En guise de couverture verso, Matt Harding a dressé la liste de ses influences, véritable patchwork où l'on retrouve allègrement Kubrick, Mazzy Star, "Paul's boutique" (des Beastie boys), Dylan, Nina Simone, The Sonics…Matt Harding est bel et bien le produit d'une époque post-moderne et devient le pendant britannique de Beck. La technologie vient au secours de Matt, lui permettant de façonner seul ses petites chansons ; entre bidouille de machines et grattage de guitares (et soufflage d'Harmonica !). Ses chansons revisitent avec légèreté et simplicité une pop-folk qui, à l'instar de Mojave 3, Eels, Badly Drawn boy ou Elliott Smith (Afternoons in December), puisent ses racines dans l'écriture sixties. Quant à ses instrumentaux, ils sont toujours lumineux et gardent ce même esprit pop (Sugar water) ou rappellent le mordant "shoegazer" (Flint). Matt Harding est un songwriter au talent universel et aux outils modernes. Que demander de plus ?