de la Garde. Le jeu n'invente rien, mais possède une atmosphère féerique, un lore agréable et un level design assez ingénieux. Le systèmes de déguisements est lui aussi bien pensé, et la furtivité sans combat rondement menée. Bref, une pépite indé fort réjouissante.

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Cf critique

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Si le remake Wonder Boy ne m'avait que moyennement convaincu, on constate avec plaisir que The Game Atelier à su apprendre de sa première expérience pour nous livrer un Monster Boy solide. Les graphismes sont chatoyants, le level design fait très bien le boulot et le gameplay est varié, avec un véritable challenge sur certains mondes. Les quelques écueils à noter sont des boucles musicales trop courtes pouvant vite taper sur les nerfs, ainsi que certaines imprécisions dans les manipulations (je pense notamment au coup de langue de la grenouille où la hitbox fait parfois rager). Mais ça reste somme toute un metroidvania agréable avec une bonne durée de vie.

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Innsmouth of Madness

Malgré toutes ses lacunes techniques (mix audio à la ramasse sur certains passages, légers bugs d'affichage dans les coins, et retard graphique de manière générale malgré un chara design sympathique à la Dishonored) le jeu à su me faire plonger dans son atmosphère. DA vraiment atmosphérique, scénario simple mais bien construit, doublages convaincants, gameplay faisant le boulot avec des énigmes très sympas et un système de compétences classique mais bien exploité.
Un chapitre en particulier, le 8ème, m'a vraiment pris aux tripes, me rendant claustrophobe et retranscrivant parfaitement la folie qui s'empare de notre détective.
C'est donc la technique qui empêche une note plus élevée, couplée à un manque de rejouabilité. Mais bon, pour 15€ on va pas bouder son plaisir.

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Cf. Critique

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Après Brothers, Joseph Fares nous livre un autre jeu qu'il est bon de faire en bonne compagnie pour trouver quelque chose de nouveau. Un film de série B transposé sur nos consoles pour une dizaine d'heures de rigolade.

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Petit jeu d'aventure super sympa reposant sur une boucle de gameplay d'une minute. Le concept marche bien grâce à des actions claires à effectuer, une map truffées de raccourcis et une durée de vie appropriée. Il vaut bien ses 2-3 heures d'investissement !

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Dans la lignée pure et dure du premier volet, Guacamelee est un metroidvania teinté de BTA de très bonne facture. L'univers a une personnalité, est coloré, et arrive parfois à faire sourire, et les mécaniques sont propres, avec un bon feedback, et des challenges bien ardus pour peu que l'on vise le 100% en Hard.
Le jeu fait donc tout bien, mais rien avec génie, ce qui lui vaudra cet honorable 7. En tout cas si vous cherchez un bon metroidvania sans fioritures, vous pouvez y aller, c'est académique mais ça fait bien le taf.

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Propre mais sans surprise, dans la lignée du reste des jeux Cage.

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Un SoulCa propre avec quelques nouvelles mécaniques sympathiques, du contenu en pagaille, un créateur de persos fendard. Bref, c'est un bon cru

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Arsenal et vieilles querelles

Jeu narratif sympathique. On a le thème de la Grande Guerre, traité façon Valiant Hearts, avec des mini-puzzles et quelques embranchements découlant de nos actions, avec Elijah Wood incarnant le soldat canadien. Rien d'extrêmement prenant dans tout ça, mais il y a vraiment un petit souffle, un quelque chose qui lui permet tout de même de se démarquer, et cela passe également énormément par la patte graphique impressionniste (qui fait parfois bien cache-misère également) signé Aardman (le studio derrière Wallace & Gromitt, Chiken Run et autres Shaun the Sheep).

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Cordelette a sauté

Autant j'avais pu tester le premier et n'avait pas trop accroché, autant la dimension coop de celui-ci donnait vraiment envie. Et ça n'a pas loupé. La coopération est réelle et bien incorporée, que ce soit par la construction des obstacles en eux-même ou la possibilité de s'emberlificoter avec son partenaire pour lui laisser passer les phases plus délicates en solo (ma copine a abusé de cette feature).
En dehors du level design astucieux, les graphismes sont très jolis, avec de magnifiques tableaux tantôt bucoliques, tantôt sinistres. Le scénar, je l'ai pas trop suivi, c'est un truc sur deux gamins qui fuient un vieux qui les persécute. On s'en fout un peu.

On notera également la présence d'une vingtaine d'épreuves qui mettront vos nerfs à rude épreuves, que ce soit par l'agilité requise ou par la réflexion demandée dans des phases de puzzles géométriques à base de bouts de laine.

Bref, une bonne expérience coop que je n'aurais sûrement pas tentée en solo.

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C'est beau, il y a une atmosphère prenante, mais qu'est-ce que c'est frustrant à jouer !

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20-30h
Au premier abord plaisant, je me suis vite rendu compte que j'étais en train de grinder comme pas possible pour peu de plaisir de jeu au final. Je l'ai laissé de côté assez rapidemment, j'y reviendrais peut-être un jour, et tenterais les différentes armes histoire de varier un peu le gameplay. Mais pour l'instant je suis assez dubitatif quant à l'engouement général.

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Se déplacer en ville n'a jamais été aussi facile, mais c'est quand même vachement répétitif. Quelques scènes du mode histoire sont tout de même super bien foutues (poursuite de l'hélico et attentat). Ok

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Après Origins, je m'étais dit "plus jamais". Et en fait si, et sans regret. Le jeu est plus chiadé, les intentions sont plus claires même si perfectibles. D'un point de vue narratif, il y a un gros effort mais ça reste assez bas de plafond.
Le monde créé est par contre énorme, plein de variété et de lieux marquants. Il m'a même fait acheté L'Enquête d'Hérodote. Il souffre malheureusement d'une certaine redondance dans les activités qu'il propose, et zapper la majorité du contenu secondaire est recommandé pour éviter l'indigestion de quêtes Fedex (qui, encore une fois, même si travaillées pour raconter une histoire, souffrent d'une plume défectueuse).

Quant au gameplay, il évolue un peu et permet pas mal de liberté. Mais ça reste tout de même très bateau.

On a donc un jeu sympathique, qui n'invente rien, mais qui sait nous plonger dans un univers évocateur d'une de mes passions de jeunesse qu'est la Grèce antique. D'où la générosité de ma note.