Les meilleurs livres sur la drogue selon SombreLune

Annotation :

Le témoignage le plus éprouvant que j'ai pu lire ! Ce récit est tout bonnement une horreur. A lire pour se vacciner définitivement de la Morphine, de la drogue !
Peu cité sur ce site mais pour moi ce témoignage est le meilleur book, conjonction de solitude et de déchéance physique et morale, que j'ai pu lire sur la drogue.

Annotation :

Nous retiendrons :
- Le.a poète.sse (musicien.ne, écrivain.e... ARTISTE ! ) véritable n'a pas besoin de drogues pour trouver l'inspiration !
- Ah bon, t'es sûr.e ?

Annotation :

Souvenir de jeunesse ! Best seller biographique assez sordide et dur.

Annotation :

Excellent réaliste mais aussi bizarre et déjanté ! Premier ouvrage de Burroughs, Junky décrit la réalité crue d'un héroïnomane en errance, doué du regard terriblement lucide de l'écrivain.

Annotation :

Souvenir de jeunesse ! Encore une histoire bien glauque.

Annotation :

A mettre en lien avec journal d'un morphinomane en plus court et moins explicite.

Annotation :

Associé à la Beat Generation pour ces textes hallucinés et stylistiquement avant-gardistes, Burroughs est aussi très célèbre pour avoir accidentellement tué sa femme.
Très alcoolisé, l'écrivain reproduisit avec son épouse (très droguée elle aussi), en septembre 1951 lors d'un voyage au Mexique, la scène qui rendit célèbre Guillaume Tell. Visant la pomme qu'elle tenait au -dessus de la tête, Burroughs logea une balle dans la tête de son épouse.
Il fait un court séjour en prison avant d'être relaxé.
Impact sur son oeuvre
Cet accident, puis le procès controversé font couler beaucoup d'encre. Cette épreuve le fait durablement tomber dans la drogue. Il voyage en Amérique latine, puis en Afrique du Nord, où il écrit "Le Festin nu" sous l'influence de substances hallucinogènes.

Livre porté aux nues par certains incompréhensible pour d'autres !

Annotation :

Vraiment très C.... à lire mais assez édifiant quant au cheminement de ce grand écrivain qu'est PKD.
1970, Cette période est la plus sombre de sa vie. Seul, abandonné par sa femme, l'auteur ouvre sa maison à tous les drogués, hippies ou junkies de passage. Plus une journée ne passe sans qu'il se drogue, ce qui provoque chez lui de longues périodes de délire. Cette expérience le pousse à écrire Substance Mort, dans lequel un policier est chargé de surveiller un drogué qui n'est autre que lui-même.

Annotation :

Roman très dur, folie mêlée de cruauté exacerbées par la coke et tout au long la misère qui couve !

Annotation :

L'alcool est une drogue...sisi ! Au cœur de tous les bouquins de CB. Cet antidépresseur des masses coule à flots dans le monde entier et permet aux hommes d'endurer leur condition. Comme nous le savons tous plus ou moins consciemment, Il soigne parfois si pris en petites quantités ou de manière festive occasionnelle et détruit toujours si pris en grandes quantités et surtout régulièrement !

Annotation :

Le Soma !
La drogue entretient la population dans une passivité ouatée et irréductible à toute rébellion.
Rien de bien nouveau somme toute, nous avons l'alcool, la cigarette des drogues plus dures pour les plus faibles ou les plus malheureux, nous avons les modes et surtout nous avons la publicité et la télévision qui sont des désastres culturels.

Annotation :

La Kallocaïne ou viol psychique. Une pénétration profonde non consentie dans la psyché d'un sujet !

Annotation :

Violence et égoïsme ont disparu de la surface de la Terre. Hommes et femmes reçoivent un traitement médicamenteux mensuel dans les médicentres, chargé de les rendre dociles et maîtriser leur reproduction.

Annotation :

Voyage de l'épice

De la planète des sables
Le chant des Fremen résonne
Foi de fer du peuple de Dune.
Consacrons la parole messianique !
Message de vie, expression de la peur.
Sublimons le néant, rendons le perceptible !
Ainsi par les mots oubliés elle s'exprime,
Litanie du feu sous le Soleil brûlant.


Des corps maigres, des visages émaciés
Sculptés par la survie sous les distilles
S'élèvent les vocalises des damnés.
Les deux Lunes s'arrêtent et palissent
L'Univers résonne et vibre à l'unisson.
Soufflée par les bouches démesurées
Incandescentes de souffrances
Avides de connaissances mystiques.


L'épice psalmodiée amenuise les distances.
Onirisme sonifié qui traverse l'univers
Détruisant les barrières, la faiblesse des corps,
Découvrant les paysages impensables.
Amplifié, décuplé par la transe du peuple impie
L'oeil voit enfin ce lieu ou tu te tapis
Où tu t'exprimes à travers les éons
Enfin délivré de la barrière du temps.

Annotation :

Le Hip ! À 47 ans, Jack Kerouac meurt d'une hémorragie digestive - classique des personnes alcooliques - le 21 octobre 1969. La relation de l'écrivain aux drogues, les plus diverses et variées (marijuana, benzédrine, alcool), rejoignait la quête de spiritualité, mais également dans ses voyages. Une vie passée, comme l'indique son livre, Sur la Route, qui invitait à « brûler, brûler, brûler comme de fabuleuses bougies romaines jaunes »

Annotation :

Une belle écriture pour des délires plutôt comiques.

Annotation :

Je veux prouver que les chercheurs de paradis font leur enfer, le préparent, le creusent avec un succès dont la prévision les épouvanterait peut-être.

Annotation :

Le Vieux de la Montagne (Chaykh al-Jabal1) est l'appellation commune donnée par les Croisés au grand-maître de la secte des Assassins, Hassan ibn al-Sabbah, réfugié dans sa forteresse au sommet du piton rocheux d'Alamut. Par la suite, ce surnom fut donné à divers chefs ismaéliens successeurs de Hassan ibn al-Sabbah, en Syrie notamment
Le haschich et un jardin paradisiaque peuplé de vierges étaient utilisés par le vieil homme pour former des assassins (haschichins). Ces derniers étaient prêts à donner leur vie pour la cause.

Annotation :

Et oui, Jack London était un alcoolique !
London mourra d'un empoisonnement du sang causé par une urémie, dysfonctionnement du système rénal, maladie dont il souffrait depuis un voyage dans le Pacifique, mais l'écrivain était aussi atteint de dysenterie et d'alcoolisme. Le 22 novembre 1916, on retrouve Jack London dans le coma, une seringue près de lui. Le constat de décès parle d'une crise d'urémie fatale. London se soignait lui-même à la morphine. George sterling, son ami, a parlé de suicide, suivi par François Lacassin. Mais London était heureux, ne buvait plus depuis deux ans et avait invité sa fille pour le lendemain.
La crise d'urémie fut-elle très violente ? C'est possible. Récemment, un rhumatologue de l'université de Cleverland a évoqué la possibilité de complications du lupus, maladie dont London semblait atteint sans le savoir.
Il avait 40 ans !

Il raconte très bien son parcours lié à John Barleycorn (Jean grain d'orge ou personnification de l'alcool) dans cet ouvrage autobiographique.

Annotation :

Poésies imbibées de substances comme l'est la musique de Charlie Parker.

Annotation :

J’ai déjà vécu un siècle, Leo, en l’utilisant là-bas sous la surveillance de leurs médecins. J’en ai absorbé par voie orale, intraveineuse, sous forme de suppositoires ; j’en ai brûlé et j’ai respiré la fumée ; j’en ai fait bouillir dans de l’eau et j’ai inhalé les vapeurs. J’en ai absorbé sous toutes les formes possibles et imaginables et cela ne m’a pas fait de mal.