L'analyse poétique de la langue française donné par Wejdene dans son dernier "single" mérite toute notre attention.
Par finesse d'esprit et grande friponnerie, notre artiste joue avec la syntaxe de la langue de Molière pour en sortir l'essence la plus pure de celle-ci.
Par la répétition, son vocabulaire montrant que la concision est préférable à la verbosité en plus de revenir à l'essence de la poésie avec son vocabulaire rappelant Du Bellay. Wedjene nous parle de cette amour insatiable, inéluctable ainsi que tragique dont l'humain ne peut s'extirper. Le lyrisme des paroles est d'autant plus fleuri grâce à la sublime interprétation de notre chanteuse, mécanique presque robotique qui viens ajouter une pointe de nihilisme à l'ensemble. Rajoutant par alors un sel non négligeable à se savoureux met.
Concluons par le "clip", jouant avec les faux jeux, les maladresses rappelant cinématographiquement notre bien aimer Bruno Dumont, donnant alors un réalisme style naturalisme post-moderne très bien maîtrisé. Cela n'empêche pas l'humour de ce glisser, notamment par l'incursion de son faux frère nous rappelant bien évidement la commedia dell'arte toute en quiproquo et absurdité.
Bref une maîtrise de bout en bout de ce renouveaux de la chanson français, mariant à la perfection toutes ses influences pour donner alors un grand moment de musique. Déjà un incontournable.