Comme beaucoup d’entre vous, quand je pense à Jay-Z, il me vient immédiatement en tête ses trois classiques : Reasonnable Doubt, The Black Album et The Blueprint. Cependant, je ne fais pas partie des gens qui rechignent devant un énième album du rappeur. Chacun de ces albums contient des perles et il est difficile de dire qu’il a sorti ne serait-ce qu’un mauvais album. Malgré tout, certains opus qu’il a pu nous délivrer ont pu décevoir par leur qualité d’ensemble.
Bref, le 30 juin, Jay-Z nous offre un opus composé de 10 titres et intitulé sobrement 4:44. Avec No I.D. à la production, on retrouve un son plus old school (dans le bon sens du terme) avec des samples soul et hip hop qui font du bien dans les oreilles.
Dans cet album, les invités s’effacent au profit du flow incroyable de Jay. Malgré tout, ils sont partie intégrante de chaque morceau où ils apparaissent et collaborent à la réussite globale finale. Cet album se caractérise par une approche familiale où le rappeur invite sa mère, sa fille et sa femme aux réjouissances. On retrouve Damian Marley et The-Dream avec plaisir aussi.
On pourra regretter le fait que l’album ne dure qu’environ une trentaine de minutes et nous laisse donc un peu sur notre faim. Face à une telle qualité, on en voudrait jusqu’à plus soif. Cependant, Jay-Z a préféré miser sur la qualité plutôt que sur la quantité et rien que pour ça, on ne peut que s’incliner.