Les meilleurs films avec Vincent Lacoste selon takeshi29

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Il y a des films dont on sort avec l'impossibilité de parler et une seule peur : croiser une connaissance. La sidération, le choc, l'émotion trop forte nous enveloppent d'une bulle imperméable, on y est seul, étranger au monde, et ces moments sont si puissants et rares qu'on ne peut les expliquer.

Je ne vais donc pas vous dire pourquoi "Amanda" a provoqué cela en moi, juste vous conseiller d'y aller avec surtout le plus de virginité possible. Ne lisez rien, n'écoutez rien sur le film, installez-vous et laissez juste le miracle se produire.

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Quand je vois sa moyenne, je n'ai qu'une envie : vous faire manger des bananes encore et encore. Et pendant que vous vous étoufferez, je regarderai LA comédie française du 21ème siècle pour la 254ème fois. "Je suis Hervé", "Je suis Camel" et Vive le catalogue de La Redoute !

Hervé : " Elle a les yeux bleus comme du canard WC. "

La mère d'Hervé : " Tu penses à quoi, toi, quand tu te masturbes ? "
Hervé : " A toi... "

Hervé : " Putain mais il est plus moche que nous lui, non ? "
Camel : " Mais tu rigoles, c'est la tête de cul de l'univers ! "

La grand-mère : " Mon mari est sorti, il y a les émeutes des jeunes, le général De Gaulle a disparu. "
Hervé : " Non mais vous êtes pas au courant ? On est dans le futur ici et on vient de vous décongeler. "
La grand-mère : " Ah bon ? "

Camel : " Alors la langue et tout, la bave, comment tu fais ? Ça coule pas sur les côtés ? Ça fait pas des coulaisons ? "
Hervé : " Mais non, en fait ça se fait naturellement, tu vois c'est aspiré. "

Vu 22 fois en 2009 / 41 fois en 2010 / 36 fois en 2011 / 29 fois en 2012 / 33 fois en 2013 / 21 fois en 2014 / 27 fois en 2015 / 32 fois en 2016 / 12 fois en 2017

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Pour ceux qui comme moi aiment "les gens qui doutent, ceux qui disent et qui se contredisent, et sans se dénoncer" : https://youtu.be/uLsjlOLNnJs

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Deux adaptations de Balzac en deux jours, j'avais peur que ça fasse beaucoup. Mais il m'aura fallu 10 minutes à peine pour me faire happer par ces "Illusions perdues", tout simplement parce que Xavier Giannoli est trop fort.

C'est du cinéma populaire au sens noble du terme, qui ne prend pas le spectateur pour un abruti. Reconstitution historique bluffante, grand grand spectacle en cinémascope, tornade de mots, qui n'est pas sans rappeler le "Ridicule" de Leconte, récit à rebondissements qui donne l'impression que 150 minutes en durent 90.

Et cette modernité dans le propos, qui donne à chaque réplique un aspect ludique et jouissif. L'éternelle comédie humaine, celle d'un roi sans couronne, celle des petits arrangements entre ennemis. Personne n'est épargné, mais ce qui aurait pu être de la pure démagogie est compensée par l'intelligence de la construction scénaristique qui d'une scène à l'autre renvoie chacun dos à dos.

« Un jour ou l'autre, pourquoi pas, un banquier entrerait au gouvernement. »

NB : J'ai hâte au 20 octobre pour voir quel accueil les critiques professionnels, qui prennent comme tous les autres très très cher, réserveront au film. Auront-ils le même recul que Giannoli ?

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Les échos venus de la Croisette ne mentaient pas, le prochain Christophe Honoré, il sortira le 9 octobre, est un petit bonheur de fantaisie, d'intelligence, d'humour.

Il ne dure que 90 minutes, sa fabrication a visiblement été rapide et légère, peu d'acteurs, quasi huis-clos, tournage certainement très court, postproduction tout autant (Le film était prêt pour Cannes alors qu'on peut s'amuser à dater la fin du tournage à mars, le cinéma d'art et essai qu'Honoré ne se lasse pas de filmer programmant "Grâce à Dieu", "Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares", "We The Animals" ainsi que les reprises de "WarGames" et "En quatrième vitesse").

Tous ces éléments ne sont pas anodins car ils se retrouvent dans les caractéristiques de cette "Chambre 212" : ça va vite, c'est libre, c'est modeste (du moins en surface). Dieu sait si on n'attendait pas ce réalisateur considéré comme intello sur ce terrain : celui d'un vaudeville en mode "Camille redouble" et "La Belle et la Belle".

Il s'agit bel et bien d'une comédie, burlesque et lorgnant même vers l'absurde et le non-sens, c'est facile d'accès, mais attention, ceux qui n'aimaient pas le bonhomme avant ne l'aimeront pas plus ici : Honoré reste Honoré, c'est littéraire, un brin bobo, la gravité est omniprésente sous cette légèreté en surface, chaque dialogue est une opportunité pour le spectateur de philosopher. Et puis il y a toujours ses BO fatales, son goût pour les retrouvailles : Vincent Lacoste est à nouveau là, Chiara Mastroianni, sublime, est de retour pour des "Chansons d'amour 2.0", et on ne pourra que s'amuser (et réfléchir, encore) en voyant son couple à la ville avec Benjamin Biolay ressuscité à l'écran.

Voilà je suis contaminé par le film, je voulais écrire deux lignes, faire simple et concis, mais en réalité c'était impossible car ce "petit" truc ouvre des portes et des portes et des portes....

Ah oui j'oubliais, "Chambre 212" est aussi une déclaration d'amour au cinéma, une mise en abyme... Oups pardon, je me tais, je file dans ma chambre sans numéro, bonne nuit.

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Victorira rira pas...

Comme l'ont dit en leur temps les fort talentueux Cookie Dingler, être une femme libérée, tu sais c'est pas si facile...

Quel bonheur d'avoir rencontré cette Victoria, sorte d'héroïne moderne, femme forte mais paumée, pétillante mais d'une fragilité émouvante, sexy et pulpeuse mais dont les rides délicieuses qui se font jours aux coins de ses yeux ne trompent pas sur le temps qui passe.

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Je ne parviens pas à expliquer pourquoi ce "Lycéen" n'est pas mon Christophe Honoré préféré, pourquoi ma note n'est pas plus élevée, alors que j'ai presque autant pleuré que face à mes "Chansons d'amour" adorées, alors que j'ai rarement vu un film aussi bien cerner ce qu'est l'adolescence avec ses exaltations et ses fragilités, le deuil et toute la complexité qui va avec, alors que je n'avais pas vu Juliette Binoche aussi fantastique depuis longtemps, alors qu'un immense acteur a peut-être vu le jour, PRODIGIEUX Paul Kircher.

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Partant d'une page sombre de notre Histoire Katell Quillévéré ose ce qui ne se pratique quasiment plus en France, la fresque au long cours, le film d'époque où beaucoup beaucoup de thèmes (C'est à ce niveau que se situent mes réserves) et de genres se mêlent. C'est donc une belle histoire d'amour impossible, un film sur le secret, les rapports mère-fils, l'identité sous toutes ses formes, un mélo qui se permet de faire appel à notre imaginaire, à notre mémoire de spectateur avec cette scène de quai de gare qui a laissé une bonne partie de la salle en lambeaux...

Ce "Temps d'aimer" est donc d'une ambition folle, romanesque, charnel, plein de souffle, d'émotion sans fard, et comment ne pas saluer ça. Et bien entendu il y a le casting, dont ses deux acteurs principaux qui se mettent réellement en danger. Vincent Lacoste en particulier y est monumental.

Typiquement le genre de film que je suis heureux de voir sur les écrans même si j'y vois pas mal de défauts, parce qu'il va à l'encontre du nombrilisme ambiant, du film rachitique, parce qu'il loue les sentiments complexes. Et j'ai admiré quelque chose tout du long, l'art de l'ellipse qu'avait déjà démontré Katell Quillévéré dans "Suzanne".

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Oui j'ai ri, en particulier lors de l'épisode dément, digne de "Rubber" ou du "Daim", avec Blanche Gardin, oui je continue à adorer quand Dupieux filme "à l'américaine", oui encore une fois le casting régale, mais là, chose inédite, je me suis surpris en pleine projection à me dire qu'il faudrait peut-être qu'il ralentisse le rythme, qu'il prenne le temps de faire de ses idées de fou furieux autre chose qu'un assemblage de sketchs qui frôle la paresse.

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J'aime bien le côté surécrit,des films de Bonitzer, que ça concerne les situations ou les dialogues. Ce vaudeville dans le milieu de l'entreprise peut sembler n'aller nulle part et pourtant j'y ai pris un certain plaisir, en partie grâce au casting qui réussit parfaitement le mariage des générations.

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Thomas Lilti le dit lui-même, il veut faire du cinéma qui réunit et divertit le public. Qu'il se rassure, le but est atteint : si j'en crois les deux salles bondées lors de l'AVP (en sa présence) du 16 juillet, le score au box-office devrait être excellent, et quant au second critère, il faut bien l'avouer, le garçon sait faire. A la manière d'un Klapisch il pratique ce qu'on pourrait appeler du "cinéma populaire qui ne prend pas le spectateur pour un con".

Bien entendu, ce "Première Année", tout comme ses deux films précédents, manque un brin d'ambition purement cinématographique, même si certains plans démontrent de réels progrès en la matière, n'exploite pas suffisamment tous les thèmes qu'il ouvre, mais c'est enlevé, brillamment dialogué, passant habilement du registre de l'humour à celui de l'émotion, et puis il y a Vincent Lacoste, qui comme à son habitude, tutoie les étoiles.

En résumé, un film qui ne révolutionnera pas l'histoire septième art mais rudement efficace.

https://twitter.com/takeshi2922/status/1018921359852875782

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"Mes jours de gloire" est un drôle de truc, coupé en deux, une drôle de comédie, dépressive. Le récit est chaotique, l’acte est encore maladroit, premier long oblige, mais quelques jolis dialogues et un casting au top, emmené par un Vincent Lacoste qui fait de ce film SON film, sauvent l’ensemble.

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Nicolas Pariser, réalisateur des très prometteurs "Le Grand Jeu" et "Alice et le Maire", semble ne pas réussir à choisir son ton et pas plus son rythme. Quitte à aller sur ce terrain, qu'un Pascal Thomas (et ses Beresford) par exemple maitrise si bien, peut-être aurait-il fallu assumer le pastiche pur, ou oser l'absurde total.

Un autre regret : voir Vincent Lacoste, acteur qui sait tout jouer, retourner vers une forme de confort. En revanche Sandrine Kiberlain est parfaite, et certaines scènes, celles qui se décalent de l'intrigue policière, les plus posées, sont assez succulentes.

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Un peu de mal à comprendre tout le bien que je lis au sujet de “Deux fils”. Ce n’est certes pas un film désagréable, on passe un moment plutôt sympathique sans vraiment comprendre où veut en venir Félix Moati et ce qu'il veut nous raconter, la distribution est au top (même si on ne voit pas assez deux de mes chouchoutes, Anaïs Demoustier et India Hair), mais Dieu que c’est inoffensif.

Je répète à nouveau ce message à tous les acteurs français : « Vous n'êtes pas obligés de passer derrière la caméra, prenez votre temps, attendez d'avoir réellement quelque chose à dire avant de franchir le pas. A moins que pour vous ce geste soit anodin et ne représente qu'une démarche destinée à combler votre égo. »

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Cette note est quasiment miraculeuse car j'aurais volontiers arrêté le massacre au bout d'une trentaine de minutes : catalogue de clichés, reconstitution d'une époque frisant le ridicule, situations et dialogues qui sonnent faux (en partie parce que Danielle Arbid et la direction d'acteurs, même bons, ça fait deux). Et j'en passe. Mais je dois avouer que les choses se sont progressivement améliorées, que l'arrivée de certains protagonistes a rendu l'ensemble moins plombant.

Ça plus un dernier plan qui rattrape beaucoup de maladresses, une chouette BO, la présence de Frank Black, on arrive à la moyenne.

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Autre drame historique à sortir (Lui arrivera sur les écrans le 23 mars), ce "De nos frères blessés", adaptation du livre de Joseph Andras, est lui aussi victime de son absence de toute ambition cinématographique.

Dommage car le septième art français ose rarement aborder son passé douloureux, ses pages peu glorieuses, et encore plus dommage quand on voit le casting, les formidables Vincent Lacoste et Vicky Krieps en tête.

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Je n'ai jamais trouvé les films de Thomas Lilti passionnants en terme de cinéma mais j'admettais volontiers des qualités à plusieurs d'entre eux. Probablement parce qu'il savait particulièrement bien de quoi il parlait il savait rendre ses "récits médicaux" alertes et prenants, avec ces parcours truffés de détails accrocheurs.

Parti faire un tour du côté de l'enseignement je l'ai senti comme perdu, incapable de raconter autre chose que du convenu, du lisse, un monde pas facile mais quand même gratifiant, où les gamins sont coquinous mais quand même mignons, où la solidarité est à toute épreuve. Selon moi un monde qui n'existe pas sauf dans une campagne publicitaire lancée par le ministère de l'Éducation nationale pour recruter des profs.

Malgré tout je sauve la distribution, irréprochable, et une scène, celle du conseil de discipline, où soudain Lilti semble s'appliquer et tenter de donner un peu de profondeur plutôt que de l'anecdotique.